Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
mardi 8 décembre 2009 - 00h00
Concurrents et partenaires, les jeux vidéo et le cinéma ne cessent d'alimenter leurs univers respectifs. Des univers à la fois parallèles et convergents, dans lesquels évolue toute une génération de cinéastes et de créateurs qui se reconnaissent dans ces deux industries culturelles. Dossier-enquête réalisé par Olivier Pallaruelo
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Les Majors ne reprennent pied dans le secteur des jeux qu’au milieu des années 1990, mais cette fois-ci en créant leurs propres studios de développement, notamment chargés de développer les jeux issus des licences des studios. C’est le cas de Dreamworks Interactive, filiale de Dreamworks créé en 1994 par Steven Spielberg, Jeffrey Katzenberg et David Geffen. Si les tous premiers jeux furent des créations originales, le studio développa entre 1997 et 1999 pas moins de quatre jeux autour de la franchise à succès Jurassic Park et sa suite, Le Monde Perdu : Jurassic Park . Mais le plus beau coup d’éclat du studio sera la création, en 1999, de Medal of Honor sur Playstation. C’est à Steven Spielberg que l’on doit l’idée originale, née alors qu’il était en plein tournage de ce qui allait être considéré comme l’un des chefs-d’œuvres du film de guerre : Il faut sauver le soldat Ryan. En 2000, la société fut rachetée par le géant Electronic Arts, qui popularisera encore plus la franchise des Medal of Honor avec Medal of Honor : Allied Assault sorti sur PC en 2002, et sa désormais célèbre séquence du débarquement allié tout droit inspirée de celle du film de Spielberg.
De son côté, la Twentieth Century Fox n’est pas en reste, avec la création en 1994 de Fox Interactive. Le premier jeu à sortir du studio sera une adaptation de Richard au pays des livres magiques, un film qui mélangeait animation et acteurs, avec dans le rôle-titre Macaulay Culkin. Parmi le riche catalogue du studio, on retrouve ainsi Les Simpson, les franchises Alien et Predator, celle des «Die Hard», X-Files…Toutefois, le studio s’est parfois affranchis de ses licences pour créer de vraies œuvres originales, comme le mémorable jeu FPS-infiltration The Operative : No One Live Forever, contrepoids féminin aux James Bond avec son espionne de choc, Cate Archer. Disney, précurseur avec le film « Tron » en 1982, attendra 1988 pour fonder Walt Disney Computer Software, qui sera intégré en 1994 à une nouvelle filiale : Disney Interactive. A l’instar de Fox Interactive, Disney produira essentiellement des jeux issus de son abondant catalogue de personnages et de films, dont une adaptation de Qui veut la peau de Roger Rabbit, Arachnophobie, ou encore The Rocketeer en 1991 pour n’en citer qu’une poignée.
Les années 2000 marque sans doute un nouveau tournant dans la porosité entre les deux industries : les Majors rachètent à tour de bras des studios de développement, et n’hésitent plus à faire appel à des acteurs directement issus du monde des jeux vidéo. En 2004, Warner Bros. Interactive fait main basse sur le studio «Monolith», auteur de plusieurs jeux restés fameux dont le Doom-like Blood sorti en 1997. En avril 2008, le groupe devient actionnaire de Eidos, pour finir par acquérir en janvier 2009 les droits de la franchise des films Lara Croft : Tomb raider . En juillet, il rachète les avoirs du mythique studio de développement Midway qui était en faillite, pour un montant global de 49 millions de dollars, faisant au passage l’acquisition de la franchise Mortal Kombat. Si bons nombres de casseroles vidéoludiques sont à mettre au compte de Warner Bros. Interactive, parmi lesquelles le cuisant échec du jeu massivement multi joueurs Matrix Online (les serveurs de jeu ont été fermés en août 2009), il faut mettre à son crédit (ainsi qu'à Eidos, co-éditeur du jeu aux Etats-Unis et éditeur du jeu en Europe) la sortie fin août 2009 de l’extraordinaire Batman : Arkham Asylum, écoulé à plus de 2 millions d’exemplaires les 15 premiers jours de sa sortie.
Disney s’est aussi lancé dans cette politique de rachat, dont deux particulièrement emblématiques : celui de «Junction Point Studio», créé en 2005 par Warren Spector, qui travaille actuellement sur un jeu très prometteur baptisé « Epic Mickey ». Pour les non initiés, Warren Spector est l’un des grands noms des jeux vidéo : on lui doit le futuriste Deus Ex, tout simplement l’un des plus grands jeux jamais créés. Le rachat de «Wideload Games» ensuite, créé par Alex Seropian, auteur de l’un des jeux phares de ces dernières années sous la bannière du studio Bungie : Halo : Combat Evolved. Quant à la Fox, plutôt retardataire ces dernières années dans ce domaine, elle s’est récemment adjointe les services de André Emerson, nommé vice-président du département jeux vidéo. Chargé de superviser la production de jeux issus du catalogue de la maison, on lui doit notamment la création de la franchise Dead to Rights.
De son côté, la Twentieth Century Fox n’est pas en reste, avec la création en 1994 de Fox Interactive. Le premier jeu à sortir du studio sera une adaptation de Richard au pays des livres magiques, un film qui mélangeait animation et acteurs, avec dans le rôle-titre Macaulay Culkin. Parmi le riche catalogue du studio, on retrouve ainsi Les Simpson, les franchises Alien et Predator, celle des «Die Hard», X-Files…Toutefois, le studio s’est parfois affranchis de ses licences pour créer de vraies œuvres originales, comme le mémorable jeu FPS-infiltration The Operative : No One Live Forever, contrepoids féminin aux James Bond avec son espionne de choc, Cate Archer. Disney, précurseur avec le film « Tron » en 1982, attendra 1988 pour fonder Walt Disney Computer Software, qui sera intégré en 1994 à une nouvelle filiale : Disney Interactive. A l’instar de Fox Interactive, Disney produira essentiellement des jeux issus de son abondant catalogue de personnages et de films, dont une adaptation de Qui veut la peau de Roger Rabbit, Arachnophobie, ou encore The Rocketeer en 1991 pour n’en citer qu’une poignée.
Les années 2000 marque sans doute un nouveau tournant dans la porosité entre les deux industries : les Majors rachètent à tour de bras des studios de développement, et n’hésitent plus à faire appel à des acteurs directement issus du monde des jeux vidéo. En 2004, Warner Bros. Interactive fait main basse sur le studio «Monolith», auteur de plusieurs jeux restés fameux dont le Doom-like Blood sorti en 1997. En avril 2008, le groupe devient actionnaire de Eidos, pour finir par acquérir en janvier 2009 les droits de la franchise des films Lara Croft : Tomb raider . En juillet, il rachète les avoirs du mythique studio de développement Midway qui était en faillite, pour un montant global de 49 millions de dollars, faisant au passage l’acquisition de la franchise Mortal Kombat. Si bons nombres de casseroles vidéoludiques sont à mettre au compte de Warner Bros. Interactive, parmi lesquelles le cuisant échec du jeu massivement multi joueurs Matrix Online (les serveurs de jeu ont été fermés en août 2009), il faut mettre à son crédit (ainsi qu'à Eidos, co-éditeur du jeu aux Etats-Unis et éditeur du jeu en Europe) la sortie fin août 2009 de l’extraordinaire Batman : Arkham Asylum, écoulé à plus de 2 millions d’exemplaires les 15 premiers jours de sa sortie.
Disney s’est aussi lancé dans cette politique de rachat, dont deux particulièrement emblématiques : celui de «Junction Point Studio», créé en 2005 par Warren Spector, qui travaille actuellement sur un jeu très prometteur baptisé « Epic Mickey ». Pour les non initiés, Warren Spector est l’un des grands noms des jeux vidéo : on lui doit le futuriste Deus Ex, tout simplement l’un des plus grands jeux jamais créés. Le rachat de «Wideload Games» ensuite, créé par Alex Seropian, auteur de l’un des jeux phares de ces dernières années sous la bannière du studio Bungie : Halo : Combat Evolved. Quant à la Fox, plutôt retardataire ces dernières années dans ce domaine, elle s’est récemment adjointe les services de André Emerson, nommé vice-président du département jeux vidéo. Chargé de superviser la production de jeux issus du catalogue de la maison, on lui doit notamment la création de la franchise Dead to Rights.
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