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Synopsis
La belle Saltanat et son chevalier servant Kuandyk sont amis depuis l’enfance. Criblée de dettes, la famille de Saltanat l’envoie dans la grande ville où elle est promise à un riche mariage. Escortée par Kuandyk qui veille sur elle, Saltanat quitte son village pour l’inconnu. Les deux jeunes gens se trouvent entraînés malgré eux dans une suite d’événements cruels et tentent d’y résister de toutes les façons possibles.
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Entre deux combats de lutte dans la campagne Kazakhe, le valeureux Kuandyk n’a d’yeux que pour la belle Saltanat. Malheureusement, le père de cette dernière est décédé, laissant une énorme ardoise de dettes. La seule solution pour Saltanat, c’est d’aller en ville rencontrer le riche associé d’un parent éloigné. Kuandyk ne peut se résoudre à l’abandonner et c’est donc ensemble qu’ils vont vivre ce périple, elle vêtue ...
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velocio
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4,0
Publiée le 25 octobre 2018
Pour nous, français, "La tendre indifférence du monde" semble être le premier long métrage du kazakh Adilkhan Yerzhanov. Que nenni : il s'agit bel et bien de son 6ème long métrage. Son passage à Cannes dans le cadre de la sélection Un Certain Regard lui permet cette fois ci de sortir dans nos salles et on ne peut que s'en féliciter. En effet, ce "petit" film, réalisé avec peu de moyens, est une véritable pépite dont on espère qu'il ...
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Jmartine
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677 critiques
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4,0
Publiée le 1 novembre 2018
Adilkhan Yerzhanov dit de ses films : « le destin de 100% de mes films, au Kazakhstan, c’est l’étagère, personne ne les voit » et c’est bien dommage car ses films, du moins La tendre indifférence du monde , sont d’une éclatante beauté, d’une beauté formelle qui fait presque passer l’histoire au second plan…La belle Saltanat , incarnée par Dinara Baktybayeva, star de films commerciaux, d’une fascinante beauté, et son ...
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soulman
92 abonnés
1 227 critiques
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4,0
Publiée le 30 octobre 2018
Une belle surprise où le recul et l'humour du cinéaste permet de traiter une histoire dramatique avec douceur et poésie. La beauté des cadrages et le choix des décors participent à la réussite du projet. La fuite finale fait penser à "Pierrot le fou", tout comme l'héroïne a tout de la sublime Anna Karina.
Dans ses films, Adilkhan Yerzhanov bascule souvent entre le sérieux, le grave, le comique, l’ironique et le burlesque. Le metteur en scène explique pourquoi : "Après mon premier long-métrage (Realtors, 2011), dont j’étais très mécontent, j’ai compris quelque chose et depuis je me fâche souvent avec mes producteurs qui croient que mon film ne ressemble pas à mon scénario parce que j’ai voulu les tromper. Mais pas du tout. C’est juste que je consid
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La lumière
Comme à son habitude, Adilkhan Yerzhanov a accordé beaucoup d'importance à la lumière dans La Tendre indifférence du monde. Le réalisateur, qui travaille toujours avec des directeurs de la photographie différents, précise : "La lumière c’est ce qui fait le plan. Qu’est-ce qui fait la spécificité du cinéma ? Pour Tarkovski, c’était le temps. Pour d’autres, le montage. Pour d’autres encore, les acteurs. Pour moi, c’est la lumière. Le cinéma c’est l
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Références littéraires et picturales
Adilkhan Yerzhanov a voulu que des références littéraires et picturales très pointues émaillent son film : "Cela vient peut-être du fait que depuis The Owners (2014), j’essaie de créer un univers dont le référent principal serait les arts. Ici, ça se justifie également par le fait que Saltanat, mon héroïne, fait de l’escapisme. Elle tente d’échapper à la réalité et pour fuir, elle se tourne vers la littérature et la peinture", affirme-t-il.