The Player

Que dire de plus, outre que ce film est un chef d'oeuvre... en effet le scénario certes assez banal trouve une expansion dramaturgique dans la réalisation d'Altman. Tout pourrait y être analysé, avec des procédés qu'on nous retrouve habituellement chez Hitchcock ou Welles. Ce film est donc un grand hommage au cinéma aussi bien d'un point de vu dramaturgique que de la réalisation. Et un film d'un tel niveau ça fait plaisir à voir :-)

Un brin daté (1992), pas assez vigoureux dans la charge (le "monde impitoyable" de Hollywood), mais ce "The Player" (vu sur Arte) est d'une bonne facture (Altman), et, entouré d'une kyrielle d'acteurs (dont de nombreux, en simples apparitions, dans leur propre rôle), Tim Robbins en arriviste, opportuniste et cynique est un vrai atout. La "morale" est à tiroirs....

Débutant avec un long plan séquence et une conversation évoquant celui de "La soif du Mal" de Orson Welles, "The Player" de Robert Altman nous fait suivre Griffin Mill, directeur de production à Hollywood qui, en plus de craindre pour son emploi, se voit recevoir des lettres anonymes menaçantes. Passé ce long plan séquence, Robert Altmant braque sa caméra sur le personnage de Griffin sans plus jamais le lâcher. Altman décrit ce ...
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La décennie 80 qui s’achève aura été maudite pour Robert Altman qui depuis “Popeye” (1980), son dernier succès, accumule les échecs, aucun de ses films n'ayant trouvé grâce auprès de la critique et encore plus grave auprès du public. A plus de 60 ans, le réalisateur est désormais considéré comme un has-been. Toujours en lutte avec les studios pour obtenir sa liberté artistique, il n’est plus depuis un moment en position de ...
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