Quand il filme "Naked", Mike Leigh est un metteur en scène de télévision reconnu en Grande Bretagne. Cannes en récompensant son film du prix de la mise en scène et de la palme du meilleur acteur le propulse brutalement en haut de l'affiche . Depuis lors, Mike Leigh accumule les récompenses et sa réputation est désormais établie auprès de la critique européenne. "Naked" décrit l'errance d'un marginal dont Mike Leigh laisse ...
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benoitparis
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4,0
Publiée le 15 juin 2010
Film de dérive au sens le plus strict du terme, avec ce que ça comporte de dépressif, d’improvisé et d’imprévu. Johnny est un cynique au sens philosophique, à la foi bavard s’écoutant parler et destructeur d’illusions vitales, un personnage véritablement en déambulation, sans lieu, sans attache. Certains personnages sont d’un insensé à la fois risible et effrayant (l’écossais à la recherche de sa petite amie), le Londres ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 7 mai 2014
Ah ! Je m'expose à de ces œuvres, si vous saviez... Parmi ces films nerveux et intenses, je creuse encore, depuis deux ans, le sillon « Naked », ce film de Mike Leigh, puissant, aux vertus inépuisables, que je vous enjoint à voir pour faire une expérience génialement inconfortable - les oeuvres d'art les plus fortes et passionnantes ayant effectivement la vertu de nous précipiter dans cette précieuse et nécessaire "zone d'inconfort" ...
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Julien D
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3,5
Publiée le 2 mars 2012
Qu’on le considère comme un fou nihiliste ou comme le plus illuminé des philosophes, on ne peut pas rester de marbre dans la vision du monde que Johnny donne à ces compatriotes londoniens tout au long des ces errances nocturnes. Véritable incarnation du cynisme, il est pour tous ceux qui vont croiser sa route, comme pour le public, un miroir leur reflétant leur misère, les poussant vers une perte certaine de leurs illusions et donc vers ...
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Ce film m'avait fortement marqué a sa sortie en 1993. J'avais malheureusement oublié son nom et son auteur. Plus de 20 ans après je le retrouve et je me reprend une claque. Quelle ambiance ! Noire, sale et misanthrope, il est clair que ça ne peux pas plaire a tout le monde, les dialogues "cyniquo-intellectualo-methaphysico-apocalyptiques" (lol) incessants peuvent agacer mais les amateurs de cinéma anglais social et désespérant devraient s'y retrouver.
teofoot29
Naked est un pure chef d'oeuvre mais malheureusement pas reconnu du grand public.
sinemaze
... emprunte de cynisme.
sinemaze
Marrant ça, j'ai largement préféré Naked au personnage de Poppy qui m'a gonflé !:D
En y réfléchissant plus tard, je me suis demandé si Be happy n'était pas une sorte de réponse thématique à Naked... simplement par rapport à l'attitude et au discours respectif de Poppy et de Johnny, la philosophie de vie résolument optimiste pour l'une et désespérante pour l'autre..
rock07
Autant je me suis délecté avec "Be happy" (2008) de Mike Leigh (voir ma critique dans ce blog), autant j'ai détesté ce film. Le film commence par une scène de viol dans une impasse de Manchester. Johnny, qui en est l'auteur, vole une voiture et s'enfuit à Londres où réside et travaille son ex-copine. Ce n'est pas un petit truand, un malfrat de bas étage, ou un drogué mais un intellectuel, cultivé en pleine dérive. Les scènes de violence et de sexe alternent avec des rencontres entre personnages aussi désespérés et déjantés les uns que les autres mais là où, dans "Be happy" les dialogues étaient drôlesse, les scènes plus cocasses les unes que les autres, les personnages attachants, on n'a ici qu'un monologue verbeux pendant 2 longues heures, des scènes vulgaires et choquantes et un cinéma misérabiliste. Je suis très déçu par ce film dont je ne comprend pas comment il a pu obtenir autant de récompenses (en particulier prix d'interprétation à Cannes pour David Thewlis!!!)