Le portrait sensible d’une femme tiraillée entre cet instinct qui la pousse depuis toujours à protéger ce fils jugé différent et son désir de lui accorder son autonomie.
Robert Eggers, cinéaste hanté par le refoulement, filme la sexualité féminine réprimée comme un monstre démoniaque délié de l’inconscient. Ce cauchemar entêtant réinvente le mythe cinématographique de Nosferatu à l’aune du féminisme contemporain, avec une ardeur dévastatrice.
Malgré les efforts gigantesques dans les décors et les costumes et surtout la présence survoltée de Sandrine Kiberlain, le biopic demeure brouillon et peu convaincant.
Où est passé le Steve McQueen de "Hunger" dans ce long métrage au style télévisuel qui accumule guimauve et invraisemblances ? Une déception malgré quelques passages musicaux qui relèvent le niveau.
Un documentaire insolite et enrichissant, évoquant avec rigueur et engagement le parcours d’un artiste trop peu connu, et emblématique du témoignage sur l’apartheid.
En dépit de l’interprétation absolument épatante de l’actrice principale, Nisrin Eradi, le nouveau film de Nabil Ayouch ne décolle pas du fait d’un scénario trop classique et manquant de rythme.
Les autres comédiens ne déméritent absolument pas face aux deux monstres du cinéma que sont Gere et Thurman. Ils apportent un vrai plaisir dans les échanges, en dépit, on l’a dit, d’une mise en scène très classique.
Attachant et surtout porté par un jeune comédien danseur absolument incroyable, Maxime Calicharane, ce premier film sur l’enfance difficile est tout à fait prometteur.
Cette jolie quête familiale et initiatique à travers les rues d’Istanbul ne manque pas de charme, même si Levan Akin nous avait habitués à un cinéma plus abouti.