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Quel pari ! Et quelle réussite ! Que d'évidence et d'opacité en même temps ! Que d'originalité mêlée à une si étrange familiarité ! (...) Il y a dans la manière de filmer de Lucile Hadzihlilovic quelque chose d'orgiaque: une puissance créatrice qui trouble et bouscule l'allégorie afin de lui donner un caractère inquiétant.
La critique complète est disponible sur le site Positif
D'une sensibilité hallucinante (...), Innocence joue avec un tact extrême sur l'angoisse sourde du Passage, cet état pas vraiment palpable où les jeunes filles en fleurs prennent lentement conscience de leurs corps et de leurs âmes. Impossible à retranscrire par les mots ou par l'écrit (...), Innocence est un film totalement magique.
Lucile Hadzihalilovic a signé le Pique-nique à Hanging Rock français où là aussi de mystérieuses disparues possèdent la beauté miraculeuse des anges de Botticelli. Un film d'un autre temps, quelque part entre le cauchemar familier et le songe lointain.
Très habilement la réalisatrice trouble notre vision, nous pousse à croire à ce que l'on redoute, à anticiper l'atroce, sans qu'un seul élément scénaristique ne vienne suggérer quoi que ce soit. La puissance d'évocation des images est utilisée à son comble : une cave, une fontaine, un escargot... Des motifs aussi simples qu'allusifs.Un film riche, complexe et quelque peu ésotérique, Hadzihalilovic s'avère une cinéaste très prometteuse.
La critique complète est disponible sur le site Cinéastes
un film assez incompréhensible, où Lucile Hadzihalilovic excelle néanmoins à distiller un climat d'angoisse en jouant sur des rituels, avec de simples objets très choisis, des intérieurs sombres, une forêt (où sont plantés des réverbères !), une lumière très travaillée. Cinéaste à suivre.
Innocence est un objet glacial qui constitue une proposition de cinéma très particulière , une espèce de Salo (Pasolini) revu et corrigé par la Bibliothèque rose. certainement le plus rigoureux et extrémiste, au sens formel, des films de pensionnats vus récemment (...), qui résonnent comme d'inquiétants appels à la discipline dans un monde décadré.
Aussi étrange que déceptif, souvent beau (esthétiquement), toujours à la limite (volontairement), Innocence est tout, bien sûr, sauf un film innocent : il sait exactement à quelle frontière se tenir et n'avance qu'en posant des pièges.
premier film étrange [...]. Pourquoi voir Innocence ? Parce que c'est un film de genre dont chacune des images est au service de l'intrigue. Chaque bruit, chaque mouvement, chaque geste d'enfants, par sa durée, impose une atmosphère, un sentiment de menace sourde dont on ne sait jamais si elle éclatera ou non.
premier film étrange [...]. Pourquoi voir Innocence ? Parce que c'est un film de genre dont chacune des images est au service de l'intrigue. Chaque bruit, chaque mouvement, chaque geste d'enfants, par sa durée, impose une atmosphère, un sentiment de menace sourde dont on ne sait jamais si elle éclatera ou non.
Voilà un ovni bien intrigant dont on se demande s'il n'est pas l'oeuvre d'un vieux libidineux tant les petites culottes, les corps impubères et les tresses bien sages occupent l'écran.(...) Si on est séduit par la beauté plastique de l'oeuvre, on ne comprend pas très bien le message et on s'ennuie plutôt.
Aussi soignée et séduisante que soit l'esthétique du film, la mise en scène appuie en permanence un propos critique explicitement affirmé par ailleurs. Et en redoublant la thématique de l'enfermement, la forme du conte maintient le film dans une univocité relativement stérile.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
La séduction diminue lorsque le film, qui frôle les deux heures, se révèle uniquement symbolique. L'ambiance ne suffit alors plus à combler les longueurs, et la fin laisse à désirer. Mais l'expérience vaut le détour.
Contre: Même s'il faut bien reconnaître de belles valeurs picturales, le film oublie de raconter quelque chose (...) et, ceci, sur quasiment 2 heures. Une belle déception.
La critique complète est disponible sur le site Score
A semer des symboles et des présages un peu partout, Innocence fait aussi du surplace. Mais en matière d'apprentissage poétique, il bat à plate couture Les Choristes.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Rigoureuse et stylisée, la mise en scène s'équilibre entre onirisme et réalisme. La quotidienneté d'une vie en huis clos exclusivement féminine devient peu à peu angoissante et charge les spectateurs d'en interpréter chaque détail.
Au-delà d'une ambiance qui se voudrait shyamalanesque, suinte à chaque plan une conception malade de l'enfance, perçue sous l'angle exclusif de la défloration. Qu'un sous-titre possible à Innocence soit quelque chose comme La fabrique des salopes, voilà ce que la cinéaste voudrait imputer à la perversité du regard masculin.
(...) ce premier film a pour seul mérite son étrangeté. On se demande bien ce que sont venues faire Marion Cotillard et Hélène de Fougerolles dans cet objet cinématographique très malsain.
On serait agréablement impressionné par l'originalité du projet, l'ambition esthétique et la rigueur altière du récit si l'insistance à filmer les gamines comme des fantasmes pour pervers pépères ne devenait assez vite gênante.
Positif
Quel pari ! Et quelle réussite ! Que d'évidence et d'opacité en même temps ! Que d'originalité mêlée à une si étrange familiarité ! (...) Il y a dans la manière de filmer de Lucile Hadzihlilovic quelque chose d'orgiaque: une puissance créatrice qui trouble et bouscule l'allégorie afin de lui donner un caractère inquiétant.
Première
Très beau et très étonnant premier film, tout de douceur et de mystère.
Rock & Folk
D'une sensibilité hallucinante (...), Innocence joue avec un tact extrême sur l'angoisse sourde du Passage, cet état pas vraiment palpable où les jeunes filles en fleurs prennent lentement conscience de leurs corps et de leurs âmes. Impossible à retranscrire par les mots ou par l'écrit (...), Innocence est un film totalement magique.
Score
Pour: Lent, douloureux, magique et réparateur.
aVoir-aLire.com
Lucile Hadzihalilovic a signé le Pique-nique à Hanging Rock français où là aussi de mystérieuses disparues possèdent la beauté miraculeuse des anges de Botticelli. Un film d'un autre temps, quelque part entre le cauchemar familier et le songe lointain.
Cinéastes
Très habilement la réalisatrice trouble notre vision, nous pousse à croire à ce que l'on redoute, à anticiper l'atroce, sans qu'un seul élément scénaristique ne vienne suggérer quoi que ce soit. La puissance d'évocation des images est utilisée à son comble : une cave, une fontaine, un escargot... Des motifs aussi simples qu'allusifs.Un film riche, complexe et quelque peu ésotérique, Hadzihalilovic s'avère une cinéaste très prometteuse.
L'Humanité
un film assez incompréhensible, où Lucile Hadzihalilovic excelle néanmoins à distiller un climat d'angoisse en jouant sur des rituels, avec de simples objets très choisis, des intérieurs sombres, une forêt (où sont plantés des réverbères !), une lumière très travaillée. Cinéaste à suivre.
Les Inrockuptibles
Innocence est un objet glacial qui constitue une proposition de cinéma très particulière , une espèce de Salo (Pasolini) revu et corrigé par la Bibliothèque rose. certainement le plus rigoureux et extrémiste, au sens formel, des films de pensionnats vus récemment (...), qui résonnent comme d'inquiétants appels à la discipline dans un monde décadré.
Libération
Aussi étrange que déceptif, souvent beau (esthétiquement), toujours à la limite (volontairement), Innocence est tout, bien sûr, sauf un film innocent : il sait exactement à quelle frontière se tenir et n'avance qu'en posant des pièges.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
Synopsis
premier film étrange [...]. Pourquoi voir Innocence ? Parce que c'est un film de genre dont chacune des images est au service de l'intrigue. Chaque bruit, chaque mouvement, chaque geste d'enfants, par sa durée, impose une atmosphère, un sentiment de menace sourde dont on ne sait jamais si elle éclatera ou non.
Synopsis
premier film étrange [...]. Pourquoi voir Innocence ? Parce que c'est un film de genre dont chacune des images est au service de l'intrigue. Chaque bruit, chaque mouvement, chaque geste d'enfants, par sa durée, impose une atmosphère, un sentiment de menace sourde dont on ne sait jamais si elle éclatera ou non.
Télé 7 Jours
Symboles opaques et poétiques font le charme déjà controversé d'un film qui garde jusqu'au bout son mystère, son singulier envoûtement.
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Le Figaroscope
Voilà un ovni bien intrigant dont on se demande s'il n'est pas l'oeuvre d'un vieux libidineux tant les petites culottes, les corps impubères et les tresses bien sages occupent l'écran.(...) Si on est séduit par la beauté plastique de l'oeuvre, on ne comprend pas très bien le message et on s'ennuie plutôt.
Le Monde
Aussi soignée et séduisante que soit l'esthétique du film, la mise en scène appuie en permanence un propos critique explicitement affirmé par ailleurs. Et en redoublant la thématique de l'enfermement, la forme du conte maintient le film dans une univocité relativement stérile.
MCinéma.com
La séduction diminue lorsque le film, qui frôle les deux heures, se révèle uniquement symbolique. L'ambiance ne suffit alors plus à combler les longueurs, et la fin laisse à désirer. Mais l'expérience vaut le détour.
Score
Contre: Même s'il faut bien reconnaître de belles valeurs picturales, le film oublie de raconter quelque chose (...) et, ceci, sur quasiment 2 heures. Une belle déception.
Télérama
A semer des symboles et des présages un peu partout, Innocence fait aussi du surplace. Mais en matière d'apprentissage poétique, il bat à plate couture Les Choristes.
Zurban
Rigoureuse et stylisée, la mise en scène s'équilibre entre onirisme et réalisme. La quotidienneté d'une vie en huis clos exclusivement féminine devient peu à peu angoissante et charge les spectateurs d'en interpréter chaque détail.
Cahiers du Cinéma
Au-delà d'une ambiance qui se voudrait shyamalanesque, suinte à chaque plan une conception malade de l'enfance, perçue sous l'angle exclusif de la défloration. Qu'un sous-titre possible à Innocence soit quelque chose comme La fabrique des salopes, voilà ce que la cinéaste voudrait imputer à la perversité du regard masculin.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Le Point
Voir la critique sur www.lepoint.fr
Ouest France
(...) un scénario qui aujourd'hui, dans le traitement qu'en fait Lucile Hadzihalilovic, est plutôt porteur de troubles, de dérapages et d'ambiguïtés.
Paris Match
(...) ce premier film a pour seul mérite son étrangeté. On se demande bien ce que sont venues faire Marion Cotillard et Hélène de Fougerolles dans cet objet cinématographique très malsain.
TéléCinéObs
On serait agréablement impressionné par l'originalité du projet, l'ambition esthétique et la rigueur altière du récit si l'insistance à filmer les gamines comme des fantasmes pour pervers pépères ne devenait assez vite gênante.