Films
SériesEmissions
Le thème choisi par Bryan Marciano pour son premier film est intéressant quand on connait la dure réalité de ces jeunes rejetés par leur famille en raison de leur sexualité. Le fait de raconter ces histoires individuelles tirées de faits réels était une bonne idée mais hélas le propos se délite et perd en puissance, car le réalisateur en focalisant sur trop de personnages dans une cacophonie générale au sein d'une famille ...
Lire plus
Lire plus
Les comédies me font rarement rire, mais "l'origine du monde" fait mouche à chaque scène et je dois dire que je me suis marré du début à la fin. Le scénario totalement barré et improbable aurait pu être limite mais pourtant situations et dialogues assument le sujet sans crainte de paraitre vulgaires ou inappropriées. Les comédiens sont parfaits, le rythme ne se relâche pas, on aimerait voir plus souvent ce genre de comédies ...
Lire plus
Lire plus
John Cena promène sa figure mono expressive et son charisme d'huitre tout au long du métrage au scénario vu et revu, le tout mâtiné d'humour moyen. Le film ne vaut que par ses paysages de jungle toujours agréables. Pour le reste....
Un petit film sympathoche à l'argument bien faible, mais tellement so british" et porté par la toujours excellente Olivia Coleman en fausse ingénue bigote manipulatrice, dont les mimiques de candeur et de naïveté sont extrêmement drôles.
Le film, lui, reste gentillet. Un film mineur dans la carrière de l'actrice oscarisée.
Le film, lui, reste gentillet. Un film mineur dans la carrière de l'actrice oscarisée.
Si la première partie semble bien longue pour ne pas dire ennuyeuse, la seconde s'accélère pour offrir des scènes plutôt réussies, anxiogènes et gores. Le film assume son aspect comédie horrifique avec des dialogues et des situations plutôt cocasses, mais il peine à trouver son style et perd parfois le spectateur. a l'arrivée, avec son parti-pris de huis-clos dans un château inquiétant et son côté slasher , "Abigail" ne ...
Lire plus
Lire plus
un film fort et choquant qui place le spectateur en immersion dans la peau d'un jeune migrant sénégalais décidé à rejoindre l'Europe. Filmé au plus près des personnages et de leur souffrance, du désert du Sahara à l'enfer des tortures dans les prisons libyennes, le film se vit à la limite du documentaire, économie de dialogues et bande son magnifique entre tradition et modernisme. Une vraie réussite pour un sujet maintes fois évoqué.
Il y a des films dont le succès unanime reste pour moi un mystère, comme " la zone d’intérêt " ou encore " Autonomie d'une chute " et puis il a des films récompensés à juste titre comme " la salle des profs " par l'oscar du meilleur film étranger.
Le sujet, difficile et filmé sans fioriture, absence de musique, caméra au plus près du visage de Leonie Benesch, l'immense collège dont le décor est un personnage tentaculaire à lui ...
Lire plus
Lire plus
Joli film hommage au cinéma de la nouvelle vague, " Le temps d'aimer " est porté par le duo parfait Anaïs Demoustier/Vincent Lacoste. La fin de la guerre, le camps des bons et des mauvais, cette haine ambiante et le besoin de se venger, la libération n'a pas offert que de la délivrance pour tout le monde. La chasse aux sorcières bat son plein. Les traitres, les homosexuels, la France se recroqueville. Katell Quillévéré signe un film ...
Lire plus
Lire plus
Réalisé par la même équipe qui avait offert le remarquable " La passion Van Gogh " et le même procédé pictural, cette grande fresque romanesque adaptée d'un roman dont l'auteur a reçu le pris Nobel en 1924 est une réussite visuelle absolue. Chaque image se rapproche d'un tableau. Véritable mélodrame, on sent que l’œuvre a été écrite au début du 20eme siècle et l'on pardonnera le manque de modernité en supposant que les ...
Lire plus
Lire plus
Nicolas Winton, (interprété par le toujours excellent Anthony Hopkins), surnommé le « Schindler britannique, parvint à sauver 669 enfants juifs de Tchécoslovaquie, quelques mois avant que l'armée d'Hitler envahisse Prague. Cette histoire poignante est narrée avec finesse et sans surcouche de pathos, à l'image de l'homme discret et pudique dont l'histoire n'aurait pas été connue si sa femme n'avait pas découvert un vieux carnet relié ...
Lire plus
Lire plus
Sur un sujet casse-gueule, ( le cancer ), le réalisateur signe une comédie grinçante plutôt réussie même si l'ensemble est inégal, grâce à une distribution solide, quelques scènes truculentes et une façon de ne jamais vraiment se prendre au sérieux. Derrière la comédie se cache quelques réflexions plus poussées comme l'environnement, la condescendance et le cynisme des avocats. Plutôt une bonne surprise.
En apprenant l'adaptation cinématographique du roman d'Isabelle Autissier que j'avais lu et adoré, je craignais le pire. D'abord parce que le pouvoir des mots est toujours plus puissant que celui de l'image au niveau de l'imagination, et puis parce que celui-ci me semblait à priori inapproprié à l’adaptation tant l'ambiance se distillait par les silences et le temps en rouleau compresseur. La surprise à l'arrivée est plutôt bonne et les ...
Lire plus
Lire plus
Casablanca et ses quartiers populaires. Sur l'espace d'une nuit entière qui donne le sentiment de suivre l'action en temps réel, un père voyou et son fils vont essayer de se débarrasser d'un colis embarrassant, un homme mort dont ils sont responsables de façon indirecte. Si l'on ressent les défauts d'un premier film, les acteurs amateurs insufflent une énergie anxiogène sincère et troublante, parvenant à capter le spectateur tout au ...
Lire plus
Lire plus
Un film gentillet hélas trop cousu de fil blanc, où l'on devine assez vite l'interaction entre les trois histoires. La pauvreté en Inde et particulièrement la caste des "intouchables" est assez bien rendue, le film se laisse voir mais il s'oublie aussi vite qu'il a été visionné, sans véritablement procurer d'émotion profonde.
Il parait que la Finlande est le pays le pus heureux du monde. Ah bon ? Ce que l'on voit à l'écran est plutôt une pilule de dépression dispensable à l'image.
Avec un scénario aussi épais que du papier à cigarettes, voici donc un petit film court qui n'a ni la force sociale de Ken Loach ni la folie douce des films d'Abel et Gordon, où la direction d'acteurs consiste à livrer pour chacun une expression mono expressive, et où l'aspect ...
Lire plus
Lire plus
En trois parties symbolisées par un incendie d'immeuble, le réalisateur adoré de la croisette Hirokazu Kore-eda ( 8 fois en compétition à Cannes, plusieurs fois fois récompensé dont une palme d'or pour " Une affaire de famille") livre un film plutôt aussi abscons qu'énigmatique, au risque de perdre le spectateur en route. Les scénarios les plus simples sont parfois les meilleurs et le choix du réalisateur japonais de ne livrer qu'en ...
Lire plus
Lire plus
Même si l'acteur est charismatique et que l'on sent son attachement profond à ses racines religieuses et rastas, le film manque cruellement de musique, de concerts, les moments musicaux sont trop faibles même si les tubes sont là, les frasques et manipulations de Rita Marley qui a récupéré de façon malhonnête l'héritage ont disparu de la réalité. Difficile donc devant la relecture certainement réalisée par cette dernière de se ...
Lire plus
Lire plus
Un joli film un poil trop long, un poil suranné, mais sincère dans son amour de la Chaire, une ode à la bonne cuisine traditionnelle française. Le couple Binoche/Magimel fonctionne à merveille et si les parallèles entre nourriture et sexualité peuvent choquer certains esprits prudes de Telerama, il est pourtant une évidence que plaisirs de la Chaire et plaisir de la Chair peuvent se retrouver et se magnifier. La photo est soignée, les ...
Lire plus
Lire plus
Dans l'Angleterre des années 70 et de l' IRA, un petit groupe de terroristes planqués dans un village irlandais isolé de pêcheurs va semer la terreur. Liam Neeson dans un énième rôle de justicier imbattable qui décidément ne semble que savoir faire que cela et une intrigue mince comme du papier à cigarettes. Aucun intérêt sinon de jolis paysages pour sauver ce qui ne l'est pas.
Une leçon de Cinéma ! Pour les yeux, les oreilles, l'esprit. Il y a des réalisateurs comme ça qui vous kidnappent le temps d'un métrage, vous envolent, vous envoûtent. le chilien Alejandro Jodorowsky, l'américain Tim Burton, le français jean-Pierre Jeunet, pour n'en citer que quelques uns. N'est-ce pas pour cela que le cinéma existe? être surpris, interpellé, fasciné, voire même choqué ? Je n'avais pas ressenti une telle émotion ...
Lire plus
Lire plus
Une scène d'ouverture culte avec les déclarations des divers présidents, une belle brochette de comédiens justes dans leurs personnages, des situations parfois amusantes et parfois agaçantes, une satire des bobos écolos dont la vie doit être bien triste dans leur entre-soi de gens qui pensent détenir la seule vérité et qui ne sont pas les plus à plaindre. Il suffit de voir dans la réalité la Joconde éclaboussée de soupe au Louvre ...
Lire plus
Lire plus
Au vu du nombre d'articles, de critiques positives et de la mise en avant du travail sonore sur le film, me voila bien décidé à en profiter, attentif au moindre son. Le film s'ouvre sur un long noir pour mettre le spectateur dans l'ambiance avant de basculer sur un paysage ensoleillé au bord de l'eau mettant en scène une famille qui pique-nique. Le ton est donné. Filmé hors-plan comme le réalisateur le soulignera tout au long du métrage, ...
Lire plus
Lire plus
Porté par un trio d'acteurs d'une justesse impressionnante malgré des scènes longues truffées de dialogues ( Merve Dizdar a été récompensée à juste titre par un prix d'interprétation à Cannes) la durée du film se fait hélas ressentir quand l'excellent "Winter Sleep" récompensé d'une palme d'or et d'une durée équivalente, lui, ne pesait pas par sa durée. Le personnage central, nihiliste et peu sympathique est l'élément central ...
Lire plus
Lire plus
Troublant par son sujet,parfois abscons, parfois elliptique, sans aucun doute métaphorique, cette proposition sur la solitude est aussi fascinante qu'émotionnelle, filmée avec un soin esthétique dans son dénuement. Portée par des acteurs investis, " All of Us Strangers" dans son titre original emporte le spectateur dans un rêve éveillé, touche par sa sincérité et qu'importe si parfois le propos échappe ou se suspend au profit d'une ...
Lire plus
Lire plus
Mais où est donc passé l'incroyable Albert Dupontel ? Celui qui nous surprend et nous fait rire, l'irrévérencieux et culotté réalisateur transgressif, politiquement incorrect. Celui qui filme si bien , le poète qui nous a fait rêver, nous a ému aux larmes, nous surprend à chaque métrage. Que ce " second tour " est poussif, ni vraiment drôle, ni vraiment émouvant, ni vraiment incisif. Une pochade que l'on se surprend à trouver longue ...
Lire plus
Lire plus
Un premier long métrage d'une grande force émotionnelle, sans aucun pathos ni racolage émotionnel facile, "Le Ravissement" livre une partition troublante et malaisante sur une femme qui s'enferme dans le mensonge tout en ayant conscience, et prête à en assumer les actes. L'affabulation plutôt que la solitude, la tromperie plutôt que le désamour. Hafsia Herzi est d'une justesse absolue dans ce rôle de femme dépressive dont la vie ...
Lire plus
Lire plus
J'ai toujours suivi le cinéma de Ken Loach, chantre du film social britannique, même si sa filmographie est inégale. L'empathie est une constante que l'on retrouvé chez le réalisateur dans ses films. Si parfois le réalisateur livre des scénarios qui manquent de finesse ou de subtilité, insistant à coup de gros traits de crayons sur le misérabilisme, ce n'est pas le cas ici de " The Old Oak" ( le vieux chêne en français ), non d'un ...
Lire plus
Lire plus
Un tueur en série, une enquêtrice avec ses démons intérieurs en rapport bien sûr avec l'enquête, une course contre la montre basique et sans réel suspense, et surtout un dénouement ridicule à la limite du grand guignol font de ce film dispensable une ratade ennuyeuse...
Une très belle surprise que ce " Règne animal", salué à juste titre par la presse et joli succès public puisqu' il a dépassé le million d'entrées . Sur un sujet original, plutôt épuré, le réalisateur livre une fable cruelle à l'opposé des "X mens" et consorts où cette fois, plutôt que de parler d'une génération à la mutation supérieure, l'Homme ici redevient animal, intégré et respectueux de la Nature. En revanche, comme ...
Lire plus
Lire plus
PO-SI-TIF .
C'est le mot idéal pour qualifier ce petit bijou de "En Corps" , un titre totalement approprié pour cet hymne à la danse sous toutes ses formes. Tout est prétexte à les magnifier, que ce soit en spectacle, durant les répétitions en résidence, où dans les promenades comme cette jolie séquence sur les falaises ventées des sauvages paysages bretons.
Elise, danseuse classique au firmament de sa carrière, doit se reconstruire ...
Lire plus
Lire plus
Il ne faut pas se mentir ni se pincer le nez, quand on décide de voir ce genre de film, on sait à quoi s'attendre. Exactement. Et cela serait ridicule de parler d'incohérence, de manque psychologique, de scénario mince comme du papier cigarette, ou de dialogues pauvres.
Non, le cahier des charges de ce genre de film et donc sa réussite se résume au rythme, aux combats, au capital sympathie du héros, voire à l'humour. " The Beekeeper" ...
Lire plus
Lire plus
Fan à l'adolescence de Luc Besson dés " le dernier combat" en 1983, puis de " Subway" du " grand Bleu" du cultissime "Nikita" et enfin de " Léon", je préfère oublier ce qui suis, des facilités commerciales aux redites de ces propres films souvent mauvais. Pourtant, et je l'espérais, " Dogman" renoue avec le cinéma des premiers Besson. Un scénario original, poétique et punk, porté par un acteur magistral dont le regard nous hante ...
Lire plus
Lire plus
Hormis la prestation saluée à juste titre de Léa Drucker, ce film au scénario ennuyeux, ampoulé et artificiel, manque de coffre et de passion malgré ses scènes de sexe qui semblent posées pour noyer la vacuité du rapport entre cette femme inconsciente et cet ado narcissique et manipulateur.
A l'arrivée, le film de Catherine Breillat manque de modernité, comme un ersatz d'un film de Rohmer qui aurait vieilli, avec le temps.
A l'arrivée, le film de Catherine Breillat manque de modernité, comme un ersatz d'un film de Rohmer qui aurait vieilli, avec le temps.
Si " La Nuée" possédait une dimension psychologique plus profonde avec des personnages plus fouillés, un message écologique plus cohérent, ce film sans gros budget reste tout de même efficace. Même si le pitch de départ demeure lui aussi écologique ( l'acidité de la pluie venant de la pollution et abimant Faune et Flore) il se révèle davantage comme film catastrophe. Guillaume Canet dont la préoccupation sur les enjeux écologiques ...
Lire plus
Lire plus
Dans un scénario franchement paresseux, Le réalisateur qui nous a habitué à du vrai bon cinéma, livre ici une espèce de boulevard au thème vu et revu que la petite pirouette finale n'excuse pas.
Malgré un casting de choix, les acteurs semblent livrés à eux-même et tout sonne faux, superficiel.
On est dans " Sacha Guitry chez Woody Allen" et que c'est poussif. Une ratade.
Malgré un casting de choix, les acteurs semblent livrés à eux-même et tout sonne faux, superficiel.
On est dans " Sacha Guitry chez Woody Allen" et que c'est poussif. Une ratade.
Si la bande d'acteurs fonctionne bien, notamment dans les scènes de groupe, la réalisation et l'évolution dramaturgique n'ont pas grand intérêt, livrant dans cette chronique un catalogue de ce à quoi sont confrontés les profs de collège, sans profondeur. Inspection académique, rencontre avec les parents, conseil de discipline, difficulté à se faire respecter... L'ambiance entre les profs semble idéalisée et ressemble davantage à une ...
Lire plus
Lire plus