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Lyah
351 abonnés
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Critique de la série
5,0
Publiée le 11 août 2023
Pépite ! Une série passionnante sur le scandale des opioïdes aux Etats-Unis dans laquelle sont exposées les différentes étapes de la création puis de la prescription et des conséquences dévastatrices de ces puissants anti-douleurs. Une réalisation rythmée et de qualité, ainsi qu'une interprétation impeccable. Uzo ADUBA dans le rôle principal livre ici une prestation exceptionnelle. A voir absolument !
"Painkiller" diffusé sur Netflix est une mini-série américaine qui fait froid dans le dos. En effet la série qui s'inspire de fait réels revient sur l'origine et les conséquences de la crise des opiacés aux Etats Unis dans une histoire prenante de bout en bout avec des excellents acteurs mention spéciale à la performance sublime de Uzo ADUBA, on ne peut que ressentir que de l'injustice et de la révolte devant tant d'impunités commis par l'empire Sackler et le système américain responsable de 500.000 décès par overdose aux Etats-Unis, à voir.
Cette folie furieuse des opioïdes qui est associée bien souvent aux États-Unis, mais qui sévit partout dans le monde, notamment en France.
L'oxycodone est de l'héroïne en cachet. Prescrit a la base pour le traitement des fortes douleurs et de certain cancer, ils permettent de les endormir le temps de quelques heures puis c'est l'escalade, l'effet s'atténue et il faut en reprendre pour à nouveau etre bien.
Au debut du traitement plus aucune douleur, on revi vraiment, cette sensation d'euphorie permanante qui nous envahi, un apaisement constant, la sensation d'être dans du coton de la soie. Egallement une sensation d'invincibilité et de toute puissance car vous ne ressentez plus le poids de votre corp et les contraintes qui vont avec.
Puis viens le moment où il faut en reprendre d'avantage afin de retrouver le même effet qu'au départ, et c'est ainsi que ce médicament est très dangereux. Les risques d'overdose sont énorme. Sans kit de naloxone les risques de survie sont minces.
Trop de médecin prescrive ça comme si c'était un antidouleur soft comme le tramadol ou la codéine qui sont déjà costaud pour celui qui n'en a jamais pris.
Loxycodone ou oxycontin fait des ravages sur l'organisme. Il faut vraiment arrêter cette épidémie de prescription par ces médecins. Que le gouvernement réagisse.
Oxycon un opiacé légalisé qui a fait tant de dégâts aux États Unis, après la série Dopesick remarquable avec M Keaton parfait, la version Netflix qui dénonce une nouvelle fois les mécanismes de cette mécanique implacable avec une très bonne distribution. Bien joué et scénarise cette série est presqu aussi addictive que son médicament denonce, heureusement sans dégâts pour la Sante. Un autre intérêt de la série c est qu elle met a jour le triste statut du procès contre la famille Sackler, propriétaire de la néfaste société Purdue.
C'est cocasse qu'une série qui parle de l'addiction de l'Amérique à l'oxycontin soit aussi addictive 😉 à voir absolument, la narration et la photographe sont superbes
Je viens de lire un avis disant que cette série était une pâle copie de Dopesick. Je pense que c'est l'inverse. Elle l'enterre sur différents points, Taylor Kitch est parfait tout comme l'ensemble du casting. Pour ceux ayant aimé Friday Night Lights, vous allez vite sentir les points communs vu que le réalisateur est le même. Bref, une très bonne série sur Netflix, c'est rare donc faut en profiter !
Cette série n'est pas mal mais un peu trop romancée. Sur le même sujet, la série Dopesick est vraiment excellente, la mise en scène est bien meilleure, tout comme les acteurs.
Pâle copie de la série Dopesick. La réalisation est à peine correcte et le casting anecdotique. À réserver aux passionnés du sujet, pour les autres, privilégiez la série Dopesick qui est bien plus percutante.
Après Dopesick, on retrouve l'histoire terrible de la crise des Opioïdes aux USA dans cette mini série signée Netflix. Que dire si ce n'est que c'est du Netflix pur jus. Dopesick a eu, entre autre, la qualité de poser l'histoire (cette histoire !!) sous l'angle de l'honnêteté, sans fioritures, sans musique entraînante ni tout le côté superficiel que nous sert Netflix et qui n'apporte absolument rien, voir pire, donne l'impression que c'est une fiction (voilà peut être pourquoi à chaque épisode il faisait un rappel sur le fait que c'est une histoire vraie). Pour ceux ou celles, qui souhaitent ressentir l'atrocité de ces centaines de milliers de vies prisent par Perdue et les SAKLER, voyez Dopesick.
Mini-série très réussie. Sujet grave, des acteurs excellents, une photographie soignée et une mise en scène très surprenante. Vue d'une traite. A voir ! 4/5 !!!
Revenant sur la plus grande crise des opioïdes qu’ont connu les Etats-Unis, la mini-série "Painkiller" sur Netflix offre une nouvelle exploration du drame après "Dopesick". Avec une comparaison inévitable avec cette dernière, la série Netflix plus condensée avec seulement six épisodes se révèle forcément moins profonde que sa prédécesseuse. Cependant, "Painkiller" n’en reste pas moins une histoire captivante, qui nous permet de (re)plonger au cœur de cet effrayant scandale et l’ampleur de ses conséquences. La série offre des solides performances d'acteurs à l’image de Uzo Aduba et surtout de Taylor Kitsch dans le rôle d’une des victimes devenue dépendante. En définitive, ce n’est pas aussi réussi que "Dopesick", mais cette mini-série mérite qu’on s’y intéresse surtout pour son sujet. - 14,5/20 Critique sur Painkiller (série) Vue du 14 au 25.08.2023 sur Netflix
Série intéressante sur le monde de la pharma et du capitalisme. Cette série ne fait que confirmer ce que l'on sait déjà, à savoir : personne ne gagne jamais contre la puissance de l'argent.
C'est plutôt bien joué avec quelques scènes intéressantes. L'histoire de Glen Kryger (joué par l'excellent Taylor Kitsch) montre à la perfection la dépendance à l'OxyContin (toujours en vente en Suisse); le chemin qui mène du paradis à l'enfer.
Cette série a le grand mérite de révéler et de dénoncer une affaire trop méconnue des Français ; celle des malversations d’un laboratoire pharmaceutique américain « Purdue Pharma » lequel, au bord de la faillite, va accéder au statut de « Big Pharma » grâce au succès de son nouvel opiacé (l’Oxycontin) vendu comme le premier médicament antalgique à effet prolongé et non addictif.
A cette fin son PDG Richard Sackler ne va pas hésiter à soudoyer un membre de la FDA responsable de la délivrance de l’AMM (Autorisation de mise sur le marché) et constituer une armée de commerciaux sans scrupules, souvent de jeunes et jolies femmes chargées de séduire et convaincre les médecins de prescrire sans retenu l’oxycontin pour traiter la douleur en mettant en avant sa totale innocuité.
Autant le dire tout de suite, cette série est une déception comparée à « Dope Sick » qui traite du même sujet. Ici, le parti pris fut de créer une opposition dans le traitement des 3 arcs narratifs principaux : D’une part, l’approche consacrée à la famille Sackler propriétaire de la compagnie, est traité sur un ton badin et parfois onirique, quand les 2 autres, font preuve du plus grand sérieux ; à savoir l’équipe du FBI chargée de mener l’enquête et d’autre part celle d’un patient lambda, victime du médicament et qui va illustrer le parcours typique vers l’addiction conduisant à une déchéance totale. De fait on va ressentir un certain malaise, une distanciation causée par le déséquilibre permanent entre les différentes histoires. Des lors, on regardera passif cette série, loin de l’implication et la tension ressenties dans « Dope Sick » !
A voir néanmoins car ce que l’on apprend sur les labos est édifiant.