La Flamme : secrets de tournage

La Flamme est librement adaptée de la sitcom Burning Love, produite par Ben Stiller en 2012, qui parodie l’émission de télé-réalité "Le Bachelor". Toutefois, Jonathan Cohen a pris quelques libertés vis-à-vis de la version originale. "Burning Love date quand même d'il y a sept ans. Il a véritablement fallu réadapter la série aux mœurs d’aujourd’hui. Nous avons notamment ajouté deux épisodes qui n'existaient pas. Les personnages d'origines étaient extraordinaires, donc nous les avons conservé. Ce qui a changé, ce sont les situations, les vannes. Nous avons aussi gardé des candidates qui sont très vite éliminées dans la version originale, pour les amener là où on voulait nous.", a-t-il exprimé au micro d’Europe 1.

A l’origine, Jonathan Cohen ne souhaitait pas incarner Marc, le fameux célibataire à la recherche de l’amour. C’est la chaîne Canal+ qui a insisté afin qu’il incarne ce rôle, pour lequel l’humoriste a dû perdre 8 kilos. "J'ai un problème de poids depuis toujours. Et je me suis dit : 'Je suis obligé de faire attention, je suis quand même censé jouer quelqu'un d'immensément stupide, si en plus, il n'est pas un peu joli, là on va avoir du mal à croire que les filles sont folles de lui’.", a-t-il révélé au micro d’Europe 1.

Comme l’a souligné Jonathan Cohen au cours d’une interview à Télé-Loisirs, l’un des défis de la production était de dénicher le décor principal de la série : "C’était très important pour nous. Comme la plupart des comédiennes avaient beaucoup de projets, mais sont aussi des mères de famille, on ne pouvait pas tourner à l'étranger et il fallait qu'on tourne dans une maison qui en jette pas mal. Elle devait correspondre à l'idée que l'on se fait de la télé-réalité, et non pas à un monde de cinéma fantasmé." C’est à Issy-les-Moulineaux qu’a été trouvée la maison idéale, qui a ensuite été transformée afin de ressembler à une vraie villa de télé-réalité.

Si Jonathan Cohen a réussi à réunir un casting cinq étoiles pour son projet, c’est notamment grâce aux amitiés qu’il entretient avec de nombreuses comédiennes. "C’est toujours un peu risqué de travailler avec des proches, mais, par chance, cela a fonctionné tout de suite entre nous.", a-t-il avoué à Madame Figaro. Quant à l’attribution des rôles, elle s’est plutôt déroulée avec pragmatisme. "Certaines ont choisi mais on s'est surtout adapté aux disponibilités de chacune. Car il y a des personnages qui n'ont qu'un ou deux jours de tournage et d'autres beaucoup plus. Comme certaines avaient d'autres projets, elles ne pouvaient pas jouer le personnage dont elles rêvaient ou que nous, nous rêvions qu'elles fassent. Mais au final, toutes ont été très heureuses de leur rôle.", a conclu Jonathan Cohen lors d’une interview accordée à Télé-Loisirs.