La série s'installe gentiment au Mexique en saison 1 et si Félix Gallardo, comme ce séquel, n'ont pas les épaules de Pablo en leur début, l'évolution nous donnera tors avec une vraie tonalité sur l'ensemble. Les épaules basses et la tête perchée, le patron fini par donner le ton et l'intrigue, un réel coup de fouet sur deux premières saisons enflammées.
Par la suite, et en conclusion explosive, exit Félix Gallardo et la fédération des Cartels. L'agent de la DEA au Mexique, Walt Breslin, fait face à une guerre ouverte entre clans. Et certains règlement de comptes vont contrebalancer de façon anarchique, mais exemplaires côté rythme, certaines instances journalistiques bien senti.
Une saison 3, à l'image du Narcos original, qui prend une tournure différente. Années 90, nouvelle redistribution des cartes, nouveaux personnages et un pendant politique toujours incontestable. Des changements côté co-showrunner qui n'ont pas entaché cette dernière saison. La série, pleine de véracité et de positionnement, aura prouvée au cours de ses 6 saisons qu'elle est, sans aucun doute, l'une des meilleures jamais retranscrites.