Avis Downton Abbey S4

On a l’impression d’être perdus. En fait cette saison tire en longueur, comme la précédente, mais sans les 2 faits marquants. En plus, là où on pouvait espérer du mélo bien géré et un peu de drama on zappe tout. Certes on en voit les conséquences, on a les répercussions et c’est pas totalement squizzé mais quand même. Du reste la croisière continue, les acteurs sont égaux à eux-mêmes (surtout Maggie Smith, la meilleure), musique et ambiance aussi, décors etc suivent la même tendance, donc ça traine un tantinet mais ça se suit sans forcer.
Par contre downstairs ça bouge, entre spoiler: O’brien qui part d’un coup, Carson qui ose sortir de son rôle, Anna qui se fait violer, Mosley qui se retrouve au chômage
là on dépasse la saison 3 mais ça ne contrebalance pas le reste. En l’occurrence je parle des arrivées de Lord Gillingham, Mr Green, Sarah Burning (une institutrice qui ne sait pas se fixer de limites, étrange) et de Rose. Autant de persos agaçants et qui essaient de renouveler l’intrigue, mais qui ne font qu’en baisser l’intensité et la qualité. Si on rajoute les triangles amoureux lourds et rébarbatifs entre Daisy-Alfred et James, ainsi que celui entre Marie et ses prétendants, là on est sur du plombant.
Bref, avec la lettre du prince en plus, cette saison devient franchement mois intéressante que les autres et en garde les défauts, voir même en rajoute. Cela demeure bien, mais clairement la pente est descendante.

Une bonne saison (on se répète à chaque fois, mais la série brille par sa constante qualité, alors répétons-nous avec joie), dont les intrigues passionnent comme un feuilleton à suivre seul, en famille ou entre amis. Le grand coup de théâtre (pour ma part) que l'on suit de près est spoiler: le meurtre du violeur d'Anna Bates
, qui fait quelques vagues du côté dudit Mr Bates... On attend de voir ce que la police dira, ce que les preuves laisseront comprendre, et surtout comment cela se terminera pour ce couple charmant (mes préférés). Très près derrière suivent les intrigues sur Lady Edith ( spoiler: va-t-elle garder son bébé ? Va-t-elle finalement tout avouer et reprendre sa fille au château ? Et où est passé son fiancé ?
), sur la nouvelle femme de chambre de la Comtesse qui cache un lourd passé, sur les galanteries que font deux prétendants à la main de Mary (que le meilleur gagne...). Et bien sûr n'oublions pas les adorables bambins de la famille qui ont bien grandi, et la doyenne (qui est devenue arrière-grand-mère) qui n'a pas sa langue dans sa poche ! On se passionne un peu moins pour l'entreprise porcine que monte Mary, pour le flirt de Tom avec l'institutrice, et pour les cours particuliers que prend la petite commise de cuisine (les moments creux de cette saison, qui tentent d'ajouter des galères supplémentaires à la vie de la maison pour ralentir l'avancement des grandes intrigues, mais on préfèrerait voir aboutir nos grandes questions plus vite à la place de celles-ci...). La Team Bates continue de serrer les dents, le personnage d'Edith prend de l'importance, les nouveaux venus d'Amérique sont très agréables (surtout les grands-mères qui ne se supportent pas !), malgré quelques intrigues secondaires moins palpitantes, la série reste sur sa bonne lancée.

Une quatrième saison au niveau des précédentes (hormis un dernier épisode en demi-teinte) qui apporte son lot d'intrigues géniales et brillamment mises en scène, avec ses décors et costumes toujours aussi superbes, sa magnifique musique et son excellente distribution. Vivement la prochaine.

Les saisons de « Downton Abbey » se suivent et continuent de baisser d'un petit cran à chaque fois. Les intrigues amoureuses de Lady Mary, les petites histoires par-ci par-là notamment du côté des domestiques... Ce quatrième volet manque quelque peu d'envergure, voire d'ambition concernant ce qu'il a à raconter. Après, loin de moi l'intention de cracher dans la soupe, car même une saison mineure des aventures de la famille Grantham reste très fréquentable. Propre, soigné, élégant, avec toujours quelques jolis mouvements de caméra et un charme sachant réellement opérer par moment : la « english touch » continue de fonctionner un minimum, le casting toujours royal et l'humour vachard de Maggie Smith faisant évidemment son effet pour notre plus grand plaisir. Notons enfin un épisode final sympathique mais nettement moins inspiré que celui de la troisième saison... « L'âge d'or » de la série semble clairement derrière elle, ce qui n'empêche pas de passer un moment agréable aux côtés de personnages familiers et souvent attachants : après tout, ça n'est pas si mal.

Je prends définitivement mon temps pour regarder cette série. En tout cas, cette quatrième saison est bonne ; pour l’instant la série est vraiment constante dans sa qualité car le scénario est plaisant et la mise en scène est toujours à la hauteur.

L’histoire arrive à me surprendre après trois saisons ; elle est globalement prenante avec une narration un peu en dent-de-scie ; ce qui fluctue mon immersion dans la saison, notamment les quelques derniers épisodes qui sont lents. Il est vrai que cette saison prend son temps, mais, c’est pour laisser plus de temps au développement des personnages. Cette fois-ci, autant les anciens que les nouveaux ont le droit à une chouette évolution. Malgré un rythme lent, cette saison est bien écrite mais il faut être attentif et faire attention à ne pas s'ennuyer.

Ce qui ne change pas, c’est la réalisation. Elle n'en a pas besoin. La caméra porte toujours un regard très propre et carré sur les séquences ; cela manque un peu de mouvement quand même. Les décors et les musiques restent inchangés ; si ce n’est que les extérieurs sont nettement mieux travaillés et les musiques sont plus présentes et plus nombreuses, donc plus notables. En bref, la mise en scène est toujours aussi qualitative mais manque d’un peu plus d’ambition dans les mouvements malgré une photographie marquée.

Pour l'instant, je recommande cette quatrième saison ; l’histoire devient de plus en plus intéressante et certains aspects de la mise en scène se développent et prennent une place importante.

Pour des raisons peu évidentes, très subjectives et qui me sont propres, j'avoue avoir nettement préféré cette quatrième saison à la précédente. Plus posée, retrouvant cette magie propre à ses débuts, la série britannique la plus reconnue reprend, durant cette quatrième année, de vraies couleurs. En dépit d'une certaine forme de facilité dans le développement linéaire des personnages, en dépit d'un ton résolument bon mono-rythmique, le charme opère dans sa forme d'éternel renouvellement des intrigues. Oui, Downton Abbey n'offre guère d'autres attractions que son bon fonctionnement, le même que depuis ses prémices. Comme on dit, on ne change pas une équipe qui gagne, même si cette équipe souffre parfois, en cœur, d'une baisse de régime.

Bref, on suit avec une certaine admiration cette fresque d'une époque centenaire, ce retour dans un univers bourgeois, servile, dans une Angleterre de nobles et de servants. La reconstitution est remarquable, le rythme soutenu et les intrigues foisonnantes. Au surplus, nous évitons ici les gros basculements un peu téléphonés de la troisième saison. En gros, pas grand chose à jeter même si l'on avoue facilement qu'il s'agit ici d'un divertissement somme toute assez classique. 15/20

La série britannique renaît de ses cendres, au fur et à mesure que les intrigues se déroulent et deviennent plus complexes, mais aussi que les personnages, en particulier les seconds rôles, prennent davantage de l'épaisseur. Racisme, grocesse, deuil, et jeunesse sont au programme de cette seconde saison. Qui outre que de tirer son humour dans le rapport entre le duo Violet/Isabelle représentée par Maggie Smith et Penelope Wilson, tire toute sa fraicheur et son insouciance dans le nouveau personnage de Rose, incarnée avec délice et élégance par une Lily James, profondément touché par ce personnage.

Toujours plongé dans le même univers de magie, avec une bonne reconstitution du monde au 20ème siècle; cependant la suite est un peu décevante spoiler:
je n'ai pas aimé que Marie est des potentiels fiancés. Le premier épisode était magnifique mais le reste était moins bien comparé aux autres. Pour conclure, je dirais que la saison 4 était très bonne mais j'aurais espérer mieux.

Une saison assez particulière. La saison 3 plaçait la barre très haute et son final m’avait laissé complètement abasourdi. Est-ce que la nouvelle saison pouvait concrétiser ? La réponse est oui et non. Non, parce que finalement, je n'ai pas retrouvé l'intensité qui avait été caractéristique de la saison précédente. Certaines intrigues sont particulièrement sombres et/ou dramatiques (le viol d’Hannah, qui en est même révoltant ; la situation de Mosley, la romance d’Edith...), mais on ne retrouve pas la même intensité. J'ai trouvé cette saison un cran en-dessous des autres, même si elle reste d'excellente qualité. L’ambiance bien sûr, toujours aussi admirablement retranscrite (notamment dans l'épisode de Noël), mais aussi les personnages, leurs relations, leurs intrigues.

Tout est vraiment super, mais moins qu'avant. À la longue, les romances commencent à devenir lassante (le triangle amoureux entre Daisy, Alfred et Ivy ; mais surtout tout ce qui tourne autour de Mary, où l'on découvre presque un prétendant par épisode). Les événements de la saison précédente sont exploités mais pas forcément concrétiser comme je l'aurais souhaité. Le casting est en revanche toujours aussi impeccable, Maggie Smith étant une nouvelle fois loin devant (c'est encore elle qui a les meilleures répliques, et de loin). Techniquement, si la musique commence à devenir répétitive, le reste est toujours aussi superbe, que ce soit les décors ou la mise en scène.

Bref, l’impression générale qui ressort de cette saison, c'est qu'il s'agit d'une saison de transition (nécessaire dans ce genre de cas), impression renforcée par le final qui ouvre plusieurs pistes. Ça reste néanmoins d'excellente qualité, mais c'est un brin lassant à la longue. Probablement la moins bonne des 4.

Une saison 4 un peu en-dessous des autres en qualité surtout par le fait que l'épisode de Noël est un brin décevant en se concentrant pour moitié sur une intrigue pas franchement intéressante tournant autour d'une lettre qui pourrait faire sauter la Monarchie britannique, heureusement que l'autre moitié fait un peu plus avancer les choses et annoncent des rebondissements captivants pour la saison 5 notamment pour les personnages d'Edith et de Tom... Ceux autour de Lady Mary sont un peu répétitif, mais dans l'ensemble j'ai hâte de découvrir la saison 5. Bon il faudra juste attendre un peu, Internet et le Streaming faisant certes beaucoup de miracles mais pas celui de diffuser des choses pas encore tournées...

Toujours un vrai délice l'épisode "spécial noêl" est un véritable feu d'artifice qui nous ouvre les portes sur une saison 5 pleine de surprises... vive Dowton Abbey

Une première saison un peu trop "tout est bien qui finit bien" mais ce n'est plus le cas dans la saison 2 et 3, ce qui les rendent horriblement prenantes et géniales ! Malheureusement, j'ai trouvé que ça retombait dans la saison 4, que cette saison était beaucoup moins prenante... En plus, y a que 8 épisodes dans la saison 4 ! **déçue**

Une année à attendre avant la saison 5 !

Série américano-anglaise, mes craintes après la saison 3 se confirme Fellowes pour complaire au amerloques à mis la dose sur le pathos le bla-bla et " l'action " dommage !

Épisode 1 : La Succession

Février 1922. Le jour se lève sur Downton et un vent de panique souffle: Me O'Brien a filé dans la nuit pour se mettre au service de Susan Flintshire, après sa précédente proposition. Pendant que tout le monde s'indigne de ce comportement - alors que Rose loge à la Maison -, Mary semble complètement extérieure à tout, continuant de porter le deuil de Matthew - alors que cela fait six mois - malgré les efforts d'Anna. Elle refuse même tout contact avec son fils, le qualifiant d'orphelin. Cet état préoccupe Robert et Tom, d'autant plus qu'ils doivent trouver un moyen pour gérer l'argent, le petit George étant celui qui possède les droits de gestion du gros de la fortune. Aussi, Robert se demande s'il ne serait pas préférable qu'il soit l'actionnaire des parts du bébé.

Thomas prend rapidement la nounou en grippe lorsqu'elle lui dit de manière condescendante de ne pas toucher les enfants sans sa permission. Ainsi, voulant se venger d'elle, il rapporte à Cora qu'elle a une fois laissé les enfants seuls à l'étage. MrMolesley peine à trouver un nouvel emploi depuis et son pied-à-terre interminable dans la Maison gène Carson. Edith va voir comment se sent Isobel, toujours désemparée par la mort de son fils, tandis que Rose décide de publier une annonce pour engager une nouvelle domestique, qui finit par attirer l'attention d'Edna, ancienne servante d'une courte période à Downton et ayant flirté avec Tom.

Le jour de la Saint-Valentin arrive et des cartes s'échangent entre les différents couples. Ivy est ainsi intriguée par le comportement de Jimmy car elle pense qu'il lui en a envoyé une. Edith part à Londres pour un rendez-vous avec Gregson, mais son humeur est quelque peu ternie par ce dernier qui lui propose de venir habiter en Allemagne avec lui afin que son divorce puisse être légal. Préoccupée par ses refus d'emplois, Violet propose à MrMolesley de venir servir à un repas d'une de ses amies qui cherche un nouveau majordome. Mais son propre valet, qui pense qu'elle veut le remplacer, sabote les efforts de Molesley. Me Patmore est déconcertée lorsque Cora fait acheter un mixeur, se demandant si bientôt ceci sonnera la fin des cuisinières. De son côté, Me Hughes fouine dans les affaires de Carson lorsqu'il rejette une lettre venant d'un ancien camarade de théâtre, qui vit désormais dans un foyer de pauvres. Elle décide ainsi de demander de l'aide à Isobel afin de le loger chez elle. Ceci fait sortir Isobel de son chagrin.

Tom, inquiet de l’insensibilité de Mary, demande à Carson de l'aider afin qu'elle sorte de son chagrin et pour cela, elle doit s'intéresser aux affaires du domaine. Mais Mary prend très mal ce degré d'impair et lors du diner, alors que Violet lui conseille de se reprendre pour le bien de George, elle se met en colère sur le fait que tout le monde ne cesse de la pousser. Jimmy, pour ennuyer Alfred, invite Ivy au pub, mais elle finit par rentrer complètement saoule. Rose et Cora partent s'entretenir avec Edna et elle finit par obtenir l'emploi. Lorsque Me Hughes l'apprend, elle en est outrée et prévient Tom et Carson: ce dernier dit qu'ils ne peuvent rien avouer de la faute commise par Edna envers Tom, vu la situation émotionnelle déjà délicate de la famille.

Voulant vérifier les déclarations de Thomas sur la nounou, Cora va discrètement l'observer lors du coucher des enfants et est choquée lorsqu'elle l'entend traiter Sybbie de "bâtarde". Elle la renvoie donc immédiatement. Voulant en terminer une bonne fois pour toutes avec ces histoires, Me Patmore demande à Alfred de dire la vérité à Daisy: c'est lui qui a envoyé la carte à Ivy, non Jimmy. Interpelée par le comportement de Robert qui lui dit sans cesse de se reposer, Mary va voir Carson pour s'excuser et finit par pleurer dans ses bras, laissant aller son chagrin. Elle se relève ainsi et vient participer au repas prévu pour discuter du domaine avec les riverains, à la joie de Tom et au grand dam de Robert.

Plus les saisons passent et plus nous sommes ravis de retrouver nos personnages et le domaine de Downton Abbey. Malgré une petite lenteur cette saison et après spoiler: le départ de plusieurs personnages importants
, maîtres et valets ont chacun leur histoire et chacun leur évolution. L’atmosphère également évolue et ce n’est pas pour nous déplaire. Dès la première minute de la saison 4, le ton est donné : le changement est arrivé sans perdre le charme et l’authenticité qui fait que cette série est ce qu’elle est.

Des scénarios toujours autant excellemment bien écrit. Nous commençons dans une atmosphère figée dans le temps et dans le deuil pour finir par revivre et reprendre le goût de la vie comme les personnages. Les costumes sont comme leurs personnages, ils se métamorphosent et sont de plus en plus travaillés, de plus en plus nombreux et de plus en plus éblouissant. Et c’est toujours avec grand plaisir que nous retrouvons les magnifiques décors avec spoiler: l’inédite chance de découvrir et visiter Londres dans les années 1920.


Cette série ne pourrait être aussi délicieuse sans son casting, toujours à la perfection et à la charmante diction. Nous remarquerons encore une fois le travail succulent de la grande Maggie Smith dans son rôle de Comtesse traditionaliste au grand cœur et aux répliques cultes qui volent la vedette à chaque apparition. Mention spéciale cette année à Joanne Froggatt qui tire son épingle du jeu, comme toujours adorable et extraordinaire dans le rôle d’Anna, spoiler: elle nous impressionne dans cet atroce drame que son personnage subit
. Bien sûr nous mettons un 5 étoile pour ce merveilleux casting.

Encore une fois, Downton Abbey aura réussi à nous charmer, nous captivé cette année et nous sommes (encore et toujours) déçus de la (trop) courte durée des saisons.