"Les Espions" est l'un des nombreux films "monumentaux" de Fritz Lang. Le monumentalisme langien atteint ici ce qui est, peut-être, son point le plus fort en même temps que sa limite. Son point le plus fort car il faut bien admettre que la richesse et la complexité de l'intrigue sont fascinantes, de même que la mise en scène déploie une puissance hors du commun en entremêlant gros plans qui mettent en évidence l'expressivité des ...
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Un visiteur
3,5
Publiée le 1 mars 2012
Bel ensemble et belle leçon de cinéma pour tous ces films d'action actuels, sans scénario et sans intelligence.
Cinéphiles 44
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3,5
Publiée le 17 février 2019
Réalisé par Fritz Lang juste après le chef d’œuvre « Metropolis », « Les Espions » décrit l’infiltration de l’agent n°326 dans un réseau d’espionnage dirigé par Haghi. Celui-ci décide d’envoyer la magnifique agente russe Sonya pour l’éliminer. Mais l’agent 326 tombe sous son charme… Le scénario a été écrit par Thea von Harbou, la femme de Fritz Lang. Il s’agit de la première œuvre réaliste du réalisateur. ...
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Moorhuhn
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4,0
Publiée le 14 juillet 2013
J'ai un pris un pied terrible pendant ce film, il est tout bonnement jouissif! Je pense ne pas me tromper en disant que Lang a presque inventé le film d'espionnage. Il devait sûrement en exister avant mais là je veux dire toutes les bases sont posées. Le complot mondial, le méchant qui envoie ses sbires partout tout en restant cloîtré dans son QG, le héros qui en chie, des rebondissements à gogo et j'en passe, et j'en passe... Un film ...
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Découvert sur Arte le lundi 26 juin 2010 : touffu à suivre d'un seul tenant (le dvd sera idéal), on admire les effets à l'image tout en languissant de la présentation des antagonistes (aujourd'hui, on couperait quelques scènes). Lang s'amuse comme un petit fou avec cette histoire écrite par son épouse également co-scénariste, il met du temps à planter le décor... Aussi est-il bienvenu ce coup de foudre comme dans la vie, suivi de l'éclat de rire de Trémaine, agent n° "326" : le réveil de ceux qui, comme moi, commençaient à baîller... Riche de détails, avec des documents précisant les positions des "taupes". D'autres chiffres amusent, le "33133" en vrille à l'image, la voiture n° 8... Muet mais limpide avec des espiègleries, le ton toujours caustique, la musique complice, une légèreté qui n'enlève pas l'angoisse qu'on a quant aux amoureux... La totalité des scènes autour du train, la fuite de gaz dans l'immeuble, le numéro du clown, tous dans la deuxième heure, frappent les esprits à jamais en gommant la durée (2h25).