Se présentant dans une agence de mannequin, Christine Boisson est remarquée par Just Jaeckin, alors photographe, qui lui offre son premier rôle dans Emmanuelle en 1974. Après quelques rôles secondaires la cantonnant souvent à se dénuder, elle s'inscrit en 1976 au Conservatoire d'Art Dramatique de Paris. Bien décidée à apprendre son métier d'actrice, elle préfère alors se consacrer au théâtre.
De retour au cinéma en 1980, elle se révèle aux côtés de Gérard Lanvin en incarnant l'indépendante chauffeur de taxi Cora dans Extérieur nuit de Jacques Bral. Evitant la facilité, les choix de Christine Boisson la portent vers des films plutôt sombres et confidentiels comme Identification d'une femme (1981, Michelangelo Antonioni) et Rue barbare (1983, Gilles Béhat), qui lui fait remporter le Prix Romy Schneider en 1984.
Les années 90 arrivant, Christine Boisson tourne de plus en plus régulièrement avec des cinéastes déjà confirmés mais sans pour autant viser l'assurance d'un succès commercial. Elle se retrouve ainsi devant les caméras de Yves Boisset (1988, Radio corbeau), Claude Lelouch (1990, Il y a des jours... et des lunes) et Elie Chouraqui (1993, Les Marmottes) ; ou encore celles de la nouvelle vague contemporaine comme Olivier Assayas (1993, Une nouvelle vie), Laetitia Masson (1999, Love me) ou Jeanne Labrune à la télévision.