Si le fantasme se faisait corps, lieux, énergie, mouvement. Un au-delà de la scène, cet ailleurs où tout se joue, un univers intime, où les corps sont l'expression de l'âme et de ses désirs. Une série de 6 scènes, une vision chorégraphique et cinématographique inédite, presque secrète. Bien loin de la logique d'exposition, se joue sous nos yeux une danse de séduction, d'envoûtement, où l'on se perd corps et âme dans une série de tableaux mouvants.
Le soi par le corps devient objet de transfert du désir et de son chaos. Une traduction charnelle de ce qui se joue avec violence au plus profond de l'être, un envers du décor, une introspection à laquelle l'image nous soumet. Et les corps part la danse s'animent et pour le spectateur, pénètrent et percent. Et ces tableaux entre eux tissent une toile, entre l'universel et le singulier, où les fétiches de notre âme jouent entre eux ce rituel immuable du désir, du pouvoir, du silence et de la souffrance.