Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
8 critiques presse
TV Guide
Il n'y a pas assez de mots. Sauf dans le monde d'Aaron Sorkin, où il y en a toujours en réserve, peut-être même trop, alors que le maître des mots, récompensé par les Emmys et les Oscars, revient sur le petit écran, avec l'exaltante, exaspérante et souvent sensationnellement divertissante The Newsroom (...) Aucun doute là-dessus: la série est parfois beaucoup trop autocentrée. Mais elle est aussi incroyablement spirituelle, pleine de passion, de colère et d'humour - et tombe à pic. Quelle est la dernière fois que vous avez vu tout cela à la fois dans une série ? A l'époque d'À la Maison blanche, peut-être.
La critique complète est disponible sur le site TV Guide
The Hollywood Reporter
The Newsroom est un de ces shows qui ne pourraient pas être diffusés sur un network national, notamment à cause de son contenu politique, qui est au coeur de la série, et parce que notre pays est devenu tellement partisan qu'une telle entreprise n'obtiendrait pas les audiences nécessaires pour se maintenir à l'antenne et causerait forcément des problèmes au network. Et c'est aussi ce dont parle la série justement, en abordant le journalisme, la vérité, l'ignorance et la politique comme il l'avait fait à l'époque d'À la Maison blanche, une autre série qui n'aurait sans doute jamais vu le jour sur un network en 2012 (...) Il existe une zone dans laquelle The Newsroom est particulièrement défaillante: les relations entre les personnages de cette émission d'infos. Emily Mortimer est une excellente actrice et elle insuffle à son personnage toute la force nécessaire pour s'opposer à Will (ndlr: interprété par Jeff Daniels) mais elle se transforme en femme jalouse et anxieuse lorsque ce même Will commence à flirter. De la même manière, Margaret est peut-être une ex-stagiaire promue productrice assistante, mais elle est davantage dessinée comme un personnage novice, pas idiot mais simplement inexpérimenté. Elle a fait de grandes études, nous dit-on, mais elle est est complètement paumée sur le terrain des sentiments et se laisse complètement dominer dans sa relation avec Don. Il n'y a aucun doute que Sorkin peut faire beaucoup mieux que ça.
New York Post
Will a beau être présentateur des infos, il ne peut cacher ou réprimer ses opinions, et nous entendons les fameuses tirades de Sorkin à travers lui, sur tout et tous les sujets, avec un souffle romanesque, et aussi une storyline sur les jeux de pouvoir au sein de la chaîne. Ironiquement, et sans doute pour apaiser le propos et ne pas trop endommager les audiences, le scénariste délivre son discours de gauche à travers un personnage modérément de droite. The Newsroom est à la fois divertissante et iritante. Les infos sont importantes, et bonnes, mais la manière dont elles sont délivrées beaucoup moins. Malgré tout il y a fort à parier que les drogués de l'info y trouveront leur compte
La critique complète est disponible sur le site New York Post
Variety
L'oeuvre du scénariste est aussi intéressante pour ses défauts que pour ses qualités, et sur l'échelle de Sorkin, The Newsroom se rapproche davantage de Studio 60 que d'À la Maison blanche, avec une thématique proche de celle de Sports Night. Dénonçant les raccourcis flagrants que l'information moderne prend, il écrit comme s'il essayait de sauver l'Amérique de ses pulsions les plus basses. Il ne peut pas, et il est à la fois fascinant et irritant de le voir essayer (...) Il est dommage que Sorkin ne se montre pas plus subtil dans ses arguments, non pas parce qu'il a tort, mais parce que ses personnages deviennent automatiquement des relais de sa dissertation sur l'expérience américaine.
La critique complète est disponible sur le site Variety
Hitfix
Même avec des acteurs aussi talentueux et charmants que John Gallagher Jr. et Alison Pill, The Newsroom n'échappe pas au soupçon de condescendance, que malheureusement je ressens. Concernant Sorkin, je dirais ceci : il ne fait rien à moitié. À la Maison blanche est un des meilleurs dramas jamais diffusé sur un grand network. Studio 60 est un des plus fascinants échecs que j'ai jamais vus. Ses scénarios pour The Social Network et Le Stratège ne ressemblaient à rien de ce qu'il avait pu faire dans le passé. J'espérais que pour son retour à la télévision, il aurait ainsi rechargé ses batteries. Malheureusement c'est tout le contraire : The Newsroom est un bordel. Fascinant et profondément divertissant parfois, mais un bordel malgré tout.
La critique complète est disponible sur le site Hitfix
New York Times
Aussi étrange que cela puisse paraître, The Newsroom souffre du même mal qu'elle dénonce, notamment à propos des chaînes d'infos sur le câble. Ces networks seraient nettement meilleurs si leurs présentateurs cessaient de prêcher et repartaient de la base de leur métier: rapporter des infos. The Newsroom serait nettement meilleure si ses personnages sermonnaient un peu moins et revenaient aux racines de leur métier de journaliste (...) On ne peut pas reprocher à Mr Sorkin de regretter le déclin des chaînes d'infos. Il ose affronter ce problème sérieusement, en évitant soigneusement de tomber dans la caricature habituelle de Jon Stewart ou Stephen Colbert (...) The Newsroom a peut-être raison. Mais sa méthode est mauvaise.
La critique complète est disponible sur le site New York Times
Huffington Post
Le plus gros problème de The Newsroom - et ce n'est pas le seul - c'est que son objectif et sa stratégie narrative sont en complète contradiction. Le résultat en est une série dramatiquement inerte, un bordel exaspérant, un show qui ne propose aucune solution à une distribution étincelante, à moins que vous considériez qu'un programme baptisé "Remettre les gens dans le droit chemin" est une motivation nécessaire pour offrir une tribune à Aaron Sorkin (...) Au final, The Newsroom est le pire véhicule possible pour promouvoir les valeurs et les idées qui animent ces personnages. Avec de tels journalistes, beuglants et bien-pensants, le journalisme n'a pas besoin d'ennemis
La critique complète est disponible sur le site Huffington Post
New Yorker
Pour le moment, il manque à The Newsroom la vigueur de Studio 60, surtout parce que Sorkin irrigue son drama à travers une structure plus qu'étrange. Plutôt que d'inventer des crises fictives, il situe sa série dans un passé récent, les infos qui défilent sont donc fanées: la marée noire de BP, la montée du Tea Party, la loi contre l'immigration illégale en Arizona... Ce qui ressemblait à un concept innovant a comme conséquence de placer les personnages sur la banquette arrière de l'info, nous disant a posteriori comment ces infos auraient dû être traitées. Et au milieu de tout cela, McAvoy traverse les crises en disant "la vérité à des idiots", tout en reprenant à son compte de véritables scoops - comme les embrouilles politico-financières des frères Koch - dénichés par de vrais journalistes dans la vraie vie, que ces derniers aient travaillé sur papier ou sur le Net. Dans le 4ème épisode, la série injecte un événement dramatique dans la vie de ces personnages, se permettant même d'offrir un montage sur fond de chanson pop, comme savait le faire avant elle Urgences dès qu'un bambin ensanglanté faisait son irruption dans l'hôpital (...) The Newsroom est l'inverse de Veep : la série est tellement naïve qu'elle en devient paradoxalement cynique. Le fantasme de Sorkin est porté par une bande de fiers, de farouches, de brillants journalistes, une élite des médias qui broie ces accusations d'arrogance pour contre-attaquer opiniâtrement. Mais si la narration était plus assurée, la série pourrait parfois prendre des respirations et proposer une vraie structure en drama, et pas seulement des annotations.
La critique complète est disponible sur le site New Yorker
TV Guide
Il n'y a pas assez de mots. Sauf dans le monde d'Aaron Sorkin, où il y en a toujours en réserve, peut-être même trop, alors que le maître des mots, récompensé par les Emmys et les Oscars, revient sur le petit écran, avec l'exaltante, exaspérante et souvent sensationnellement divertissante The Newsroom (...) Aucun doute là-dessus: la série est parfois beaucoup trop autocentrée. Mais elle est aussi incroyablement spirituelle, pleine de passion, de colère et d'humour - et tombe à pic. Quelle est la dernière fois que vous avez vu tout cela à la fois dans une série ? A l'époque d'À la Maison blanche, peut-être.
The Hollywood Reporter
The Newsroom est un de ces shows qui ne pourraient pas être diffusés sur un network national, notamment à cause de son contenu politique, qui est au coeur de la série, et parce que notre pays est devenu tellement partisan qu'une telle entreprise n'obtiendrait pas les audiences nécessaires pour se maintenir à l'antenne et causerait forcément des problèmes au network. Et c'est aussi ce dont parle la série justement, en abordant le journalisme, la vérité, l'ignorance et la politique comme il l'avait fait à l'époque d'À la Maison blanche, une autre série qui n'aurait sans doute jamais vu le jour sur un network en 2012 (...) Il existe une zone dans laquelle The Newsroom est particulièrement défaillante: les relations entre les personnages de cette émission d'infos. Emily Mortimer est une excellente actrice et elle insuffle à son personnage toute la force nécessaire pour s'opposer à Will (ndlr: interprété par Jeff Daniels) mais elle se transforme en femme jalouse et anxieuse lorsque ce même Will commence à flirter. De la même manière, Margaret est peut-être une ex-stagiaire promue productrice assistante, mais elle est davantage dessinée comme un personnage novice, pas idiot mais simplement inexpérimenté. Elle a fait de grandes études, nous dit-on, mais elle est est complètement paumée sur le terrain des sentiments et se laisse complètement dominer dans sa relation avec Don. Il n'y a aucun doute que Sorkin peut faire beaucoup mieux que ça.
New York Post
Will a beau être présentateur des infos, il ne peut cacher ou réprimer ses opinions, et nous entendons les fameuses tirades de Sorkin à travers lui, sur tout et tous les sujets, avec un souffle romanesque, et aussi une storyline sur les jeux de pouvoir au sein de la chaîne. Ironiquement, et sans doute pour apaiser le propos et ne pas trop endommager les audiences, le scénariste délivre son discours de gauche à travers un personnage modérément de droite. The Newsroom est à la fois divertissante et iritante. Les infos sont importantes, et bonnes, mais la manière dont elles sont délivrées beaucoup moins. Malgré tout il y a fort à parier que les drogués de l'info y trouveront leur compte
Variety
L'oeuvre du scénariste est aussi intéressante pour ses défauts que pour ses qualités, et sur l'échelle de Sorkin, The Newsroom se rapproche davantage de Studio 60 que d'À la Maison blanche, avec une thématique proche de celle de Sports Night. Dénonçant les raccourcis flagrants que l'information moderne prend, il écrit comme s'il essayait de sauver l'Amérique de ses pulsions les plus basses. Il ne peut pas, et il est à la fois fascinant et irritant de le voir essayer (...) Il est dommage que Sorkin ne se montre pas plus subtil dans ses arguments, non pas parce qu'il a tort, mais parce que ses personnages deviennent automatiquement des relais de sa dissertation sur l'expérience américaine.
Hitfix
Même avec des acteurs aussi talentueux et charmants que John Gallagher Jr. et Alison Pill, The Newsroom n'échappe pas au soupçon de condescendance, que malheureusement je ressens. Concernant Sorkin, je dirais ceci : il ne fait rien à moitié. À la Maison blanche est un des meilleurs dramas jamais diffusé sur un grand network. Studio 60 est un des plus fascinants échecs que j'ai jamais vus. Ses scénarios pour The Social Network et Le Stratège ne ressemblaient à rien de ce qu'il avait pu faire dans le passé. J'espérais que pour son retour à la télévision, il aurait ainsi rechargé ses batteries. Malheureusement c'est tout le contraire : The Newsroom est un bordel. Fascinant et profondément divertissant parfois, mais un bordel malgré tout.
New York Times
Aussi étrange que cela puisse paraître, The Newsroom souffre du même mal qu'elle dénonce, notamment à propos des chaînes d'infos sur le câble. Ces networks seraient nettement meilleurs si leurs présentateurs cessaient de prêcher et repartaient de la base de leur métier: rapporter des infos. The Newsroom serait nettement meilleure si ses personnages sermonnaient un peu moins et revenaient aux racines de leur métier de journaliste (...) On ne peut pas reprocher à Mr Sorkin de regretter le déclin des chaînes d'infos. Il ose affronter ce problème sérieusement, en évitant soigneusement de tomber dans la caricature habituelle de Jon Stewart ou Stephen Colbert (...) The Newsroom a peut-être raison. Mais sa méthode est mauvaise.
Huffington Post
Le plus gros problème de The Newsroom - et ce n'est pas le seul - c'est que son objectif et sa stratégie narrative sont en complète contradiction. Le résultat en est une série dramatiquement inerte, un bordel exaspérant, un show qui ne propose aucune solution à une distribution étincelante, à moins que vous considériez qu'un programme baptisé "Remettre les gens dans le droit chemin" est une motivation nécessaire pour offrir une tribune à Aaron Sorkin (...) Au final, The Newsroom est le pire véhicule possible pour promouvoir les valeurs et les idées qui animent ces personnages. Avec de tels journalistes, beuglants et bien-pensants, le journalisme n'a pas besoin d'ennemis
New Yorker
Pour le moment, il manque à The Newsroom la vigueur de Studio 60, surtout parce que Sorkin irrigue son drama à travers une structure plus qu'étrange. Plutôt que d'inventer des crises fictives, il situe sa série dans un passé récent, les infos qui défilent sont donc fanées: la marée noire de BP, la montée du Tea Party, la loi contre l'immigration illégale en Arizona... Ce qui ressemblait à un concept innovant a comme conséquence de placer les personnages sur la banquette arrière de l'info, nous disant a posteriori comment ces infos auraient dû être traitées. Et au milieu de tout cela, McAvoy traverse les crises en disant "la vérité à des idiots", tout en reprenant à son compte de véritables scoops - comme les embrouilles politico-financières des frères Koch - dénichés par de vrais journalistes dans la vraie vie, que ces derniers aient travaillé sur papier ou sur le Net. Dans le 4ème épisode, la série injecte un événement dramatique dans la vie de ces personnages, se permettant même d'offrir un montage sur fond de chanson pop, comme savait le faire avant elle Urgences dès qu'un bambin ensanglanté faisait son irruption dans l'hôpital (...) The Newsroom est l'inverse de Veep : la série est tellement naïve qu'elle en devient paradoxalement cynique. Le fantasme de Sorkin est porté par une bande de fiers, de farouches, de brillants journalistes, une élite des médias qui broie ces accusations d'arrogance pour contre-attaquer opiniâtrement. Mais si la narration était plus assurée, la série pourrait parfois prendre des respirations et proposer une vraie structure en drama, et pas seulement des annotations.