remyll
Membre depuis le 14 octobre 2018
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Le huis-clos est bluffant avec Vincent Lindon au top de son art. On le voit - suite à l’exécution d’une décision personnelle très forte qu’il assume à 100% - de nuit, au volant de sa propre voiture de fonction, en train de gérer simultanément avec un incroyable brio trois situations difficiles devenant absolument ubuesques tout en faisant bien attention à la route.
Excellent !
Excellent !
Très belle réalisation du jeu incroyable et vraiment exceptionnel des deux célèbres jumelles pianistes Audrey et Diane Pleynet (ici dénommées Claire et Jeane Vallois). Alors qu’elles étaient promises à de magnifiques carrières de solistes : brusquement et simultanément elles se trouvent toutes les deux atteintes d’une grave maladie rare assombrissant leur avenir immédiat. Alors que les médecins veulent les convaincre d’arrêter ...
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Un film dur, cru péniblement réaliste et je ne suis pas certain qu’il soit tel quel nécessaire ou utile, car il y manque selon moi une composante essentielle : le spirituel. Très bien interprété, le film affiche surtout une grande sensation de détresse inextricable sans aucun secours spirituel précisément. Or les familles ayant une vraie vie spirituelle et dans lesquelles existe un enfant atteint d’autisme léger ou sévère, vivent ...
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À tous les aficionados d’injections de Botox, n’y allez pas : vous serez dégoutés à la puissance 1000. Les incohérences (euphémisme) en médecine de base, les invraisemblances de scénario et la mise en scène affreusement gore font de ce film un monument de laideur, de bouffonnerie et de dégoût.
La construction du doute se fait lentement au sein d’un jury d’assises qui ne brille pas vraiment par sa sagacité intellectuelle. Oui c’est bien filmé, mais bon que dire…juste qu’au moment où s’achève le film à la toute dernière image, on aurait précisément envie qu’enfin il démarre !
Ça vole ras-la-touffe avec un certain brio et un humour salé durant les 3 premiers quarts d’heure du film, après on s’ennuie très ferme pendant presque une heure faute de scénario captivant, puis on finit par un mélodrame peu réjouissant. C’est pourtant ce film qui a obtenu la Palme d’Or à Cannes cette année…
Une joyeuse comédie bourrée de bon sens et de dialogues sympathiques même si le scénario apparaît tout de même peu vraisemblable. Audrey Pirault alias Stéphanie et Alban Ivanov, alias Luka se révèlent des acteurs bien talentueux.
« Niki » ou plutôt « L’origine du monde de Niki » : en effet la réalisatrice s’attache à montrer, avec un grand talent, comment la très jeune et ravissante Niki de Saint-Phalle, qui dès son adolescence et de part sa beauté dans les années 1950 était très recherchée par les éditeurs de grands magazines de mode (sans que cela ne lui rapporte à l’époque beaucoup d’argent), ne se lancera dans l’art qu’après avoir pu ...
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Ellen Kuras, reconnue et appréciée comme une excellente directrice de la photographie pour plusieurs films à succès, signe ici un film rare sur la photographe Lee Miller, encore trop peu connue du grand public européen aujourd’hui. L’hommage est réussi. Le film nous fait revivre grâce au jeu impressionnant de Kate Winslet le vécu particulièrement inouï et brutal de la photographe américaine depuis la fin des années 30, puis ...
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Qu’est-ce que vraiment l’amour dans une famille meurtrie par un passé inavouable ? Quand est-ce que l’amour devient le plus sincère alors que l’on a mené une vie que la société condamne sans ambages ? L’histoire mise en scène par François Ozon comme un thriller est particulièrement intéressante et transpose bien l’un des plus beaux aspects de la chrétienté au temps de Jesus et de Marie-Madeleine. Probablement l’un des ...
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On est tenté de quitter la salle après les 20 premières minutes tellement le film paraît médiocre malgré le bon jeu de Lionel Erdogan. Mais il faut essayer de prendre son mal en patience car la comédie devient une joyeuse et énorme farce burlesque plutôt réussie par le jeu et la présence de Michèle Laroque, de Gérard Darmon et aussi de Clémence Bretecher dans un rôle difficile.
Julie Delpy déploie ici à nouveau une joyeuse et astucieuse comédie sur un sujet sérieux et complexe. Laurent Lafitte (encore dans un rôle ingrat) et Sandrine Kiberlain en épicière enjouée sont extras. J’ai bien aimé.
La série arlequin chez les profs…2 heures de suspense assez pathétiques pour finir par savoir quel prof va coucher avec qui, quand et comment dans un lycée de Lyon.
Nous sommes à la fin d’un 18eme siècle durant lequel le souffle puissant et cruel de l’homme blanc s’abat sur l’homme noir par le biais cynique et facile de l’esclavage. Le « grand blanc » s’auto-persuade qu’il est infiniment supérieur à celui qu’il dénomme « le nègre », en l’utilisant sans vergogne selon son bon vouloir, en le traitant plus mal que des animaux et en lui faisant subir les pires sévices et ...
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Comédie très amusante sur l’absence et sur l’amour en milieu hostile : c’est à dire en des milieux assez stricts où le port de l’uniforme est impératif :comme celui des équipages des compagnies aériennes et surtout - bien plus régentés : celui de l’armée et ici en l’occurrence au sein d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins. Grâce aux excellents acteurs, le réalisateur parvient à faire fusionner avec beaucoup ...
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L’histoire qui au départ ressemble davantage à un fait-divers sans grand intérêt se corse petit à petit, au fur et à mesure du récit pour devenir une vraie tragédie à vous glacer le sang. Mystère de la parole donnée, difficulté d’interprétation, contexte populaire simple en apparence, difficile compréhension de la conscience et de l’inconscience humaine, construction complexe de la conviction par une gestion analytique des ...
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Bien peu d’intérêt : un jeu d’actrices au départ et jusqu’à la moitié du film assez sympathique même si sans grand relief, car de fait le scénario se révèle particulièrement indigent. Comble de notre malheur : les 10 dernières minutes qui sont franchement les plus décevantes.
Une curieuse visualisation superstitieuse de la vie par deux réalisateurs japonais qui au final se révèle assez naïve et sombre sous des airs bucoliques. Le chat-fantôme Anzu débonnaire et assez amusant, doté de pouvoirs surnaturels, va aider une belle enfant dont la maman tant aimée est décédée, et qui se trouve, comble du malheur : abandonnée par son père irresponsable et insouciant. La vie est dépeinte avec un certain charme et ...
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Au lieu d’être un simple biopic à la gloire du grand Charles Aznavour les deux réalisateurs ont délibérément préféré insister sur le fait que la réussite d’Aznavour ne s’est charpentée que sur une longue période, dans un contexte très difficile, et grâce à une confiance en lui inaltérable, une inébranlable volonté, un travail incessant et bien entendu un grand talent. Et ce, malgré un physique difficile et une voix ...
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La règle généralement admise, qui consiste à dire que les générations qui suivent sont encore meilleures que les générations précédentes, est ici largement vérifiée. Jacques Audiard est bien le digne successeur de son père le déjà très grand et truculent Michel Audiard. Le film est stupéfiant, bouleversant, rythmé, doté d’un vrai suspense particulièrement intrigant, enveloppé d’une musicalité sensationnelle et de ...
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Quand le délectable frisson de l’amour s’esquinte progressivement, subrepticement par l’apparition venimeuse d’une violence incontrôlée, le drame n’est pas loin. Blake Lively et Isabella Ferrer (Lily jeune) sont assez saisissantes et captivantes dans leurs rôles difficiles. Justin Baldoni à la fois réalisateur et acteur principal du film est excellent, tout comme Brandon Sklenar et Jenny Slate également.
Frissons gores parsemés d’hémoglobine généreuse sur fond de scénario au final bien classique font de ce film, heureusement tres bien interprété et bien réalisé : un bon petit « film d’horreur ». Les nombreux rappels aux grand classiques d’Hitchcock sont plutôt réussis. Ça se laisse voir sans empêcher de dormir personne.
C’est l’histoire d’un pâle sosie de Djokovic qui rencontre une encore plus pâle adolescente norvégienne passablement introvertie et malheureuse….On s’ennuie tellement ferme, que c’en est presque comique.
Si, depuis quelques années déjà, les films d’action et d’aventure ressemblent trop souvent à de vieux plats de nouilles réchauffées, ce « Largo Winch, Le Prix de l’Argent » se détache pour notre plus grande satisfaction. Tomer Sisley m’apparaît bien plus impressionnant que l’embrigadé à la teinture imparfaite des Missions Impossibles surtout quand Largo pilote avec un brio complètement hallucinant sa moto en pleine jungle ...
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En Inde, il est particulièrement périlleux d’appartenir à la caste des intouchables, mais il est aussi inimaginable pour un policier de base de s’attaquer ou même de toucher à la caste des privilégiés liés fréquemment au pouvoir politique et qui sont souvent riches et puissants.
La démonstration est assez saisissante et laisse pantois sur l’un des pays le plus peuplé au monde, curieusement montré en exemple mais pour le lequel ...
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Une évocation prégnante de la situation complexe et particulièrement brutale vécue par le peuple syrien à la fois sur son territoire et en Europe.
Pour réussir la à-priori impossible métamorphose d’un effroyable gosse de riche, le papa (Kad Merad) met en place - grâce à ses grands moyens financiers - un stratagème ultime aussi invraisemblable qu’amusant. C’est distrayant avec une bien belle distribution d’acteurs.
Un film où j’ai trouvé que les seconds rôles (en particulier la pétillante brunette Anna Garcia ou bien le remarquable Jim Rash) sont bien meilleurs que les têtes d’affiche. Les très bonnes idées de scénario avec quelques passages en effet assez rigolos et les rendus techniques excellents ne suffisent pas à contrebalancer le sentiment de déception. Comment dire…ce n’est pas un mauvais film, mais je n’ai pas vraiment accroché.
Le film correspond bien aux bandes-annonces astucieusement diffusées depuis plusieurs semaines. Pierre Niney est impérial tout comme les autres acteurs. Un grand bravo aussi pour les décors admirables : en particulier, ceux situant l’action dans le magnifique parc autour du château de Ferrières, à côté de Paris, ancienne demeure emblématique des Rothschild, aujourd’hui magnifiquement restaurée, et qui, grâce à de sensibles ...
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Une belle histoire qui a le grand mérite de nous faire ouvrir les yeux sur l’actuel monde où seuls les pays dotés de systèmes politiques dépendant uniquement d’élections démocratiques semblent être les meilleurs régimes politiques qui soient. Pourtant force est de constater que nous vivons à une époque où les principes essentiels de protection de la famille et des vertus essentielles de la vie communautaire sont eux pourtant en ...
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La mise en scène est d’autant plus jubilatoire que cela tranche avec le thème évoqué qui est franchement sinistre. Il faut supporter quelques scènes d’une cruauté inénarrable mais qui révèlent avec talent l’impitoyable dureté du monde d’aujourd’hui. Tout au long du film l’humour grinçant fait ses ravages et c’est souvent très drôle.
Un vrai bon film de voyous, de bikers à l’américaine avec blousons de cuir et stupéfiantes Harley bien pétaradantes à souhait (pas comme ces nouvelles motos électriques à bruits d’aspirateurs sans sac). Les acteurs sont bluffants, l’intrigue bien montée. J’ai beaucoup aimé.
Curieux film que je ne suis pas vraiment parvenu à apprécier. Beaucoup d’excellents acteurs oui, mais qui semblent posés là comme des trophées instables sur une table assurément bancale. Ça joue et surjoue beaucoup pour finir pas se déjouer complètement.
Très cul cul praline, comme la plupart des mangas japonais, mais bon, le graphisme des dessins est réussi - surtout au début du film, et aller voir ce dessin animé, est un très bon moyen de réviser son japonais.