« La chambre indiscrète » est le deuxième film réalisé par Bryan Forbes en 1962 qui a la particularité assez peu partagée d’avoir été romancier, scénariste, acteur et réalisateur. Il adapte un livre (The L-Shaped Room » de Lynne Reid Banks auteure pour enfants et pour adultes. Jane Fosset (Leslie Caron) jeune française visiblement désœuvrée et en souffrance s’installe dans le quartier de Notting Hill. Sa quête infructueuse ...
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VERTIGO
2 abonnés
40 critiques
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5,0
Publiée le 23 décembre 2023
Film qui d'une modernité désarmante surtout grâce à Leslie Caron. On pense aux films de la nouvelle vague française en plus social et donc plus humain et réaliste. Très grand film en fait. Une grande découverte anglaise.
Emmanuel Foulon
20 critiques
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3,0
Publiée le 19 décembre 2023
Autre temps , autre époque, on pourrait regarder ce film comme un documentaire sur les droits des femmes, le droit à l'IVG, la tolérance dans une époque d'après guerre.
Mais à bien y penser, tous ces combats sont toujours d'actualité...
Et d'un point de vue cinématographique, les acteurs jouent juste, l'essentiel du film se joue dans la colocation et on finit par s'attacher aux personnage, le téléspectateur devient un peu, à son tour ...
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Jane, enceinte et célibataire, prend une chambre dans un hôtel minable. Elle est entourée d'étranges voisins.Avec ce second film Bryan Forbes délivrait un magnifique mélodrame en plus d'offrir à Leslie Caron une de ses plus mémorables prestations. Adapté d'un roman de Lynne Reid Banks (plus connue pour sa série de livre pour enfant L'Indien du placard que sur ce type de sujet très adulte) le film aborde un sujet tabou sous un angle inattendu. Il est donc ici question de la difficile condition des mères célibataires à travers le récit Jane, jeune française (le personnage était anglais dans le livre le choix de Leslie Caron explique ce changement de nationalité) exilée à Londres et qui en début de film loue une chambre dans un hôtel insalubre.Sa performance lui vaudra un Golden Globe et une récompense au BFTA ainsi qu'une nomination à l'Oscar. La mise en scène sobre de Bryan Forbes saisit tous ses tourments porté par le beau noir et blanc de la photographie de Douglas Slocombe avec une poésie qui permet d'illustrer d'étonnement osées scènes charnelle mais cela aurait été un comble si le film avait été timoré là-dessus vu le sujet.