Thunder Road

Les films d'Arthur Ripley, bien que fort mal distribuès en France, jouissent pour certains cinèphiles d'une jolie petite rèputation! C'est le cas avec "Thunder Road", petite sèrie B qu'ècrit, produit et interprète Robert Mitchum avec poursuites de bagnoles et bande de bandits qui essayent de s’imposer! Avec l'aide de l'alcool et du ministère des impôts, Mitchum ècrit cette ballade qui donne une impression de dèjà vu et vient en 1958 ...
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La description de l'univers des petits fermiers vivant de la distillation clandestine de l'alcool est le seul aspect un peu original de ce film qui ressemble à un collage de poncifs des films noirs de l'époque, de la chanteuse de cabaret au caïd de la mafia. Les poursuites en voiture, même en tenant compte des moyens de l'époque, sont complètement ratées, voire ridicules. Certes la présence de Mitchum sauve ce film du néant complet, mais ...
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Malgré un bon sujet (la prohibition et le transport d'alcool), une série B qui peine à décoller, faute de moyens. Reste Robert Mitchum, qui monopolise l'attention dans ce film où il s'est particulièrement investie : il est également scénariste, producteur et a participé à la BO, partageant même l'affiche avec son frère.

Certes ce n'est pas un grand film avec en plus un final trop écourté mais on imagine bien les jeunes américains de l'époque dans les drive-in rien qu'en le visionnant. Il rappelle aussi de bons petits films des années 60 et 70 avec le même sujet. La prestation fataliste de Mitchum est intéressante. Il met le pied à l'étrier au fiston qui joue pas mal les petits frères mais qui souffre évidemment de la comparaison.