Stranger Things, c'est canon !
Lorsque le volume 1 de la saison 4 est sorti (les 7 premiers épisodes sur 9), je l'attendais tellement que je l'ai regardé d'une traite car je ne pouvais pas m'arrêter: Ses mécanismes fonctionnent sur moi et il est très, très généreux (les 6 premiers épisodes de la saison durent chacun un peu plus d'une heure et le septième a la durée moyenne d'un film - sans parler des deux derniers épisodes qui arrivent en juillet, le dernier dure plus de 2 h), là où les 3 premières saisons de la série l'étaient déjà beaucoup.
Il y a quelques mois, j'ai écris un texte à propos d'une autre série Netflix: La Casa De Papel.
Le contraste entre ces deux programmes est flagrant: Stranger Things réussit là où cette série n'a sû le faire, nous proposant un récit dont les enjeux tiennent sur la longueur.
Devant Stranger Things, je ne suis jamais frustré par ce que je vois: Je ne m'ennuie aucune seconde, et ce, depuis le tout début de la série (même devant la saison 2 qu'une partie des fans du show trouvent en deçà des autres saisons en terme de qualité, mais qui propose simplement quelque chose de différent de la saison 1 et qui, en soi, est homogène avec le reste de cette histoire dans sa globalité), je m'attache aux personnages et suis convaincu par les effets spéciaux qui sont bien plus que déments (heureusement que la série est produite par Netflix) et qui, par conséquent, ne me font jamais sortir de ma suspension d'incrédulité, et donc oui, sans avoir vu énormément de séries (mais ayant vu des séries très, très réussies), je peux affirmer que rarement, sur 4 saisons entières, un programme m'aura autant tenu en haleine, ce qui est très prometteur pour la suite, sur tous les plans, et qui, dans tous les cas, fait de Stranger Things non pas un programme raccoleur et singeant les années 80 (et désormais 90) en surexploitant une époque qu'une majeure partie du public de Stranger Things ne vivra jamais - ce qui est l'avis de beaucoup de gens -, mais bien l'une des séries dont je me souviendrai toujours (au moins autant que Black Mirror), car loin de tourner en rond, elle se donne les moyens de ses ambitions (raison pour laquelle elle fédère autant).
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