À l’heure où la foi religieuse est investie par le cinéma et la série sous l’angle du fanatisme à combattre – pensons à Unorthodox ou aux œuvres sur la radicalisation islamiste, Le Jeune Ahmed et L’Adieu à la Nuit – et de l’abus autant moral que sexuel – Grâce à Dieu, Les Envoûtés –, en parfaite adéquation avec les polémiques qui scandent notre actualité et reflètent notre rapport au monde et à l’existence, ...
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Face au "Cercle Rouge", à "L'armée des ombres" ou au "Deuxième souffle", il est vrai que l'on a un peu tendance à oublier "Léon Morin, prêtre" dans la filmographie de Jean-Pierre Melville. C'est pourtant l'un des plus beaux films du réalisateur. On est loin du polar, loin de la noirceur mais on est déjà dans l'adaptation littéraire et dans l'épure. Adaptation d'un roman de Beatrix Beck, le film se passe pendant l'Occupation. Barny, ...
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Sur fond d'Occupation dans un petit village, une mère célibataire athée et communiste décide de provoquer un jeune prêtre. Sauf que celui-ci répond calmement, et embarque notre héroïne dans un débat théologique sur plusieurs années. Par ailleurs, vu le manque d'hommes, ce séduisant jeune prêtre en soutane ne la laissera pas indifférente...
J'ai trouvé quelques longueurs à "Léon Morin, prêtre". D'autant que la voix-off est ...
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Dans la France du 20e siècle, on pouvait être catholique ou communiste, mais on ne pouvait pas être les deux a la fois, leurs philosophies proche les mettant en concurrence. C'est cette opposition que raconte Jean Pierre Melville, à travers deux personnages interdits l'un pour l'autre. Au final, le film parle d'engagement, de spiritualité, de sens à donner à sa vie, à travers des discussions passionnantes sur les limites des dogmes ...
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Bien que le film dure 1h44, la version originale du film faisait 3h00, et développait bien davantage le personnage de Barny. Il s'agit du seul film de Melville, avec Les Enfants terribles, qui est vu à travers les yeux d'un personnage féminin.