La bande-annonce étonnait par son originalité, son côté rétro en pleines années 80, et cette femme au foyer mal dans sa peau qui passe son mal être dans la malbouffe, interprétée par la talentueuse Rose Byrne.
Et la première chose que je remarque, c’est que l’Amérique des années 80 n’est jamais mis en valeur, ni en bien, ni en mal. Il aurait été tellement façile d’utiliser cette période comme matériau pour l’humour, installer une ambiance unique à l’image de Stranger Things, mais non.
Un autre gros point noir, est de filmer les acteurs avec la caméra à 10cm de leur visage. Ce n’est pas un western! On vire le cadreur sur le champs!
La série devient vite imbuvable avec ses innombrables monologues intérieurs du début à la fin de l’épisode. Revoyez l’usage de la voix-off d’Harley Quinn (Birds of Prey, 2020), c’est à ça que ça aurait dû ressembler.
L’intrigue est à peu près inexistante, avec cette histoire de lancement en politique du mari, un inconnu, et le fait que sa femme qui se met à l’aérobic, deux non-évènements.
Même l’usage de la musique est ratée, où est passé la vibe des années 80, bon sang?
En rallye, on appelle ça une sortie de route.