De minuit à l'aube (1950) de Gordon Douglas
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Synopsis : Deux policiers qui travaillent ensemble sont amoureux de la secrétaire de leur supérieur. Il se trouve que cette dernière est elle-même fille d'un policier. A la mort de son père, tué par un gangster, elle s'est juré de ne jamais épouser un homme du métier, préférant ainsi le célibat à un veuvage probable. Les deux rivaux ont beau lui faire une cour assidue, la belle ne se laisse pas conquérir. Pourtant, lorsque l'un des deux séducteurs est tué en service, elle brise son serment et se laisse convaincre par l'affection du survivant...
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Critique : Gordon Douglas était un bon artisan sans style comme il y en avait des centaines à l'époque dans les studios hollywoodiens. Ce film qui arrive à présenter tous les aspects du métier de policier est à l'image de son réalisateur donc bon mais pas marquant. L'ensemble se veut réaliste et y parvient des fois, et a l'objectif louable de se distinguer des films policiers qui sacrifiaient la crédibilité au profit du spectacle. On peut donc regretter que le méchant de l'histoire manque totalement de nuances, le fait que le personnage féminin refuse d'épouser un flic pour ne pas subir la même chose que sa mère veuve d'un policier mort en exercice ne soit pas plus étoffé, et que la fin tombe dans une convention peu convaincante. Dans le même genre, "Règlement de comptes" de Fritz Lang est beaucoup plus réussi.
Note : 10/20 (**)
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tomPSGcinema
[img]http://multimedia.fnac.com/mul...[/img]Quasimodo de William Dieterle
Me souvenant finalement que très peu du roman de Victor Hugo, je ne pourrais pas dire si cette version s’avère d’une grande fidélité au matériau d’origine, mais qu’importe puisque j’ai passé un très grand moment de cinéma. La mise en scène de William Dieterle est superbe et certaines séquences sont franchement inoubliables – notamment celles qui concerne Louis XI visitant l’imprimerie -, les décors et la photographie sont particulièrement soignés et le casting est excellent. Dans le rôle de Quasimodo on retrouve le magistral Charles Laughton qui fait preuve d’une grande justesse et de beaucoup d’émotions et nul doute que si sa prestation s’avère aussi marquante encore aujourd’hui, elle le doit aussi aux faramineux maquillages que son personnage possède. A ses côtés, nous retrouvons la magnifique actrice irlandaise Maureen O’Hara qui campe avec une belle volonté la belle Esmeralda, mais aussi sir Cedric Hardwicke dans le rôle de Frollo, Edmond O’Brien interprète Gringoire et Thomas Mitchell, Clopin. Bref, il n’y a que du beau monde dans cette palpitante superproduction de la RKO !
4*17/20
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Plume231
Bigamie (1953) d'Ida Lupino
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Synopsis : Après huit ans de vie commune, Harry et Eve forment un couple moribond. Eve s'est tellement consacrée à son travail qu'elle a délaissé sa vie conjugale au point de ne pas prendre le temps d'avoir un enfant. Ils décident néanmoins d'adopter afin de former une véritable famille. Or, pendant l'enquête des services sociaux, on découvre qu'Harry mène une double vie : il est marié à une autre femme avec laquelle il a déjà un enfant...
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Critique : Laissant volontairement de côté tous les ressorts mélodramatiques habituels, évitant de sortir les lancinants violons, Ida Lupino réalise un authentique drame avec des personnages qui sonnent justes. D'où une totale absence de manichéisme du fait qu'à l'instar du personnage d'Edmund Gwenn et même d'une Justice dépassée par ce cas le spectateur n'arrive jamais à juger de manière positive ou négative les protagonistes. Une mise en scène très intelligente pour ce film qui est remarquable. Joan Fontaine, qui n'a jamais mieux montré qu'ici sa fragilité, et Ida Lupino, en femme qui ne désire surtout pas être une gêne, sont très émouvantes. Au milieu de ces deux actrices admirables, Edmond O'Brien montre à la perfection le côté solitaire et apathique de son personnage. Un beau travail d'orfèvre au niveau des sentiments humains.
Note : 16/20 (****)
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