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    Kevin Spacey

    État civil

    Métiers Acteur , Producteur , Producteur exécutif plus
    Nom de naissance

    Kevin Spacey Fowler

    Nationalité
    Américain
    Naissance 26 juillet 1959 (South Orange, New Jersey - Etats-Unis)
    Age
    64 ans

    Biographie

    Fils d'une secrétaire et d'un rédacteur technique, la situation précaire de ses parents mène le jeune Kevin Spacey à déménager de manière régulière à travers le pays. Très agité, le turbulent Kevin est un enfant difficile : il est même placé dans un établissement militaire dont il se fait renvoyer au bout de quelques mois seulement. Peu après, il trouve enfin sa voie : il prend des cours de comédie au lycée et découvre dans le théâtre un excellent moyen de canaliser son énergie. Passionné depuis son plus jeune âge, il accumule un savoir encyclopédique sur le sujet et décide rapidement de se lancer dans une carrière d’acteur.

    Il commence par imiter des célébrités comme James Stewart et Johnny Carson sur les circuits amateurs avant de s’inscrire aux cours d'art dramatique de Juilliard sur les conseils d'un de ses amis de classe, Val Kilmer ! Il y reste deux ans, de 1979 à 1981, puis signe ensuite avec la troupe du New York Shakespeare Festival et monte sur la scène de Broadway à plusieurs reprises : Henri IV de Shakespeare, Le Misanthrope de Molière, La Mouette d'Anton Tchekhov, ou encore Le Limier d'Anthony Shaffer et surtout Le Long Voyage vers la nuit d'Eugene O’Neill sont tant de pièces qui permettent au jeune comédien de faire ses preuves et de côtoyer de grands acteurs, comme Jack Lemmon, son idole de toujours.

    Après avoir accumulé un bagage culturel considérable grâce à ces 5 ans passés sur les planches, Spacey débute ensuite sa carrière cinématographique en 1986 avec un petit rôle dans La Brûlure de Mike Nichols, aux côtés de Jack Nicholson et Meryl Streep. Il joue par la suite dans plusieurs séries policières : The Equalizer, puis Un Flic dans la Mafia, où il interprète le rôle du trafiquant Mel Profitt durant huit épisodes. La maîtrise et l'inventivité déployées par Spacey dans la composition de son personnage témoignent de son expérience théâtrale et lui permettent de se faire remarquer dans le milieu. Cependant, le succès se fait attendre : l’acteur ne trouve toujours pas de rôles à sa mesure et enchaîne majoritairement des téléfilms, comme L'Avocat des damnés, fiction dans laquelle il prête ses traits Clarence Darrow avec conviction, allant jusqu’à prendre du poids pour incarner au mieux cette figure controversée.

    L'acteur éprouve un malin plaisir à collectionner les personnages de "méchant" : voisin intrigant dans Jeux d'adultes (1992) ou cadre sadique à Hollywood dans Swimming With Sharks (1995), Kevin Spacey commence à se forger une personnalité mystérieuse et une réputation d’expert dans le registre de la folie et ses dérivés. Il alterne le plus souvent entre séduction, sentiments troubles, perversité fine et folie manipulatrice. Il peaufine cette image en endossant le rôle du terrifiant John Doe, le tueur psychopathe de Se7en, avant d’enchaîner sur un autre rôle emblématique qui achève son entreprise de starification : celui du truand veule, obséquieux et manipulateur de Usual Suspects, film pour lequel il obtient l’Oscar du Meilleur second rôle en 1996. Il continue de cultiver une certaine ambiguïté dans ses choix suivants, que ce soit en policier dans L.A. Confidential ou en homme d’affaires aux mœurs dissolues dans Minuit dans le jardin du bien et du mal.

    Désormais connu et reconnu à l’échelle mondiale, Kevin Spacey collabore avec les plus grands, comme Dustin Hoffman (Alerte, 1994), Al Pacino (Looking for Richard, 1996) ou Samuel L. Jackson (Négociateur, 1998), et s’essaye à la réalisation avec le polar Albino Alligator (1996), expérience qu’il réitèrera en 2004, avec Beyond the Sea, un biopic sur le crooner Bobby Darin. Il se hisse définitivement au panthéon d’Hollywood en 2000, avec son rôle de quadragénaire cynique et désabusé dans American Beauty, prestation qui lui vaut de remporter l’Oscar du Meilleur acteur. Au cours de la décennie suivante, ses succès sont moindres malgré le nombre et la diversité de ses projets : Ordinary Decent Criminal (1999), Un Monde meilleur (2000), K-Pax, l'homme qui vient de loin (2001), Terre Neuve (2002) et Edison (2004) n'ont pas marché au box office, contrastant avec ses réussites précédentes.

    En dépit de son image d’acteur retors, Kevin Spacey montre que son orientation de carrière est plus nuancée qu’il n’y paraît, en s’engageant par exemple dans des projets plus intimistes dénonçant l’abomination de l’être humain, comme La Vie de David Gale (2003), Recount (2008) ou encore Moon (2009) ; thématique humaniste qu’il avait déjà amorcée à ses débuts dans L'Avocat des damnés (1991). L’acteur oscille constamment entre ses deux facettes, bien que l'on puisse tout de même déceler une prédominance des rôles sadiques : Lex Luthor dans Superman Returns, diabolique professeur de poker dans Las Vegas 21, militaire corrompu dans Les Chèvres du Pentagone, patron exécrable dans Comment tuer son Boss ? ou requin de la finance sans états d’âme dans Margin Call, Kevin Spacey renforce davantage sa réputation de vile crapule en s’illustrant majoritairement dans des rôles détestables.

    Malgré une carrière cinématographique très prolifique, Kevin Spacey est toujours animé d’une passion incommensurable pour le théâtre, ce qui le pousse à retourner régulièrement sur les planches. Il se qualifie lui-même comme « un homme de théâtre avant tout », raison pour laquelle il devient le directeur artistique du théâtre de l'Old Vic à Londres en 2003, se fixant pour mission de redorer le blason de cette institution. Investi d’une véritable mission et motivé par une ferveur inaltérable, il donne également de nombreuses masterclasses et se fait l'ambassadeur infatigable du théâtre vivant des deux côtés de l'Atlantique depuis de nombreuses années.

    Comme beaucoup d'acteurs chevronnés, Kevin Spacey ne résiste pas à l'appel du petit écran et ses séries de qualité. Ainsi, dans House of Cards, il campe Frank Underwood, un homme politique rusé de Washington, prêt à tout pour conquérir le poste "suprême". Diffusé sur Netflix, le programme fait durant cinq saisons un carton. En 2017, l'acteur est accusé d'harcèlement sexuel, entraînant l'annulation de House of Cards à l'issue de sa sixième saison, alors en tournage. Quelques semaines plus tard, la plateforme de streaming écarte de la série Kevin Spacey, qui est également remplacé par Christopher Plummer dans Tout l'argent du monde de Ridley Scott, à un mois de la sortie de ce thriller qui retrace le kidnapping du petit-fils de J. Paul Getty.

    Dans les mois qui suivent, de nouvelles accusations d'harcèlement sexuel sont émises à l'encontre du comédien, qui fait l'objet de plusieurs enquêtes de Scotland Yard. En novembre 2021, Kevin Spacey est reconnu coupable de harcèlement sexuel sur le tournage de House of Cards et est condamné à payer 31 millions de dollars à la société de production MRC. Le 20 octobre 2022, un premier verdict est rendu sur l'une des multiples accusations qui pèsent sur lui. Il est reconnu non coupable dans une affaire d'agression sexuelle remontant à 1986 sur un jeune homme de 14 ans, Anthony Rapp. En juillet 2023, il est également acquitté après son procès londonien pour agressions sexuelles. Cette fois, l'acteur devait répondre de faits s'étant déroulés entre 2001 et 2013, lorsqu'il était directeur du théâtre Old Vic à Londres. Il était accusé d'agressions sexuelles par 4 hommes.

    Ses premiers pas à l'écran

    La Brûlure
    La Brûlure
    29 octobre 1986
    Un Flic dans la Mafia
    Un Flic dans la Mafia
    Date de sortie inconnue
    Long Day's Journey Into Night
    Long Day's Journey Into Night
    Date de sortie inconnue
    Les Incorruptibles de Chicago
    Les Incorruptibles de Chicago
    Date de sortie inconnue

    Ses meilleurs films et séries

    American Beauty
    American Beauty
    1999
    Usual Suspects
    Usual Suspects
    1995
    House of Cards
    House of Cards
    Date de sortie inconnue
    Seven
    Seven
    1995

    Sa carrière en chiffres

    38
    Années de carrière
    6
    Récompenses
    76
    Films
    5
    Séries
    26
    Nominations
    20,5 M
    Entrées ciné

    Genres de prédilection

    Drame : 42 %
    Thriller : 25 %
    Comédie : 22 %
    Biopic : 12 %

    Ses stats sur AlloCiné

    26
    Vidéos
    191
    Photos
    142
    News

    A tourné le plus avec

    Morgan Freeman
    Morgan Freeman
    4 films
    Edison (2004), Freedom: A History Of Us (2003), Alerte (1995), Seven (1995)
    Kate Bosworth
    Kate Bosworth
    4 films
    Las Vegas 21 (2008), Superman, look up in the sky (2006), Superman Returns (2006), Beyond the Sea (2004)
    Jamie Foxx
    3 films
    Baby Driver (2017), Comment tuer son boss 2 (2014), Comment tuer son Boss ? (2011)
    Comment tuer son boss 2 (2014), Comment tuer son Boss ? (2011), My Least Favorite Career (2011)
    Négociateur (1998), L.A. Confidential (1997), Looking for Richard (1996)
    Alec Baldwin
    3 films
    Looking for Richard (1996), Glengarry (1992), Working Girl (1988)
    Jason Bateman
    3 films
    Comment tuer son boss 2 (2014), Comment tuer son Boss ? (2011), My Least Favorite Career (2011)
    Comment tuer son Boss ? (2011), Le Droit de tuer ? (1996), Alerte (1995)
    Chris Cooper
    3 films
    American Beauty (1999), Le Droit de tuer ? (1996), L'Avocat des damnés (1991)
    Samuel L. Jackson
    Samuel L. Jackson
    3 films
    Freedom: A History Of Us (2003), Négociateur (1998), Le Droit de tuer ? (1996)
    In Search of Ted Demme (2005), Usual Suspects (1995), Swimming With Sharks (1994)
    Kevin Kline
    3 films
    Freedom: A History Of Us (2003), Looking for Richard (1996), Jeux d'adultes (1992)
    Comment tuer son boss 2 (2014), Comment tuer son Boss ? (2011), My Least Favorite Career (2011)
    Commentaires
    • Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
      Oui c'était il y a deux ans, voire presque trois. Et il y a deux ans, voire presque trois, ce n'était pas la même chose : Spacey était viré de tous les tournages et de tous les films même quand ils étaient terminés. Bref c'était pas la même chose que lorsque tu as écris ton message il y a huit heures. Ne pas oublier la chasse aux sorcières qu'il a directement subi alors qu'aucun tribunal, qu'aucune court ne l'avaient condamné à quoi que ce soit.
    • Seb
      Si on faisait en sorte de ne pas mettre sur un piedestal et de donner une belle vie à des monstres juste sous prétexte du talent ce serait un bon début .Par exemple je pense que Polanski susciterait beaucoup moins de débat et davantage de gens iraient voir ses films si il pouvait les réaliser depuis une cellule ^^
    • JungleBook
      Il est évident que Kevin Spacey est un excellent acteur et je trouve dommage de se trouver obligé de le mettre au pilori (c'est du moins ce que semblent faire certains), mais il faut bien qu'il rende compte de ses exactions du monde réel. Après, faut-il briser sa carrière pour éviter de lui donner l'occasion d'abus de position dominante ? Ça me parait discutable. Pour le moment, l'époque veut ça, les procès se multiplient, qu'ils soient justifiés ou opportunistes ; c'est un virage à 180°, excessif et néanmoins indispensable, vu le niveau d'emprise des hommes sur les femmes. On verra ce qu'il en restera quand ça se calmera, disons dans quelques décennies ! Pas sûr que l'histoire se répète, bien sûr, mais voici un exemple : demandez à quelqu'un d'âge mûr (où jeune cinéphile digne de ce nom !) ce qu'il pense de Michel Simon : la réponse sera probablement peu éloignée de monstre sacré du cinéma français (des années 1920 à la fin des 60's, pour ceux qui ne connaissent pas). Et pourtant, ce monsieur - oui, un très grand acteur, je n'échappe pas à cet avis - avait, que je sache, des affinités pédophiles qui feraient un gros scandale aujourd'hui. Qu'en reste-t-il ? Très peu de choses, d'ailleurs très furtivement visibles dans les commentaires sur sa fiche. Certes, c'était l'époque du règne de la chape de plomb, donc peu de vagues... Pour en revenir à Kevin Spacey, une fois sa dette payée, je n'aurais rien contre sa sortie du purgatoire.
    • Johan J.
      Kevin Spacey demeure l'un des plus grands acteurs encore en vie... Ses performances dans les rôles de Verbal Kint, de Lester dans American Beauty et de l'inoubliable et jouissif Frank Underwood dans House of Cards sont juste extraordinaires.Je sais que cela porte à polémique, mais il est dommage de ne pas faire la différence entre les déboirs judiciciaires et le talent de l'artiste...
    • QSG-OMDR M
      repose en paix
    • THIRA10
      Et Jon Doe dans Seven aussi. La perfection 👍
    • THIRA10
      Toi tu es fan de Rammstein 👌
    • THIRA10
      J'ai pas aime Covenant et j'adore Alien mais John Doe cette performance 👍
    • THIRA10
      Tiens un fan de Brian ...trop facile l'avatar 👌. Moi ça se voit moins il y'a aussi der Metzgenmeister avec le fabuleux third day of a seven binge. Hors Sujet je sais.K. Spacey meilleur psycho John Doe et Keiser Sauze 👌
    • Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
      Kevin Spacey restera l'un de mes acteurs préférés.Tristes sont les personnes qui ne savent pas faire de distinction entre l'acteur et l'homme : savoir continuer à regarder des films du premier sans pour autant oublier les actes (horribles, dégueulasses) du second.
    • moi!
      Salace...
    • Ciro Di Marzio
      Je pense que tu as raison , carrière d'acteur finie !!!
    • Ashen One (The AO)
      Ce qui est attristant c'est de faire du socio-centrisme. Autre époque, autres mœurs. On peut aussi dire que c'est l'accusateur qui a fait son coming-out.Si dès qu'un gay dit qu'il a eu une relation avec une autre personne du même sexe, sans que celui-ci n'est officialisé la chose, ce n'est pas outer dans tous les cas, alors il y a un problème.Moi personnellement ça me donne surtout l'impression que le milieu LGBTQA+++ américain a, une absence d'engagement, à lui reprocher.La majeur partie des témoignages ne tiennent pas la route, on est en présence d'autres personnes, il n'y a jamais chantage, et tous les intervenants sont majeurs sauf dans le premier cas, soi-disant ...
    • weezlesanguinaire
      Ptdr
    • Ashen One (The AO)
      Oh mon dieu il a osé lui mettre la main sur la cuisse en présence de son père alors qu'il avait déjà 18 ans ! Quelle cruauté ! Quelle perversion ! ... face à un si petit être sans défense ni moyen.
    • Muchopanam
      Si on lit la presse internationale et notamment des commentaires faits autour de lui et que vous l'entendez s'exprimer ces derniers temps, il parait difficile de penser autrement.Je reste d'accord avec certains. Rien n'est encore clair... même si...Mais en général ce petit milieu hollywoodien protège assez bien ses secrets. C'est juste que quand on sort pieds nus dehors, il parait difficile de dire qu'on a juste oublié de mettre des chaussures. Et il a l'air d'être sorti pieds nus le Monsieur.Mais bon, il sera à peine jugé. Ils sont multi-millionnaires ces gens-là, et surprotégés par le droit, même si le puritanisme américain peut assez vite déglinguer les carrières.Moi je rigole juste en voyant un gars coupé, semble t-il, de sa propre maturité, et qui pour évincer la question d'actes passés troubles lache un ouais, les gars, faut que je vous dise un truc en fait : je suis gay.Pas brillant le gars. Et pourtant grande estime pour l'acteur. Mais ce n'est pas de cinéma là dont on parle... Kevin, tu contestes ? : Heu, tiens, et si je faisais un petit coming-out comme ça, l'air de rien...... hum hum... Pas envie de rire mais le niveau est bas. Et je ne dis pas ça par rapport à son homosexualité annoncée. Perso, il se tape qui il veut. Après, il y a des lois pour certains autres faits et des cours de justice. Et des avocats très bien engraissés qui savent gérer ces affaires zen tranquillou. Pour son boycott et son éviction des écrans, no comment. Ridley Scott n'est pas le dernier venu ni une personne sénile. Il suffit de peu pour que la poudre se garnisse d'étincelles... et là la mèche a été bien allumée, et pas forcément par hasard, quand bien même encore une fois, on pourrait aimer l'acteur. Comme pour un certain Wenstein. Producteur génial, mais bon, pour le reste, il faut croire tout autant que ce sont des gens comme tout le monde. Enfin, presque...Du talent partout chez tous ces c..... qui nous gâchent le plaisir après tant d'années à les suivre et à se dire yes man, que du bon. Mais cela ne protège pas d'actes éventuellement guilty. Bah non. Dans le lot, il y a aussi des brebis galeuses.Mais le coup du coming-out pour dégonfler le cake, c'était franchement attristant. Encore ce truc d'entre les jambes qui double le cerveau... Purée !Logique mais naze au possible... Un beau gâchis...
    • TheCrow77
      on voit que tu as pas étudier ses films
    • TheCrow77
      lol
    • -Nomade-
      Ouh là, vu l'ampleur médiatique (et même politique) des affaires de harcèlement, je serais moins catégorique...
    • Julien R.
      À vous entendre le jugement est déjà acté. Pauvre de vous.
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