Avec l’avènement du film Black Panther, les spectateurs du monde entier se sont interrogés sur la notion d’afrofuturisme. L’Afrique peut-elle se projeter dans le futur ? Narrer sa propre histoire d’une manière plus expérimentale et décalée que les images humanitaires et/ou de désespoir trop longtemps véhiculées sur les écrans ? La 6e saison de Quartiers Lointains interroge cette perception que l’Afrique a d’elle-même à travers des courts métrages divers et foisonnants réalisés par des cinéastes à suivre absolument, du Nord à l’Est du continent.
AvecGabriel Abrantes,
Melissa Barrera,
Bene Coopersmith
Dans l’amérique des années 90, entre drague adolescente, lutte greco-romaine et sieste mellow, un groupe d’étudiants nous emmène dans son questionnement sur la vie : le spleen américain !?
La chronique de vie d'un collectif afro-américain vivant sous un même toit dans l'ouest de Philadelphie. Tourné en 16mm et très coloré, le film contient des images documentaires du groupe de libération de Philadelphie MOVE, victime d'un attentat à la bombe de la police en 1985.
Mi-documentaire, mi-reportage expérimental réalisé sur le tournage du film Les Nuits de Dracula de Jesús Franco. « Ce film est une tentative de réflexion sur le langage cinématographique. » (Pere Portabella)
Des réfugiés politiques chiliens nous font partager leur existence d'exilés. Réflexion austère, mais souvent intéressante, malgré l'imprécision du contexte.
Sillonnant la campagne thaïlandaise, une équipe de tournage demande aux personnes rencontrées en chemin de prendre la parole devant la caméra. Sur le principe du cadavre exquis, chacun invente successivement les péripéties d'un conte étrange.
Pour tenter de reconquérir son amant, Greg Shephard, qui rêve de faire du cinéma et qu’elle rêve d’épouser, Sophie Calle lui propose une traversée de l’Amérique caméra au poing. Le 3 janvier 1992, le couple quitte New York et s’embarque dans un road trip intime à bord d’une cadillac capricieuse en direction de la Californie…
Calcutta. N’ayant pas fait ses devoirs, Kabir s’enfuit de l’école. Suivent deux jours de liberté dans la mégalopole... Kazakhstan. Une lettre arrive dans un petit village. Arujan, quatre ans, doit la remettre à sa grand-mère.
Un jeune garçon, au-dessus de l'eau, à flanc de rocher, rit, hésite : à l'idée de sauter, à celle d'entamer un voyage qui sera celui du film. Lacrau consiste en ce premier saut : quitter la ville multiple, saturée de signes, pour gagner les régions agricoles et les paysages dénudés du Nord du Portugal.
« Film politique en ce sens que sa façon de procéder extrêmement simple permet à tous de le critiquer facilement ; et donc de faire la démarcation entre être de classe bourgeoise et prendre une position de classe prolétarienne. » (JLG, synopsis, 1969)