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Synopsis
Andy Guérif adapte la Maestà de Duccio en tableau vivant : le récit de la passion du Christ en 26 panneaux successifs, de l’entrée à Jérusalem au chemin d’Emmaüs.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Comment parler cinématographiquement d’un tableau de maître ? En 2011, Lech Majewski avait imaginé de faire déambuler Bruegel en 3D dans l’une de ses toiles. La démarche du plasticien Andy Guérif est autre. Il a patiemment reconstitué chacun des vingt-six panneaux de la Maestà, un polyptyque réalisé au début du Trecento pour la cathédrale de Sienne.
Ce travail de fourmi lui a pris sept ans, à Angers, avec une poignée d’amis et ...
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Bulles de Culture
134 abonnés
634 critiques
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2,0
Publiée le 26 novembre 2015
Le film de Andy Guérif pose une question qui me paraît centrale : comment regarde-t-on la peinture par rapport au cinéma ?
Or, le cinéaste a fait le choix dans son film de conserver la vue globale du tableau au détriment d’une dynamique de sélection des détails. Il en résulte que le spectateur se sent rapidement frustré et emprisonné dans un cadre fixe.
Si l'utilisation occasionnelle de gros plans sonores nous offrent un instant la ...
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Paul Joubert
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5,0
Publiée le 16 janvier 2022
Excellent jeu d'acteurs, réalisme incroyable, fidèle aux descriptions qu'à enduré le Christ. Mel Gibson signe un très grand film.
Un visiteur
4,0
Publiée le 30 novembre 2015
Le film est astucieux, intéressant et amusant par ses trouvailles. Du point de vue de l'innovation, c'est certainement une réussite : on y trouve à la fois du théâtre, un montage très filmique, un rythme à la fois surveillé et léger ; pas d'agressivité, mais pas de piété sirupeuse non plus. Bref : un vrai spectacle - qui bien sûr incite à regarder la Maestà de Duccio d'une autre façon, d'ailleurs plus vivante et plus aimable que ...
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En 1308, les chefs de la cathédrale de Sienne ont ordonné au célèbre peintre Duccio di Buoninsegna de créer un tableau destiné au dôme du bâtiment. Cette œuvre nommée La Maesta, une représentation de la Vierge Marie « en Majesté », de face, avec une attitude hiératique, sur un trône, entourée d'anges et des saints apôtres. Au cours du XVIIIème siècle, la toile a été découpée en plus de 26 morceaux qui pour le film Maesta, La passion du Christ ont
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Un sujet qui tient à cœur
En 2007, le réalisateur Andy Guérif avait tourné le court-métrage Cène, pendant lequel les acteurs composaient leurs propres costumes et décors avant de s’immobiliser pour recréer la fameuse scène du même nom du peintre Duccio. Cette peinture fait partie des 26 tableaux présents dans Maesta, La passion du Christ.
Des effets visibles
Dans ce long-métrage, les effets spéciaux sont très visibles : on peut voir clairement les cordes qui tiennent la croix où Jésus se fait crucifier ou encore que certains décors sont faits de cartons. C’est un choix délibéré de la part d’Andy Guérif qui voulait rendre hommage au peintre Duccio di Buoninsegna qui ne respectait pas les perspectives pour donner plus de lisibilité à ses tableaux.