Avis Better Call Saul S5

J'ai longtemps critiqué BCS pour le temps que prenait l'intrigue à se poser mais durant cette cinquième saison, plus de doute : tout menait vers ce moment. Chaque épisode est intense, il n'y a plus une seule longueur dans le récit et tous les personnages sont exploités à fond, le tout promettant un final explosif que j'ai hâte de voir. J'ai dit préféré breaking Bad mais sur cette cinquième saison, on est clairement sur de la qualité équivalente à cette dernière. C'est brillant !

4/5 Très bien. Cette saison accélère le rythme, le moteur s'emballe et on arrive à un parallèle fort avec Breaking Bad à un point jamais atteint dans ce spin- off. On veut savoir la suite (et fin comme la prochaine saison devrait être la dernière), on est lancé dans l'histoire qui n'a jamais été autant prenante !

Cette saison propose dix épisodes tous aussi bons les uns que les autres car les personnages évoluent tous différemment et l’ambiance ne fait que monter crescendo jusqu’à un twist génial, ce qui fera de cette série un excellent spin-off pour ceux en manque du formidable « Breaking bad » !

Les 4 premières saisons sont biens mais avec la 5eme, vous retrouverez les sensations de breaking bad : jeu d'acteur ; tension ; montée en puissance.. quel plaisir !!!

Quand Jimmy devient Saul, c'est une renaissance du personnage comme de la série. Même si Jimmy nous avait ravi par sa sensibilité et son art indéfectible de s'embourber dans des situations rocambolesques, Saul Goodman est le Maître dans le genre, celui qu'on attendait de (re)voir depuis 4 saisons. Cette saison 5 prend le chemin de son grand frère Breaking Bad, en se bonifiant avec le temps, et promet le meilleur pour l'ultime opus.

Très bonne réalisation. Des mises en scènes magistrales et des plans séquences digne de l'auteur.

En revanche, quelques problème dans la narration, des personnages sont en contradiction totale avec les saisons précédentes, surtout Howard. spoiler: Jimmy lui remonte le morale dans la saison précédente alors que son cabinet va couler et là, il lui déglingue sa bagnole.
Retro-pédalage, rendant le personnage sans intérêts.

Et problème de timing. L'apparition de Hank, spoiler: permet l'arrestation de trois bandits et la prise de 600 000 $. Or cet événement arrive dans Breaking Bad et passe à la télé dans le premier épisode de la série. C'est environ trois mois avant que Walter rencontre Saul.
Sauf que là Saul n'à encore ni son cabinet, ni sa voiture, ni sa réputation.

De mieux en mieux !
Saison 5 plus que rayonnante par son écriture, son scénario et son suspense. On ne peut que constater qu’au fil des saisons, cela va crescendo : et si « Better Call Saul » égalait, voire surpassait « Breaking Bad » ?
A côté de Saul toujours aussi génial en avocat véreux et malin, deux personnages se détachent dans cette saison (et que l’on ne retrouve pas par ailleurs dans la série-mère) :
- Kim, avocate au grand cœur, qui forme un couple a priori improbable avec Saul. Succombera-t-elle à la mauvaise influence de son compagnon de route par amour ? Ou cela révèle-t-il son côté obscur ? L’évolution de Kim, qui prend une importance plus que majeure, est quelque chose à laquelle on ne s’attend pas au vu des premières saisons.
- Lalo Salamanca, neveu d’Hector, qui veut prendre le contrôle du trafic en contraignant les plans de Gus. Plus qu’une brute épaisse, le personnage est beaucoup plus complexe et intelligent qu’on ne le croit, avec un instinct aigu du danger et de survie.
S’agissant d’un prequel, on sait que ça va mal se terminer pour ces deux-là ; et toute l’intrigue réside à savoir comment (il faudra pour cela attendre la sixième et dernière saison).
Bien que le cross-over soit bel et bien là avec « Breaking Bad », avec notamment la (ré)apparition de protagonistes majeurs, la cinquième saison transforme définitivement l’essai à ce que prequel devienne une série capitale avec sa propre identité, fourmillant de détails, ce qui laisse à penser que chaque scène ne laisse rien au hasard. Admirable en tous points : scénario, intrigue, « zones grises » de personnages taiseux hauts en couleurs, humour noir, variation des rythmes, photographie, oui, tout y est. J’ai dégusté chaque moment de ces 10 épisodes, même si j’avoue qu’il soit très difficile de ne pas binge-watcher : attendre la sixième et dernière saison va être très très long….

Alors que je pouvais être parfois mitigée sur les saisons précédentes et que par exemple tout l'axe narratif sur HHM n'arrivait pas à me passionner, cette saison 5 fut un véritable déclic et a su me convaincre à 100%.
En effet, elle m'a laissé sans voix de nombreuses fois avec une pression qui monte crescendo tout le long.
On a jamais été aussi proche de l'univers de Breaking Bad mais aussi de Saul Goodman tel qu'on le connaît dans la série originelle et pourtant pour la première fois avec cette saison j'ai l'impression que la série a su devenir indépendante par rapport à sa grande soeur et se créer son propre intérêt notamment grâce aux personnages de Kim et Lalo qui sont majestueux et nous offrent de belles tirades.
En bref, cette saison confirme la grande qualité de la série et nous délecte d'une saison parfaite qui ferait presque de l'ombre à un certains Walter White.
Vivement la saison 6, qui est sera sûrement la dernière et qui logiquement devrait nous proposer encore plus de personnages de Breaking Bad.

https://lutetia95.blogspot.com/2020/04/better-call-saul-saison-5.html

valwho dira qu'on se rapproche de la qualité de breaking Bad, et je crois qu'on y est presque oui quel saison fabuleux

Tout simplement le meilleur show de 2020 pour l'instant! Bien sûr il faut connaître l'univers Breaking Bad pour apprécier à 100% mais même sans avoir regardé la série mère, on ne peut qu'apprécier ses paysages sublimes, un casting parfait et des personnages très bien développés( pensée pour le personnage de Lalo qui est juste fantastique ) . Bref cette saison 5 se regarde comme une saison 3 ou 4 de Breaking Bad , merci Vince..

La saison 5 est géniale, je n'ai absolument pas été déçu. On sent bien, enfin l'envol de Saul Goodman (bon en même temps la saison 5 commence comme ça ^^) même si, surtout avec l'épisode Bagman, magistral, on sent le personnage tombé dans la peur et l'angoisse (jusqu'a la fin de l'épisode 10) ça fait bizarre de voir Bob Odenkirk aussi fermé qu'à l'accoutumée, ou nous sommes habitués a ses diatribes sarcastiques et a son culot a tout va. Ça fait du bien, quel acteur ! J'attends avec impatience la saison 6, qui sera en n'en point douté de toute qualité et donnera certainement un ton plus "cartel" a la série (en comparaison aux trois premières saisons, plus introspectives sur la vie de Jimmy avant de devenir Saul). 4,5/5 (je ne mets jamais 5 par principe, alors c'est du tout bon!)