Après des études brillantes à Salamanque puis à Madrid, Fernando Arrabal s'impose très vite comme l'une des personnalités artistiques les plus fortes et controversées d'Espagne. D'abord immense poète et dramaturge (près de 800 recueils de poésies, de multiple essais et une quinzaine de pièces de théâtre au compteur), Arrabal, en touche-à-tout à la curiosité insatiable, se tourne logiquement vers le cinéma. C'est en 1971, avec le long-métrage Viva la muerte, film dont il est le réalisateur et dans lequel il se donne lui-même la vedette.Durant toute sa carrière cinématographique, ses films, remplis d'inventions visuelles, verbales ou sonores, mêlent souvent ses propres obsessions à l'Espagne de la Guerre civile, quand ils ne virent pas vers l'érotisme, voire la scatologie. J'irai comme un cheval fou (1973), L'Arbre de Guernica (1975), L'Empereur du Perou (1982) ou ...
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