Le Cockney mal luné revient avec "Safe". Radioscopie en dix points du phénomène Statham, qui s'est imposé (en force) dans le paysage depuis 1998. Culte ?
Alexis Geng
Elle est nombreuse et variée, chacun tenant sa boutique. Entre Vin Diesel et The Rock dans la catégorie maousse-costauds héritiers de Schwarzy et, à l’autre extrémité du spectre, les oscarisables/oscarisés qui se mettent au close-combat type Matt Damon en implacable interprète des Jason Bourne (et son successeur Jeremy Renner), les tout-terrains à la Tom Cruise et les stars des arts martiaux comme Jet Li et Tony Jaa, voire les profils atypiques à la Clive Owen (Sin City, Shoot'Em Up ou le premier Bourne pour le côté badass, partenaire de Statham dans The Killer Elite et véritable piste pour Bond, lui), il existe, aujourd’hui comme hier, toute une gamme d'action heroes récurrents ou ponctuels, et même toute une série de gammes – on laisse à part les vétérans Stallone ou Jackie Chan. Bien entendu, on parlera moins de concurrence dans le cas d'un Damon, de même qu'on ne comparera pas une série B assumée, pleine de dérision ou d'exagération, avec une trilogie sombre et réaliste comme celle de l'autre Jason.
Le profil de Statham fait dans ce cadre sa valeur puisqu’il a n'a pas vraiment d’équivalent, même si cela ne l’empêche pas d’être parfois mis en concurrence avec certains confrères, comme dans le cas de Hitman (et l’on note que le Britannique passait après Vin Diesel dans la hiérarchie de la production). Certaines limites paraissent pour l'instant infranchissables : il reste improbable que Statham pique sa place au 007 incarné par Daniel Craig, subtil acteur devenu le bulldozer grâce auquel/à cause duquel on imagine mal revoir un jour un James Bond à la Roger Moore. Même si Statham, citoyen britannique, a un gros faible pour les Aston Martin et n'a pas fait mystère de son intérêt pour le rôle (un « rêve »), on le conçoit plus facilement homme de main du méchant de service que nouvelle incarnation du mythe. Question de classe (sociale) mais aussi de passé (passif) d’acteur, la silhouette imposée par Statham se révélant aussi encombrante ici qu’utile en d’autres circonstances : Bruce Willis vieillissant à vue d’œil, on se dit que s'il fallait trouver un nouveau John McClane (version cockney) capable de balancer du "Yippie-Kay-yee, pauvre con" avec un aplomb comparable à celui de l'original, Statham serait probablement à son aise et resterait dans son registre - y compris capillairement parlant.
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