Mon compte
    Black Lightning
    Anecdotes, potins, actus et secrets inavouables autour de la série "Black Lightning" et de son tournage !

    Les origines de Black Lightning

    A l’origine, DC Comics envisage de créer Black Bomber, un raciste blanc se transformant en super-héros noir lorsqu’il se retrouve sous pression. Jugé malavisé, le concept est finalement abandonné, d’autant plus que le rédacteur en chef ayant approuvé Black Bomber quitte la compagnie. L’éditeur approche alors le scénariste Tony Isabella, connu pour son travail sur "Luke Cage" chez Marvel, qui parvient à les convaincre de remplacer Black Bomber par Black Lightning, un ancien décathlonien et méta-humain dont les pouvoirs sont liés à la manipulation de l’énergie électrique. Associé à l’auteur et dessinateur Trevor Von Eeden, il développe alors les aventures du premier super-héros noir de l’univers DC Comics sur 11 numéros, à partir d’avril 1977 jusqu’à l’implosion de la maison d’édition l’année suivante. Si Black Lightning continue à faire des apparitions aux côtés de Batman ou de la Justice League, il faut attendre 1995 pour qu’une nouvelle série lui soit exclusivement consacrée, toujours écrite par Tony Isabella, sur des dessins d’Eddy Newell pendant 8 numéros, puis sur ceux de l’australien Dave de Vries, pour 5 numéros supplémentaires avant annulation. Enfin, une édition limitée intitulée Black Lightning : Year One, écrite par Jen Van Meter et illustrée par Cully Hamner, a été publiée en 2009.

    Genèse du projet de série télé

    En septembre 2016, après de multiples stades de développement, Warner Bros. Télévision propose Black Lightning à plusieurs chaînes. Le projet tombe alors entre les mains de la Fox, qui s’engage à produire un pilote, avec le co-créateur Salim Akil à la réalisation. Finalement, le network change d’avis en invoquant une grille de programmes déjà conséquente. Au début d’année 2017, Black Lightning semble alors intéresser la CW - déjà diffuseur de nombreuses séries DC Comics - qui préfère abandonner le scénario de la Fox pour en réécrire un autre. Satisfait du travail de Salim et Mara Brock Akil, le directeur de la chaîne commande ensuite officiellement les 13 épisodes de la série au mois de mai.

    Une collaboration fructueuse

    Salim et Mara Brock Akil se rencontrent en 1996, sur le tournage de la sitcom Moesha. Ils se marient trois ans plus tard, créent Akil Productions et collaborent ensemble sur de nombreux projets, dont Girlfriends, SparkleThe Game et Being Mary Jane. Si Black Lightning est leur premier show de super-héros, il partage des thématiques chères aux deux créateurs, en l’occurrence la vie quotidienne et familiale des afro-américains aux Etats-Unis.

    Greg Berlanti, parrain de Black Lightning

    Chapeautant déjà les séries DC Comics de la CW - Arrow, FlashLegends of Tomorrow et SupergirlGreg Berlanti assure à nouveau le rôle de producteur délégué sur Black Lightning. Toutefois, il se compare davantage à un consultant auprès des deux créateurs : "Black Lightning revient avant tout à Mara et Salim [Akil], qui sont extrêmement talentueux. Le studio m’a simplement désigné comme leur parrain, puisque ce genre est nouveau pour eux." Le couple a donc pu profiter de l’expérience de Greg Berlanti et bénéficier de précieux conseils, comme l’a retenu Salim Akil : "Ce que ces séries font très bien, c’est vous embarquer dans un voyage en crescendo. Souvent, dans ma manière de raconter des histoires, j’alternais entre drame et comédie, vers une résolution. Ici, nous avançons en crescendo."

    Une série indépendante de l’Arrowverse

    Le Président de la chaîne CW, Mark Pedowitz, a annoncé que Black Lightning ne ferait pas partie de l’Arrowverse - l’univers fictionnel partagé entre les séries Arrow, FlashLegends of Tomorrow et Supergirl. Un choix qui peut notamment se comprendre d’un point de vue logistique, puisque contrairement aux autres séries DC Comics, Black Lightning est tournée à Atlanta et non à Vancouver. Toutefois, le co-créateur Salim Akil n’a pas tiré un trait définitif sur cette possibilité, si bien que Mark Pedowitz a ainsi ajusté son propos en déclarant que "si les showrunners souhaitent faire un cross-over, ce sera leur décision et leur responsabilité."

    Un personnage principal noir sur la CW

    Si Luke Cage a ouvert la voie sur Netflix en 2016, Black Lightning devient le premier protagoniste noir d’un show de super-héros sur la CW. Son interprète, Cress Williams, s’est d’ailleurs senti très honoré de faire partie d’un tel projet : "Lorsque j’ai vu les deux premiers épisodes, ça m’a ému. C’est une série historique dans tous les sens du terme." En effet, si les comics ont été précurseurs dès les années 60-70, Hollywood a mis plus de temps à se rattraper quant à la représentation de la société dans sa diversité. "En 1977, Tony Isabella a pu s’exprimer comme il voulait, mais si on y réfléchit, c’était encore le point de vue d’un homme blanc. (…) C’est une chose merveilleuse que de voir Wonder Woman réalisé par une femme. Cela a une influence sur le personnage, l’histoire, les nuances du film. C’est la même chose pour Mara et moi sur Black Lightning.", commente Salim Akil à ce propos. Agé d’environ 13 ans lorsque Black Lightning a été publié, le co-créateur souhaite engendrer un sentiment d’identification chez les jeunes générations : "Ce que j’espère surtout, c’est de pouvoir voir à Halloween, des petits afro-américains déguisés en Black Lightning, en Thunder ou en Lightning. J’aurai le sentiment d’avoir influencé notre culture de manière positive. Si cela arrive, j’aurai accompli ma mission."

    Une série ancrée dans la réalité

    Si Black Lightning se différencie des autres shows DC Comics, c’est surtout par son ancrage dans la réalité, comme l’explique Cress Williams : "Ici le conflit n’est pas nécessairement celui de sauver le monde ou de se battre contre des extraterrestres. La série se penche davantage sur les problèmes réels et quotidiens d’une ville, d’un quartier : la drogue, la corruption, le port d’armes, la violence policière, l’oppression qui existe quand on vit en dessous du seuil de pauvreté." Des thématiques qui font évidemment écho à l’actualité politique et sociale de l’Amérique de Trump.

    Un drame familial

    Avant de se pencher sur l’aspect fantastique et super-héroïque, Salim et Mara Brock Akil ont d’abord conçu Black Lightning comme un drame familial, centré autour de la figure paternelle. En effet, le héros Jefferson Pierce cherche avant tout à protéger les personnes qu’il aime, dont ses deux filles, Anissa et Jennifer. Un rôle de père responsable au sein d’une famille afro-américaine, dont l’absence récurrente à la télévision a notamment été déplorée par l’acteur Sterling K. Brown, alors récompensé d’un Emmy Award pour sa performance dans This is Us. Un point de vue partagé par Nafessa Williams, interprète de la fille aînée de Black Lightning : "C’est vraiment nécessaire de montrer un aspect positif d’un père noir. On voit généralement beaucoup de femmes noires gérer le foyer, mais c’est important de montrer que des hommes le font aussi."

    Un super-héros sur le retour

    Contrairement à de nombreuses histoires de super-héros, Black Lightning se démarque en s’éloignant de l’origin story habituelle. Jefferson Pierce n’est pas un adolescent qui découvre ses pouvoirs, mais un quarantenaire ayant raccroché son costume depuis plusieurs années, qui se voit dans l’obligation de ré-endosser son identité secrète pour protéger ses filles, alors même que celle-ci lui a coûté son mariage. Un dilemme qui intéressait particulièrement Salim Akil : "Ces pouvoirs sont-ils une bénédiction ou une malédiction ? C’est ce que je souhaitais explorer."

    Une super-héroïne lesbienne

    Conscient que la représentation LGBT dans une série ou un film de super-héros est très rare, Salim Akil a toutefois tenu à respecter les comics et l’homosexualité pleinement assumée du personnage d’Anissa Pierce : "Je ne voulais pas qu’il y ait un épisode spécial là-dessus. Nous avons juste commencé une scène où Anissa est au lit avec sa petite amie et où leur discussion ne tourne pas autour de leur sexualité, mais plutôt sur ce qu’elle traverse, sur ce qu’elle ressent." En effet, le co-créateur a préféré s’attarder sur la découverte des propres pouvoirs de Thunder, que sur son orientation sexuelle.

    Un personnage entre raison et pulsions

    Cress Williams (déjà vu dans Friday Night Lights et Hart of Dixie) aborde l’interprétation de son personnage comme celle de deux personnes différentes : "Il y a Jefferson Pierce. Et il y a Black Lightning. Malcolm X et Martin Luther King en un seul homme." Le héros est en effet partagé entre un désir de non-violence d’une part, et une colère électrique d’autre part. Une dualité à laquelle le comédien s’identifie fortement : "De manière troublante, j’ai l’impression d’être comme lui. La famille, l’éducation… Beaucoup de ses idéaux résonnent en moi. Les gens me voient plutôt comme quelqu’un de cool, mais je peux changer du tout au tout si je suis témoin d’une injustice. Surtout si cela concerne ceux que j’aime. Là, je deviens très protecteur."

    Le costume

    Même si le costume classique en Lycra fait une apparition au cours de la série, Black Lightning en possède ici un plus moderne, créé par Laura Jean Shannon, qui a notamment déjà travaillé sur Iron ManScott Pilgrim ou encore Preacher. Par ailleurs, contrairement au masque traditionnel des super-héros, Black Lightning possède des lunettes spéciales qui le protègent de ses explosions électriques. Endosser cet équipement est un rêve devenu réalité pour l’acteur Cress Williams : "C’est assez incroyable. J’étais super excité. Lorsque j’ai enfilé le costume pour la première fois, ça a réveille l’enfant en moi : je me sentais plus grand, j’avais l’impression que je pouvais traverser les murs !"

    Du bad guy au super-héros

    Pour l’anecdote, Cress Williams a déjà joué dans l’univers DC Comics le temps d’un épisode de Loïs et Clark, en 1996. Il prêtait alors ses traits au Baron Sunday, magnat du crime organisé et ennemi de Superman.

    Black Lives Matter

    Lancée le 16 janvier 2018 aux Etats-Unis, Black Lightning est toujours en cours de diffusion lors de la sortie en salles du film Black Panther, dédié au premier super-héros afro-américain de l’univers Marvel (créé en 1966). A l’instar de la série, le long-métrage possède une distribution majoritairement composée de comédiens noirs, respectivement portée par Cress Williams et Chadwick Boseman. Embrassant le mouvement populaire Black Lives Matter, ces deux oeuvres partagent également un genre hybride, entre divertissement fantastique et fresque familiale.

    De musicien à acteur, il n’y a qu’un pas

    Pour incarner les antagonistes de Black LightningSalim et Mara Brock Akil se sont tournés vers des artistes musiciens d’origine. En effet, le rappeur américain "Krondon", membre du groupe de hip-hop Strong Arm Steady, a été choisi pour incarner le leader du gang des 100, Tobias Whale. De son vrai nom Marvin Jones III, il présente d’ailleurs la particularité d’être atteint d’albinisme tout comme son personnage. Enfin, les créateurs ont fait appel à la chanteuse récompensée aux Grammy Awards, Jill Scott, pour prêter ses traits à la diabolique Lady Eve. La jeune femme, qui avait déjà travaillé sur Girlfriends et Being Mary Jane, a également été vue dans L'agence n°1 des dames détectivesPourquoi je me suis marié ? et Get On Up.

    Les secrets de tournage des series les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • Les Bracelets rouges
    • The Rookie : le flic de Los Angeles
    • Demain nous appartient
    • True Detective
    • Game of Thrones
    • American Horror Story
    • Ici Tout Commence
    • Good Doctor
    • HPI
    • The Walking Dead
    • Sherlock
    • Grey's Anatomy
    • Peaky Blinders
    • Stranger Things
    • Le Bureau des Légendes
    • Breaking Bad
    • Gossip Girl
    • The Handmaid’s Tale : la servante écarlate
    • No Man's Land
    • Validé
    Back to Top