Après une très longue absence sur les écrans, le grand raconteur d’histoires d’Indochine se prend les pieds dans un tapi ambitieux mais truffé d’invraisemblances.
Consacré à des retrouvailles familiales difficiles, le premier long-métrage du réalisateur grec Kostis Charamountanis ne manque pas d’idées, certes, mais celles-ci finissent par dérouter, parfois brisant le rythme d’un film déjà trop lent.
Un savoureux chamboule-tout qui s’amuse à confronter sans demi-mesure un groupe de féministes aussi maladroites que débridées à quelques irréductibles machos.
Fins connaisseurs de leur sujet, Fabio Grassadonia et Antonio Piazza offrent un thriller un brin convenu dans le scénario et le style mais qui mérite le détour pour son efficacité, ses digressions et son interprétation.
Une chronique attachante sur le décalage entre le mode de vie d’un vieux couple et les contraintes de la modernité, d’autant plus que recommandable que le cinéma en provenance de l’Ouzbékistan n’encombre pas les écrans.
Renonçant à toute volonté d’embarquer les novices, Minecraft, le film ne parlera qu’aux fans purs et durs du jeu vidéo. Vraiment pas de quoi casser des briques.
Si plus que jamais la parole de l’Outre-mer doit être restituée sur les écrans de cinéma, « Zion » ne parvient guère à dépasser le sentiment d’un polar laborieux, peu abouti et mal fichu.
Un récit qui bouscule les cadres familiaux et offre au spectateur une tranche de vie aussi sensible que sincère. Assurément un coup de cœur cinématographique.
Couronné au Festival de Cannes 2019 par le Prix du Jury Un certain regard, Viendra le feu témoigne, à travers la fiction, de l’expressivité réelle du feu, en Galice.
Enfin un cinéma qui prend le temps de regarder les jeunesses chinoises clandestines, exploitées par des patrons sans scrupule dans le textile. Un sans-faute après le premier opus « Jeunesse (le printemps) » qui avait ravi Cannes en 2023.
Ce voyage d’un père et sa fille sur les traces du passé traumatique de leur famille dans les camps d’Auschwitz sonne comme une triste balade dans les pires tourments européens. Un film touchant mais inégal.