Presque un conte de Noël, modeste et convaincant dans son regard bienveillant et empathique sur les petites gens du Nord, et la description chaleureuse de la communauté d’une fanfare locale.
Le Panache se repose sur ses intentions louables et quelques fulgurances d’interprétation. La poésie des mots s’épanouit, mais l’audace cinématographique manque.
Comment faire du cinéma qui tienne la route avec un homme qui conduit, seul dans l’obscurité ? Le secret : le hors-champ. Ce qui n’est pas là doit exister.
Dans la terreur d’un été de plomb, Julien Colonna sublime l’amour d’un père et de sa fille et ouvre les portes d’un royaume de tragédie brute et éclatante. Liens du sang et bain de sang se mêlent dans une Corse minérale, dure et sauvage.
Malgré les efforts des acteurs principaux, le film reste un portrait appliqué mais insuffisant, où l’école, pourtant au cœur du récit, ne prend jamais vraiment vie.