"What shoul I do, Merlin ?"
Reprenant l'ambiance sombre et mystérieuse des derniers épisodes de la saison précédente, cette quatrième commence un an plus tard mais en poursuivant directement la narration là où elle s'était arrêtée. Si on s'est fait aux anachronismes, il est en revanche plus difficile de supporter les erreurs scénaristiques flagrantes : le premier épisode s'ouvre ainsi sur la fête de la Samain et les arbres sont toujours en feuilles. On mettra ça sur le manque de moyens déjà observé lors des saisons précédentes, notamment dans les effets spéciaux dépassés ou la réutilisation de décors (villages, maisons, châteaux, ruines, etc.)
Les personnages ont pourtant mûri (Arthur passant épisode après épisode l'épreuve de l'humilité), voire certaines images, et la dramaturgie s'accompagne d'un humour plus adulte aussi, tantôt absurde, encore, tantôt noir, tantôt même typiquement british à quelques reprises, ce qui est proprement jouissif.
En résumé, on peut dire que la série gagne ici en maturité et en intériorité ce qu'elle perd en grotesque, même si les ficelles scénaristiques restent souvent prévisibles et redondantes.
"Could you, please, shut up ?"