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Un scénario abyssal de bêtise et qui tient d'ailleurs sur un post-it, des acteurs qui font le service minimum (mention spéciale à Freeman qui ne sait pas comment il s'est retrouvé là), des personnages structurés par des clichés sexistes (l'homme est manuel et intellectuel, la femme est psycho-rigide et s'occupe de la maison), un rythme lent, des scènes d'action directement tirées d'un jeu vidéo, la présence inopportune d'une musique ...
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Savez-vous planter les navets à la mode de Peter Jackson? Attention, la recette est particulièrement indigeste. Prenez un conte pour enfants bourré de charme écrit avec les pieds par un linguiste oxfordien au début du siècle dernier. Prenez ensuite le réalisateur néo-zélandais le plus lourdingue et sans charme de sa génération. Ajoutez des millions de dollars effets numériques tous plus hideux et ratés les uns que les autres. ...
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Rompant avec les abominables nanars qui avaient ruiné l'esprit de la série initiée par Tim Burton, "Batman Begins" est une agréable surprise. Certes, on ne retrouve pas grand chose des fantasmes gothiques des deux premiers films qui ont charmé mon enfance. Mais Nolan (grâce lui soit rendue) évite également l'écueil d'une mise en scène infantilisante et paresseuse du type Michael Bay et alii. On retrouve donc un Batman plutôt bien ...
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Très bon film — peut-être le seul de la série à avoir une vraie vision artistique ainsi que des acteurs en tous points brillants – mais est-ce pour autant un bon Bond? La nouveauté, ce n'est pas que le genre soit malmené comme on a pu le dire (depuis que Craig est arrivé, on a de toutes les manières changé de "genre"), ni qu'on soit revenu aux sources (les "sources" étant celles d'une série B assez moyenne). Non, la nouveauté, ...
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Meilleur que Wall Street 2, mais ça ne suffit pas à Stone pour remonter la pente. Savages se veut décalé, iconoclaste, à la page. Il est lent, mou, banal, filmé avec des filtres dont même les plus grands hipsters d'Instagram ne voudraient pas, et servi par un trio de poulpes tous aussi expressifs les uns que les autres. Taylor Kitsch en particulier est en passe de devenir le veau le plus célèbre de Hollywood. Aaron Johnson n'est ...
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Un excellent film d'action, à rapprocher de The Green Zone de Paul Greengrass, tant par le thème traité que par la mise en scène et le refus problématique du manichéisme. Sans être un excellent film, Le Royaume demeure un très bon film d'action, mené avec brio par un casting inégal et une réalisation nerveuse mais sans grande surprise. Ce qui est en revanche intéressant, c'est de voir comment le cinéma américain est ressorti ...
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Un excellent reboot de la série initiée par Sam Raimi, qui n'avait jamais crevé le plafond et nous avait finalement laissé un goût amer (cf. le dernier volet désespérant de niaiserie). Le mérite n'en revient pas tant à la mise en scène ou aux effets spéciaux (même si l'utilisation de la 3D rend le tout extrêmement spectaculaire) qu'aux acteurs et à l'écriture des personnages. Andrew Garfield que j'avais découvert dans The Social ...
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Peut-être le plus grand Capra, ce qui n'est pas peu dire. James Stewart dans le rôle de sa vie, Jean Stewart merveilleuse, une manière vraiment belle et intelligente de parler de politique, sans oublier Claude Raines, bouleversant de faiblesse et d'humanité. Un film qu'on devrait envoyer dans l'espace, et qui convaincrait les petits hommes verts que l'Homme mérite encore d'être sauvé.
Une diarrhée verbale de plus de deux heures, tantôt magnifiée par des images suffocantes de beauté, tantôt tutoyant le kitsch laid et facile du Seigneur des Anneaux. Sokurov nous éclabousse de son génie plastique et de sa bouillie pseudo-philosophante totalement inepte. J'ai retrouvé le même syndrome que celui de Tarkovski dans Stalker: une purge vertigineuse et parfois sublime, mais une purge tout de même. Rien de plus indigeste qu'une ...
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Peut-être le plus beau film qu'il m'ait été donné de voir.
On aborde généralement Stalker avec un petit voyant rouge clignotant derrière la tête: attention, Tarkovski c'est un grand, admiration obligatoire, rampe devant le génie et contemple la splendeur. Et c'est effectivement ce genre de sentiments intimidants que distille à longueur de temps le Maître dans ses plans. Rassurez-vous, tout y est sublime: la photographie, les mouvements de caméra, les couleurs, le sépia, les ombres, les ...
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Les vacances de Monsieur Hulot n'est pas un chef d'oeuvre. Beaucoup de ses gags ont vieilli. On ne rit jamais, on sourit parfois. Mais le cinéma finit par l'emporter sur deux plans: tout d'abord, l'extraordinaire travail de Tati sur la bande sonore, le bruit et la musique en disant souvent plus long que les dialogues. Et surtout, Tati devient vraiment génial lorsqu'il se fait mordant et iconoclaste: à cet égard, la scène du cimetière est ...
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L'emmurée vivante se classe parmi les bons giallo, sans égaler les modèles du genre que sont les films de Dario Argento, en particulier L'oiseau au plumage de cristal, Suspiria et Deep Red. Fulci mène son intrigue avec le sens du rythme qu'on lui connaît, mais sans verser dans les penchants sanguinolents qui l'ont rendu célèbre. Le cadrage et les couleurs sont parfois splendides, même si le film use et abuse des zooms sur les yeux de ...
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Du conventionnel haut de gamme. Si la réalisation reste d'un classicisme bien sage, Curtis Hanson a eu le mérite, une fois n'est pas coutume, de retranscrire amoureusement l'époque qu'il filme et de s'entourer d'une pléiade d'acteurs exceptionnels. Mention spéciale aux patrons, Kevin Spacey et James Cromwell, ainsi qu'à deux nouveaux venus d'alors, Guy Pearce et Russel Crowe. Ces deux-là ont fait bien du chemin depuis. Même Kim Basinger ...
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Certes, les images du dernier Ridley Scott sont d'une beauté funèbre. Certes, techniquement, c'est impeccable, et on est parfois ébahi devant la splendeur de certains paysages, en particulier durant les premières minutes du film. Certes, Michael Fassbender fait presque oublier Ian Holm et Lance Heriksen dans le rôle de l'androïde David, tant il est génial d'ambiguïté, de froideur, d'humour, de cruauté et finalement d'humanité. Mais ...
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Délicieux d'un bout à l'autre, Moonrise Kingdom se savoure avec un plaisir communicatif. Le couple d'enfants est absolument formidable, et les anciens (Bill Murray en avocat cocu et dépressif, Bruce Willis en flic malheureux en amour et dépressif, Edward Norton en chef scout passionné mais dépressif) semblent puiser en eux une nouvelle grâce. C'est probablement le moment de se poser la question: ça fait combien de temps que Wes Anderson ...
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Malgré la performance de Jérémie Renier, Cloclo peine à rendre vie à une starlette française assez empoussiérée dont l'unique titre de gloire à l'international fut de donner à Sinatra la mélodie de son fameux "My Way". La faute à des dialogues ineptes, une mise en scène larmoyante, sans charme, et frisant parfois le ridicule. Bref, c'est un biopic mal filmé, totalement conventionnel, et qui n'évite absolument aucune tarte à la ...
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D'un bout à l'autre, Le grand restaurant est un grand ratage. Je n'ai pas souri une seule fois pendant l'heure et demie qu'a durée ce calvaire lourdingue et grossier. De Funès se démène comme un diable pour donner un semblant de vie à son film, mais c'est peine perdue. Son cabotinage insupportable prend même des dimensions parfaitement déplaisantes au moment où il se déguise en folle perdue pour piéger son personnel. Les dialogues sont ...
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Une bonne entrée en matière, très programmatique, pour ceux qui veulent aborder l'oeuvre très singulière de David Cronenberg. On retrouve dans eXistenZ toutes les obsessions du cinéaste: le corps, la sexualité, l'aspect plastique et répugnant de la chair et du sang, les biotechnologies. C'est aussi ce qui fait du film un exercice de style frôlant parfois avec le pensum d'un virtuose qui oublie le spectateur. Jennifer Jason Leigh et Jude ...
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Je ne connaissais pas le cinéma de Maïwenn, je n'en connaissais que le personnage (plutôt profondément détestable et d'un insondable boboïsme): voilà mon erreur corrigée. Film splendide de justesse et de sincérité, Polisse est la chronique, du point de vue de la Brigade de la Protection des Mineurs, d'une France au bord de la crise de nerfs, servi par une troupe - dans le sens le plus noble du terme - d'acteurs habités, incarnant leur ...
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Drive pourrait ressembler à l'enfant naturel de Michael Mann et de Sofia Coppola. Les plans aériens sur LA et les vues embarquées dans les courses poursuites évoquent de très près des images de Collatéral, et ses sempiternelles réflexions sur la vacuité de la mégalopole et la vanité de la vie moderne. Le rythme pseudo-onirique et la musique dandy-électro qui ponctue les séquences estampillées "émotion" ou "violence" nous rappellent ...
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La Rafle est un des rares films que j'ai été incapable de regarder d'une traite, tant il est déplaisant et mauvais. Laid comme peu de téléfilms France 2, estampillé "français d'appellation contrôlée" avec sa débauche de stars du grand écran (Laurent, Reno, Elmaleh, on s'attend à voir Clavier dans le rôle du préfet de police et Jugnot dans celui du gendarme compatissant), mal joué, mal photographié, mal éclairé, dénué de la ...
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Scénario alambiqué à l'excès, thèmes abandonnés à mi-parcours, montage brouillon, rythme inégal, et incohérences en tout genre finissent par lasser le spectateur. Ainsi l'accident de voiture absolument grotesque au début du film, les séquences à Paris tout à fait inutiles, la fusillade inexplicable dans la maison vide. Restent de très belles évocations de Harlem et du Réservoir de Central Park, une époque parfaitement capturée ...
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Partant d'une vraie fausse idée originale (si tant est que l'union cartésienne de l'âme et du corps dans un film en général, et la mutation de l'identité dans un film d'Almodovar en particulier puissent être qualifiées d' "idées"), La Piel Que Habito se sabote au bout de quelques minutes, et finit par couler corps et biens au moment du premier "événement perturbateur" (le grandiose Zeca le Tigre qui arrive comme un cheveux sur une ...
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Le "bon" navet de l'été. Il faut dire que ceux qui s'attendaient à un chef d'oeuvre peuvent repasser. "Cowboys", "Aliens", "Olivia Wilde" : tous les instruments du nanar flemmard et sympathique sont réunis. Ford et Craig sont en roue libre, avec, en tout et pour tout, une quinzaine de répliques à grommeler en deux heures. Seule Wilde (alias 13 dans House M. D.) surprend par sa présence et son intensité. Finalement, un bon petit film ...
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Un film d' Hélas von Trier. Pour ceux qui ne connaissent pas, les acteurs y meurent d'ennui, les spectateurs aussi. Kitsch, snob, apprêté, prétentieux. Surtout, cette synthèse ratée de Festen et d'Armageddon veut faire joli. On retiendra en particulier les plans des premières minutes, tellement "beaux" qu'on dirait du Pierre et Gilles. On rit devant l'ampleur du désastre, mais la vacuité du scénario finit par assommer. Kristen Dunst ...
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Dernier-né de chez Marvel Productions, Thor est en fait un remake éhonté des Visiteurs, avec un Australien monolithique dans le rôle de Godefroy, et Nathalie Portman dans le rôle de "Béa". Mais où est donc passé La Fripouille ? Commençons par ce qui fait le moins mal: le film repose en grande partie sur le fait que les super-héros sont tout bonnement ridicules. Après un prologue laborieux, Thor s'échoue lamentablement sur notre ...
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On ne passe pas loin de la catastrophe cinématographique absolue avec The young lions. Que ce soit par la piètre qualité du jeu des acteurs, les absurdités historiques qui parsèment le film, la lenteur du rythme, la nullité totale des dialogues, la lourdeur de l'approche morale, la faiblesse du scénario, les faux raccords, ou le montage hasardeux, le travail de Dmytryk se distingue comme l'un des plus médiocres dans le genre. Autre raison ...
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Un western en demi-teinte, pour un Cohen somme toute assez décevant. Les grimaces de Jeff Bridges gâchent le travail d'écriture sur le personnage, hâbleur, vieillissant, alcoolique et vulnérable. L'image est lisse, conventionnelle, dépourvue des visions saisissantes qui habitaient No Country For Old Men. L'humour étrange des frères Cohen fait encore mouche, surtout au début du film, avant d'être noyé dans les codes du film d'action ...
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Avec l'Ami américain, Wim Wenders signe un thriller efficace d'une très grande élégance, au rythme lancinant et angoissant. L'interprétation de Ganz et de Hopper tient le spectateur en haleine, et rend cette histoire d'amitié impossible parfaitement belle et simple. New York, Paris (en particulier le quartier de la Défense), et Hambourg sont filmés comme rarement. L'attention presque picturale aux couleurs évoque le métier de Jonathan ...
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Scénarisé et mis en scène par Christopher Nolan, le réalisateur le plus "bankable" de Hollywood, Inception a reçu des éloges dithyrambiques de la part de la critique et des spectateurs. Cette quasi unanimité a de quoi laisser songeur. Certes, comme The Dark Knight et Memento, Inception est techniquement impeccable, et impeccablement froid. Le drame personnel de Dom ( très bien interprété par un Di Caprio inspiré ) sert d'argument à ...
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Le petit lieutenant m'a fait découvrir Xavier Beauvois. Sans être un génie, Beauvois est un cinéaste extrêmement juste, extrêmement serré, tant dans sa réalisation, très économe de ses moyens, que dans sa direction d'acteurs (mention spéciale à Jalil Lespert, le "petit lieutenant" provincial adopté par Paris), toute en retenue, à fleur de peau. Mais là où Beauvois atteint l'excellence, c'est dans l' " effet de réel". Le milieu de ...
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Ma critique sera courte, mais pas aussi courte que l'idée qui préside à ce "film" prétentieux, imbitable, chiant. Voilà, c'est fini.
Une bouse bien molle, gluante de sentiments qui se voudraient bons mais qui ne parviennent qu'à être abjects. Où l'on apprend que les juifs sont très gentils, même s'ils peuvent avoir des problèmes personnels, et que les musulmans sont très méchants, sauf certains qui ne s'en sortent pas trop mal quand ils ne mitraillent pas les petits commerçants de la rue du Temple ou de la rue des Rosiers. La mise en scène, c'est le MacTiernan du ...
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Une daube immonde, indigne du grand talent de Jean Dujardin. On peine à reconnaître les personnages merveilleux de Morris. Le charme est totalement absent de la mise en scène, les décors sont "chromos pour être vrais", les blagues et les gags sont d'une nullité dont rien n'approche. L'Ouest est étrangement ringardisé dans ce scénario qui exploite toutes les ficelles psychologisantes du cinéma contemporain (amitié trahie, trauma, etc.). ...
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Magnifique film de Fritz Lang, certes, mais aussi chef-d'oeuvre d'écriture de Bertold Brecht, Les Bourreaux meurent aussi met en scène un peuple opprimé et déchiré par ses passions. La passion, c'est précisément ce qui nourrit de l'intérieur et porte les personnages, si bien que l'aspect didactique et "propagantiste" du film passe finalement et miraculeusement au second plan.Ici, pas de monstres implacables,pas de héros kantiens sublimes ...
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