Sans avoir bénéficié d’une formation particulière, Lucas Black fait ses premiers pas au cinéma à l’âge de 11 ans, lorsqu’il figure aux côtés de Kevin Costner et Elijah Wood dans le drame A chacun sa guerre. Une courte apparition qui lui permet cependant de décrocher un rôle, en 1995, dans la série d’épouvante American Gothic. Ce grand sportif incarne ici le jeune Caleb Temple, un garçon élevé par l’inquiétant shérif, aux pouvoirs surnaturels, de la ville de Trinity. L’année suivante, il s’illustre dans la première réalisation de Billy Bob Thornton, Sling Blade, et rejoint, en 1998, le casting de X-files le film.
Dans les années 2000, Lucas Black côtoie une poignée d’acteurs de renom : Matt Damon dans De si jolis chevaux, ou encore Nicole Kidman dans Retour à Cold Mountain. En 2004, il campe l’un des joueurs de Permian High Panthers pour Friday Night Lights, puis, fait son entrée, deux ans plus tard, dans l’un des volets de la célèbre saga Fast and Furious : Tokyo Drift. Sous les traits de Sean Boswell, il est un coureur automobile, expert en mécanique, vivant dans la capitale japonaise.
En 2011, le comédien porte le long-métrage Seven days in Utopia, avant de devenir l’un des membres de l’équipe de NCIS : Nouvelle-Orléans. Lucas Black se retrouve ici dans la peau de Christopher Lasalle, un personnage au parcours atypique : ancien shérif, il s’est reconverti en agent de la section criminelle de la police militaire de la marine des États-Unis. Dans le même temps, il fait son retour sur le grand écran en jouant à nouveau Sean Boswell dans Fast & Furious 7, avec Vin Diesel et Paul Walker.
Manon Simenel