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Synopsis
Ali, Kwita, Omar et Boubker sont des enfants des rues de Casablanca. Au-delà de tous les problèmes quotidiens de survie, une amitié indéfectible les lie. Depuis qu'ils ont quitté la bande de Dib, ils habitent sur le port. Car Ali Zaoua veut devenir marin et faire le tour du monde. Cependant, Ali est tué dans une bagarre entre bandes rivales. Dorénavant, ses trois copains n'auront qu'un seul but, lui offrir l'enterrement qu'il mérite.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Attention, voici un pur chef d'oeuvre, d'une force rare! Bouleversant de bout en bout, Ayouche promène sa caméra dans les bidonvilles de Casablanca, et filme une bande de gosses avec l'énergie furieuse du cinéaste concerné qu'il est, avec une vérité aussi puissante que lorsque Doillon filme les enfants. Une fable qui ne laisse pas pas indifférente, un film qui se voit et se revoie. Après les chevaux de Dieu, dernier opus du réalisateur, ...
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In Ciné Veritas
88 abonnés
922 critiques
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3,5
Publiée le 27 février 2017
Réalisé en 2000, Ali Zaoua, prince de la rue est le premier film marocain qui a fait de la pauvreté au Maroc un personnage central et incontournable. L’audace narrative est d’autant plus notable que le parti pris de Nabil Ayouch est de montrer cette pauvreté à travers des gamins livrés à eux-mêmes dans les rues de Casablanca. Sans filtre déformant, ces victimes innocentes d’un destin rendu encore plus cruel par les inégalités ...
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softy76
30 abonnés
319 critiques
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3,5
Publiée le 20 décembre 2010
un très beau conte sur le sort cruel des enfants des rues au Maroc,beaucoup d'émotion,d'humour dans ce film qui rappel les classiques"pixote" et "los olvidados"
Eowyn Cwper
117 abonnés
2 039 critiques
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3,5
Publiée le 23 septembre 2019
Les princes de la rue, ces jeunes arabes dont l’imaginaire prend beaucoup de place jusqu’à ce que, grands, ils perdent leurs rêves et ne sachent plus en tirer que les démons. Oui mais quoi d’autre ?
Les seuls ”grands” de la rue, ou plutôt du port, c’est un vieux marin et un jeune chef de bande, méchants ni l’un ni l’autre, restés enfants en ce qu’ils réagissent aux choses à la hauteur de l’instant. Que ce soit une ...
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« Ali Zaoua n'est pas qu'un plaidoyer sur les enfants des rues, c'est surtout un conte. Un conte urbain mettant en scène la destinée de trois enfants qui enterrent leur meilleur ami. Ces enfants auraient pu être n'importe quels enfants dans n'importe quel pays. Ils auraient pu être nos enfants. Mais ce sont des enfants des rues… Et ils vivent tout près de nous, au Maroc. »
Couvert de prix
Ali Zaoua a notamment été récompensé par le Prix du Public (Festival d'Amiens 2000, Festival du Film Méditerranéen de Bruxelles 2000) et plusieurs prix au Festival de Namur 2000.
Un casting d'amateurs
Mis à part Saïd Taghmaoui, tous les acteurs de Ali Zaoua sont des acteurs non-professionnels, et à plus forte raison les enfants du film, réellement issus des rues marocaines.
Le début est pas mal même si je trouve que le décès du gamin arrive un peu trop tôt, j'aurais préféré un peu plus de détails sur leur vie et pourquoi pas une épreuve qu'ils auraient surmontée ensemble histoire de réellement montrer la force de leur amitié, car après 20/30 bonnes minutes la suite est assez laborieuse ça manque tout simplement d'enjeu parce que même si leur but est louable le récit n'est franchement pas passionnant. 1,5/5
elriad
Attention, voici un pur chef d'oeuvre, d'une force rare! Bouleversant de bout en bout, Ayouche promène sa caméra dans les bidonvilles de Casablanca, et filme une bande de gosses avec l'énergie furieuse du cinéaste concerné qu'il est, avec une vérité aussi puissante que lorsque Doillon filme les enfants. Une fable qui ne laisse pas pas indifférente, un film qui se voit et se revoie. Après les chevaux de Dieu, dernier opus du réalisateur, une petite piqure de rappel ( on retrouve d'ailleurs la même signature flagrante entre les deux films). L'un de mes films culte!