A mesure que je plonge dans l'Oeuvre de Sokourov je découvre un cinéma richement méditatif, situé quelque part entre le ciel et la terre, un univers constitué de longs gestes, larges ou tourmentés, de regards perdus dans le vide, orientés vers le sable ou les nuages, de larmes ravalées dans le calme et la dignité... Univers d'ouverture au coeur duquel la parole n'a qu'un rôle secondaire, contingent, où les images installent l'attente ...
Lire plus