Voyage of Time : Au fil de la vie

Même si Voyage of Time est - je trouve - un gros plagia de Koyaanisqatsi, ça ne l'empêche pas d'être un très beau documentaire. 3.5/5

Ça donne envie. Mais malheureusement Malick ne m'a jamais montré une once d'objectivité donc j'ai un peu peur que ça ressemble plus à un message type propagande qu'à un vrai documentaire.J'espère avoir tort.

Voyage of TimeC’est une fresque poétique immense que nous offre Terrence Malick, dans sa quête incessante de l'appréhension de l’origine et de la destinée de notre passage sur cette terre.Un hommage contemplatif et ésotérique à Mère Nature, dit en courtes phrases et en mots isolés qui se suffisent à eux-mêmes par Cate Blanchett, illustré d’une succession de tableaux éblouissants qui raconte la grande histoire de l’évolution, du Big-Bang à notre ère, en opposant l’infiniment grand et le microscopique, en évoquant les principales étapes de la création de la vie et de l’évolution végétale, animale et humaine, des assemblages aléatoires d’acides aminés cosmiques avec l'aide de l'activité volcanique et de la lumière solaire aux constructions les plus ambitieuses de l’homme, entrecoupé de brèves images documentaires et naturalistes de l’humanité d’aujourd’hui, avec ses rites païens et religieux qui, sans doute, illustrent le respect et la peur de l’inconnu, et la célébration de la grandeur de la nature que les peuples avaient, ont, ou devraient avoir.C’est alors un pamphlet profondément écologiste que l’on devrait aussi regarder comme tel.J’ai l’impression que pour Malick la boucle est bouclée avec cet opus qui reprend des chapitres contemplatifs de certains de ses précédents films :la force et la beauté de la nature nourricière, mais aussi sa cruauté et les solutions radicales et dramatiques qu’elle impose à l’homme : l’attaque des sauterelles et le sacrifice par la mise à feu des champs, au soleil couchant, comme la punition d’un amour interdit, filmé en lumière naturelle par l’immense Nestor Almendros, comme pour mieux prouver que la nature se suffit a elle-même aussi, baignant cette tragédie d’une lumière sublime, dans Days of Heaven (Les moissons du ciel),la sérénité de la vie simple de la population des îles du pacifique, qui frappe de plein fouet par son évidence et sa beauté les yeux d’un soldat, qui saignent encore de l’absurdité et de la brutalité de la guerre dont il sort pour une trêve enchantée, dans The Thin Red Line (La ligne rouge),la béatitude et le questionnement des colons qui découvrent un écrin vierge représentant la pureté que la nature a pu offrir, avant que l’homme ne la conquière, dans The New World (Le Nouveau Monde),et bien sur, l’épiphanie de l’appartenance au grand cycle de la vie et le constat de l’infléchissement ténu que l’on peut apporter à l’humanité et à son cercle intime, sa famille, dans Tree of Life, film qui préfigurait celui-ci avec la mise en abîme et en regard du cosmos et du miracle de la naissance.Bref, Voyage of Time est un film qui ne plaira pas à ceux qui ne se donneront pas la peine de chercher la narration en creux, celle qui n’est racontée ni par l’image, ni par la bande sonore, mais par les émotions que provoquent en soi la suggestion poétique de leur juxtaposition.

Bon va falloir se bouger au Max Linder

Non non, il faut catégoriser les gens et les réduire a des definitions qui ne reflète en rien leur nature divine et transcendante

Avis :Une expérience alternative au chef d'œuvre The Tree Of Life du même cinéaste qui y ressemble grandement mais ici sans les personnages et la fiction. Un film documentaire grandiose et atypique car c'est une œuvre métaphysique dans toute sa splendeur qui invite au voyage introspectif sur l'origine de la vie avec des questionnements philosophiques. Présenté à la 73ème Mostra De Venise en 2016 en compétition, beaucoup applaudit là-bas mais sans suite véritable pour autant et aucuns prix. Il faut savoir aussi que deux versions du film ont été éditées : la première durant 45 minutes, contée par Brad Pitt, tournée en IMAX et se voulant plus éducative. On en attend toujours d'en savoir plus car non dévoilée encore à ce jour hormis aux Etats-Unis si je ne me trompe. La seconde, présentée d'abord à Venise puis maintenant un peu partout, durant le double de temps, 90 minutes et se voulant plus philosophique, avec la narration de Cate Blanchett dit sur le ton d'une mélopée religieuse.Finalement la narration qui est une incantation à la vie n'apporte pas grand-chose je trouve car les images se suffisent à elles-mêmes. Projet ambitieux après plus de 30 ans de gestation, le cinéaste du roi de la nature filmée nous propose une célébration de l'univers, une exposition sur l’infinité du temps, de son origine jusqu'à son effondrement total. Ce film examine tout ce qui s’est produit pour préparer le monde qui nous entoure : la science et l'esprit, la naissance et la mort, le grand cosmos et les petits organismes éphémères de notre planète. Tu ressors de ce genre d'expérience apaisé si comme moi tu es pris par ce type de voyage absolument magnifique. M'attendant clairement à une apothéose qui malgré tout n’est pas loin d’en être une, j'ai tout de même quelques déceptions comme le fait de ne pas avoir de réelle construction au niveau de l'évolution de l'Histoire et du monde. Cela fait un poil fourre-tout mais finalement ce n'est pas si problématique vu qu'il ne répond pas vraiment aux questionnements philosophiques posées comme la présence de l'Homme dans l'univers.Défileront à l'écran les nébuleuses, des constellations, des étoiles, des comètes, de grandes plaines, des paysages désertiques, le feu, l'eau, les dinosaures, les grands singes, les hommes de Néandertal tout cela entrecoupées d'images documentaires de populations souffrantes en divers endroits de la planète aujourd'hui. Les images en majorité des prises de vues réelles, ont quelque chose de grandiose, reflètent la beauté de la nature et la complexité du monde. Le film se vit comme une expérience pour le corps et l’esprit, qui peut vagabonder dans ces questions qu’au fond nous nous sommes sans doute tous déjà posées. Les images sublimes sont renforcées par la voix ténébreuse de Cate Blanchett, récitant des vers de manière théâtrale voire expérimentale. Si le côté contemplatif et philosophique de Voyage of time peut déplaire, il permet aussi de créer une atmosphère hypnotisante et passionnante. Pour un bien c'était même trop court à mon sens.Clairement, le maître Terrence Malick nous signe pour son 8ème long métrage une expérience dont on se souviendra que ce soit en bien ou en mal et un nouvel hymne à la nature et à l'univers qui en met plein la vue.Un mot sur la BO :Elle se rapproche grandement de l'autre chef d'œuvre déjà cité du même réalisateur et c'est de la musique classique et de la musique sacrée qui règne en maître pour sublimer les images. De la musique tout en grâce par de grands noms comme Beethoven, Bach, Haydn, Mahler et d'autres moins connus comme le prodigieux Arvo Pärt avec des compositions dignes d'un opéra tout en beauté.Ma note : 8/10 !

ou passe t-il???

ah yes ! :-)

Navré d'apprendre que tu n'ais pas été transporté. Rendez vous dans quelques mois pour Song to song!

bah si justement moi j y etais allé dans l'optique de ressentir car avec Terrence Malick le cinema se ressent en effet. mais là....... j'ai pas été transporté du tout. J'avais entendu dire qu'avec ce film, il se rangeait du côté de 2001. Et moi qui suis copletement fan de 2001 (et transporté à chaque vision du film) ben là....rien. Jolies images mais voilà quoi.... et les passages filmé caméra à l'épaule qui montre l'humanité de nos jours j'ai trouvé que ca cassait toute la magie (car volontairement mal filmé, en 4/3).C est surement pour ça d'ailleurs que les gens quittaient la salle les uns apres les autres.

Arretez avec vos arguments pseudo-intellos. Ce film ne vous a pas plu point.

Voilà une véritable erreur que tu as fait. Essayé de comprendre au détriment de ressentir.

Critique ébahie du docu de Malick : http://mtx-os.blogspot.fr/2...

Assez deçu de ce film.... Certes les images sont très belles mais on a deja tout plein de reportages magnifiques sur Arte qui font exactement le meme genre de reportage.La premiere moitié ressemble à une succession de fond d'ecran Windows.... Et puis le passage avec les hommes prehistoriques.... comment dire.... on dirait une pub pour parfum!! les hommes sont imberbes (les hommes prehistoriques sont censes etre poilus justement!) , et baraqués, les paysages paradisiaques, certains avec des dentitions ultrabright.....SPOILEt la fin........!! tout ça pour entendre : l'amour c'est la vie!!! Serieux?!jJ'imagine que ce film a du demander bcp de travail et certains passages sont assez beaux mais voilà....tout ça est du déjà vu sur Arte et tourne plutot à vide.... et le monologue n'apporte pas grand chose malgré la belle voix de Cate....

Mon dieu, d'un ennui mortel ! Un film pour pseudo-intellos et ceux qui veulent se vanter d'avoir des goûts différents. Quelle perte de mon temps !

séance unique jeudi 4 mai, un de ces temps frisquette.... autant aller au ciné.C'est chose faite. Beau documentaire, les scènes sont très hétéroclites, variées, nous voyons des aborigènes en Australie, des fonds sous marins, des lacs comme si nous étions, même en mieux....sans avoir froid ou les mauvais côtés... allez y.

VOST pendant que l'ont regarde la naissance d'une nébuleuse ,dommage de devoir lire les sous titres .Car quand bien même la voix suave de Cate Blanchett doit nous transporter ,le fait d'user dans la narration un verbe littéraire et scientifique ne convient même pas forcément à un publique parlant l'anglais couramment .

Oui t'inquiète un film diffusé en VO est toujours sous-titré ^^

Je sais qu'il y a marqué VO, mais est-il sous-titré? Cela change selon les sites

Fais moi confiance, pour une fois dans l'annee, ca vaut vraiment le coup.