Eric Barbier intègre l'Idhec en 1979, l'occasion pour lui de réaliser une poignée de courts métrages et de faire connaissance avec Eric Rochant ou Arnaud Desplechin. En 1985, il réalise le pré-film du Brasier, un projet très coûteux qui ne se concrétisera qu'en 1991. Le jeune cinéaste fait preuve d'une ambition rare dans le cinéma français, puisque ce premier long métrage est une fresque historique sur l'univers des mineurs dans la France des années 30, avec Jean-Marc Barr en fils d'immigrés polonais épris de Maruschka Detmers. Prix Jean-Vigo en 1991, le film est un cuisant échec commercial qui éloignera durablement Barbier des plateaux de cinéma. En 1993, il signe pour Arte le téléfilm Un air de liberté dans le cadre de la collection Les Années lycée.
En 1999, il signe son deuxième long métrage, Toreros, plongée dans l'univers de la corrida doublée de l'étude d'une relation père-fils, avec Olivier Martinez et Claude Brasseur. Sept ans plus tard, Eric Barbier confirme son goût pour la noirceur avec le thriller Le Serpent, l'adaptation d'un roman du britannique Ted Lewis, autour d'une diabolique machination ourdie par Clovis Cornillac contre Yvan Attal.
En 2014, le metteur en scène retrouve Attal pour le film de casse Le Dernier Diamant, qui passe relativement inaperçu. Trois ans après, il revient avec La Promesse de l'aube, adapté du roman autobiographique d'aventure initiatique du même nom de Romain Gary. Ce long métrage ambitieux est emmené par Pierre Niney dans la peau de l'écrivain.