Avis Trepalium

Dommage. Pourtant la série a été bien vendue par Arte, pourtant à l'énoncé du sujet ça fleurait bon la dystopie corrosive...mais faute à ne mise en scène bien kitch comme seul le PAF en a le secret, tout tombe à plat.
Pas mal d'écueils étaient très facilement évitables. Peut-on par exemple arrêter en 2016 d'avoir dans les séries de science-fiction de la technologie futuriste qui fait "blip" "blong" avec des voix de synthèse enregistrées dans le fond d'une cuvette de WC ? La vision contemporaine du futur a depuis longtemps dépassé celle de Star trek.
Peut-on aussi arrêter de pondre des répliques que personne ne prononce dans la vraie vie et qui donnent l'air aux acteurs d'ânonner la pièce de théâtre d'un spectacle de fin d'année de CM2 ?
Trepalium, c'est l'embryon d'une série américaine ambitieuse confié aux réalisateurs de Louis la Brocante.

L'idée est vraiment originale et intéressante mais il y a un malaise. Grosse disparité entre ceux qui jouent correctement leur rôle et ceux qui hachent leurs phrases et débitent leur texte au lieu de le faire vivre. Or ces derniers sont nombreux, par exemple, des acteurs comme Robit Ellkabetz ou encore Pierre Deladonchamps qui sont des catastrophes dans la plupart des scènes. Le plaisir du spectateur est gâché par ces piètres interprétations. Ceci dit, il est possible que cela vienne aussi en partie de ce que les scénaristes leur font dire ou aussi de la réalisation. Toujours est-il que c'est un défaut majeur et un gros handicap pour cette série car on n'arrive pas du tout à entrer dedans. Cette fois-ci, on ne peut, nous autres francophones, incriminer l'incompétence de la société de doublage...

La bonne surprise vient du monde des actifs, glacial, aux décors épurés (proche du film « Bienvenue à Gattaca »). Le jeu sobre voire mécanique des travailleurs est à l’image de leur vie. J’aime l’idée qu’il n’y a pas de paradis. Car si les actifs ont accès à tout, ils n’en profitent pas tant ils sont chronométrés, stressés (peur du licenciement synonyme spoiler: de transfert dans la zone… ou de suicide).
Avec ou sans travail les individus sont malheureux pour des raisons opposées. La série passe heureusement plus vite sur le monde moins intéressant des non-actifs. Les gamins et les activistes ne sont pas bons acteurs. C’est surtout le sort, pas si enviable que ça, des zonards employés-solidaires qui m’a passionné. Les choix cornéliens auxquels sont confrontés les principaux protagonistes font réfléchir. Les manipulations gouvernementales sont abjectes. Sinon, la réalisation volontairement austère relève plus d'un choix artistique que d'un manque de moyens. Bref, voilà une série d'anticipation qui invite à la réflexion sur la place du travail chez l'Homme.

Décors vieillots, scénario manichéen et caricatural, acteurs aussi médiocres que ce qui précède. Comment font les scandinaves pour faire de bonnes séries ? Affligeant hélas...

Trepalium etait annonce depuis des semaines comme LA série d'anticipation française! À croire qu'on nous l'a survendue... La thematique est certes intéressante mais ça ne fait pas tout malheureusement. La mise en scène est plate et pleine de poncifs (société écrasante= plans en plongée, dans la "zone", monde de l'insécurité on y va pour de la caméra mouvante en opposition avec l'autre monde aseptisé,... Soit!), le jeu des comédiens ne convainc pas et le scénario se noie dans un foisonnement d'images se voulant esthétisantes. Bref, une vraie déception même si je continue à avoir envie de voir des séries d'anticipation à la Francaise!

Une série sur Arte, c'est souvent gage d'une bonne soirée. Cette dernière aura duré une vingtaine de minutes. Certes des efforts marqués sur un esthétisme froid et décalé et un sujet d'actualité dans une série française, on n'en a pas l'habitude.... Mais que dire lorsque cette impression de déjà-vu fait rapidement surface, lorsqu'on puise sans vergogne vers une oeuvre marquante, j'ai nommé "Bienvenue à Gattaca". En résumé une pâle copie sans saveur et des acteurs inexistants...

On aurait pu nommer la série "Plus moche la vie", car si on met de côté une direction artistique plutôt soignée (et peut-être l'intention initiale de faire de l'anticipation), peu de choses différencient Trepalium de la série marseillaise. Ray Bradbury et P. K. Dick... A part les citations, on ne retrouve rien de ces monuments littéraires dans Trepalium.

Les acteurs ne sont pas crédibles, ni dans les textes, ni dans l'interprétation. Le scénario est poussif, accumulant les clichés (le politique corrompu, le militaire bas de plafond, etc.). Pourtant, il existe des films reposant sur des principes similaires qui fonctionnent bien mieux : l'adaptation des Hunger games par exemple.

Après, il y a des détails qui achèvent le film : comment faire croire à la génération internet que le futur de l'informatique est le juste alignement de boules de couleurs ? Et si une poupée pour enfant est assez "intelligente" pour interagir avec une petite fille, comment expliquer la quasi absence d'intelligence artificielle dans l'environnement des actifs ?

Comme l'ont déjà souligné d'autres intervenant, le manque de budget ne justifie pas l'incohérence de l'environnement ni la pauvreté du scenario.

Film d'anticipation à l'ambiance austère et étrange. Le début fait penser à Hunger Games. On y retrouve une pléiade d'acteurs assez peu connus si ce n'est Charles Berling, ainsi que des acteurs qu'on voit moins souvent, et le jeune Nemo qui a participé à The Voice et au film "Elle s'en va" avec Carherine Deneuve. Arte propose souvent des séries hors du commun. Le scénario de celle ci montre une vision cauchemardesque du monde du travail de demain....

Je me permets un cinq sur cinq parce que Trepalium a le mérite de redonner de l'ambition aux séries françaises. Le jeu d'acteur qui parait théâtral ne me déplait pas du tout. Cette critique est, à mon avis, une fausse critique que l'on avait déjà adressé à Odysseus et qui vient de notre conditionnement aux séries anglo-saxonnes desquelles on a du mal à s'affranchir.
Mais au delà de ça, le visuelle est très bien soigné, sauf quelques incrustations visibles, écueil qui arrive même aux plus grosses productions. L'esthétique s'affranchit des canons de la science fictions, il est réussi à merveille.
Mais la réelle force de cette série est le sujet. Il a été bien vendu et il est à la hauteur des attentes de qui sait l'apprécier. Contrairement à ce que l'on peut croire en commençant la série, il n'est pas traité avec facilité, la résolution est complexe spoiler: et pas du tout idéaliste, bien au contraire
. Tout les ingrédients sont là pour une deuxième saison qui peut s'annoncer encore plus intéressante que la première.

Après avoir vu le premier épisode, cela ne donne pas envie de voir la suite. Le sujet semble intéressant, mais les acteurs... Ont-ils reçu des instructions pour jouer de manière figée et peu naturelle ? Si c'est le cas, c'est raté.

Trepalium fait partie des rares tentatives d’œuvres d’anticipation française. Cette série est assez intéressante dans sa description de son univers futuriste, même si celle-ci n’est pas sans rappeler par certains aspects des œuvres comme Bienvenue à Gattaca ou encore THX 1138. Hélas, la faiblesse des moyens a tendance à se faire ressentir surtout dans son dernier épisode spoiler: (la révolution n’est quasiment pas montré, chose tout de même gênante vu son importance dans la conclusion)
et le rythme est assez lent pouvant parfois engendrer l’ennui. Enfin, l’interprétation volontairement en retrait des acteurs correspond bien à l’aspect déshumanisé de son univers mais peut empêcher l’implication du spectateur : seule Léonie Simaga possède un personnage réellement attachant. En outre, la fin est assez décevante car elle semble ouvrir sur une suite spoiler: (la réapparition de Nadia Passeron,sensée être morte, dans les dernières secondes)
alors que la productrice a annoncé dans les médias qu’il n’en était pas question. Trepalium constitue donc un essai moyennement réussi de série de science-fiction à la française qui ouvrira la voie, espérons-le, à d’autres œuvres du même genre qui soient un peu plus efficaces.

Le synopsys est un plagiat, les acteurs jouent comme des pieds, les dialogues sont nuls, c'est une catastrophe...
Indigne d'Arte.

J'ai tenu un demi épisode tant ce futur est peu crédible et le casting épouvantable. Pourtant avec un budget correct cela pu donner quelque chose d'intéressant...

Un bon somnifère : scénario naïf et manichéen, décors rétro-futuristes comme de la science-fiction des années 60, acteurs mauvais, dotés d'une diction médiocre (ils n'ont pas fait d'école de théâtre?), bref c'est mauvais, je me suis endormi au cours du 1er épisode ..

11 février 2016 : Mon avis après les épisodes 1,2 et 3 : La mise en place de l'intrigue, qui se déroule essentiellement au premier épisode, est un peu longue et trop détaillée. Ensuite la trame s'installe, et on comprend pourquoi le démarrage est nécessairement complexe.
Malgré quelques maladresses dans l'histoire, les différentes péripéties s'articulent correctement et les personnages sont fouillés et souvent peu conventionnels.
Le capitalisme, la peur de la perte d'emploi, le chacun pour soi, l'amour, l'isolement, la fracture, la perfidie, ... on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Il s'agit d'une série d'anticipation / SF, mais on est loin des inutiles effets spéciaux tonitruants et psychédéliques, ... et c'est très bien.
Comme quoi, en France, on sait faire du bon boulot.
J'attends avec impatience les épisodes 4, 5 et 6.

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18 février 2016 : Les épisodes 4, 5 et 6 sont du même acabit. Peu à peu les différents liens se dénouent et on aboutit à un final bien conçu.
Les dernières minutes sont tout à fait inattendues spoiler: et la dernière scène apporte une belle surprise, qui pourrait augurer une suite ?