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    Le Goût du saké
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    Chesterfield39
    Chesterfield39

    5 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2012
    Je romps avec les critiques postés jusqu'a maintenant mais j'ai trouvé ce film dénué de rythme, troooop long et spoiler: la scène du "mariage" n'a pas le developpement qu'elle mérite
    .
    Louis Morel
    Louis Morel

    38 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2013
    L'ennui prend très vite place, et il se révèle très difficile de s'attacher au moindre personnage de ce soporifique tableau japonaise.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    960 abonnés 4 886 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2018
    La couleur change un peu la façon de filmer et l’abondance des plans du bar est un signe du temps qui s’allonge sans vraiment s’améliorer. Toujours les mêmes thèmes mais j’y vois une sorte d’espoir au-delà de la jeune fille qu’il faut absolument marier pour ne pas se flétrir: peut-être que le vieil homme pourra-t-il réconforter sa vieillesse avec la jeune serveuse qui ressemble à son ancienne femme. Malgré tout la fin n’est pas joyeuse et signe d’une inéluctable solitude.
    Julien D
    Julien D

    1 128 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2013
    Beaucoup des thématiques précédemment abordées dans la filmographie d’Yasujiro Ozu sont à nouveau traitées dans son dernier film, sans pour autant en faire sa réalisation la plus aboutie. Le ton tragicomique que prend cette chronique familiale et la mise en scène minimalistes mais pleine de couleurs ne sont en effet pas plus éloquents dans Le gout du saké que dans d’autres films du réalisateur. En revenant sur son sempiternel thème des relations parents/enfants, Ozu nous livre la peinture d’un Japon d'après guerre en pleine mutation idéologique avec en son centre le personnage de ce père de famille cherchant à trouver un époux à sa fille de peur de se retrouver plus tard dans la situation de son ancien professeur qui est un beau symbole de cet esprit de remise en doute des relations traditionnelles. Le réalisateur japonais clôt donc sa carrière sur un film débordant de justesse et de mélancolie qui mérite largement d'être vu.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2008
    Dernier film du génial Ozu, Le goût du saké est encore plus imprégné d'une douce et sereine mélancolie que ses précédents films. Il avait constaté, à l'instar de Make way for tomorrow, la difficulté des personnes âgées de subsister dans la société toujours plus violente, dans Voyage à Tokyo. Désormais, il fait une synthèse de sa vie et de son oeuvre en concluant que malgré l'effondrement des valeurs familiales et le respect de l'aîné, ce sont aux vieux d'aider les jeunes, "Life goes on". Comment ne pas être secoué par la relation dramatique entre le vieux professeur et sa fille, restée à ses côtés pour remplacer son épouse?
    Le film est parfois hilarant comme la scène dans le bar où le père se souvient paisiblement de la vie dans la marine pendant la deuxieme guerre mondiale. Et bien sur, Ozu analyse avec une finesse inégalable le décalage entre des femmes affamées de liberté et d'émanscipation, et des hommes qui ont pris l'habitude de ne jamais chercher à les comprendre, et qui n'en sont plus capables malgré une sincère bonne volonté, habitués à être servis par des femmes qui n'acceptent plus leur servitude. Dans la scène de l'annonce délicate à la fille en quête d'un mari, Ozu prouve qu'il est le seul avec MacCarey à pouvoir nous faire éclater de rire, plein de sanglots dans la gorge. L'humanité et l'authenticité qui se dégage de l'oeuvre d'Ozu en font paradoxalement un auteur toujours plus universel et intemporel, lui qui retrace pourtant précisément une époque et un lieu, qu'on a souvent considéré comme trop japonais pour les occidentaux. Mais il a su tiré l'essence même de l'humain, celle qu'on retrouve partout, tout le temps, de ces analyses du Japon de son époque. D'une immense richesse, très agréable à suivre, au rythme parfaitement dosé... La filmographie d'Ozu, remarquable d'homogénéité, trouvera son sommet dans Eté précoce, plus ambitieux et révélateur encore que les autres.
    Luerna
    Luerna

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2023
    Il m'est arrivé d'être bouleversée et de me déclarer fan d'Ozu (La Voyage à Tokyo, Printemps tardif, entre autres) mais là je suis déçue. Il s'agit de la énième version de la situation favorite d'Ozu : le veuf qui se retrouve avec sa fille de 24 ans environ renonçant à se marier par dévouement fillial. Ici ce qui amène le père à réagir est le spectacle d'un de ses anciens professeurs confronté à la même situation avec 15 ou 20 ans avec de plus. L'ancien professeur a sombré dans l'alcoolisme aux côtés d'une "vieille fille" maussade. Ce miroir effrayant du couple qu'il risque de former conduit notre héros à presser sa propre fille de prendre époux. Mais le garçon qu'elle aimait en secret s'est entre-temps déjà fiancé, aussi après quelques larmes versée en secret accepte-t-elle très vite d'épouser un employé quelconque de l'entreprise où travaille son père. Le fiancé puis mari n'apparaît dans aucune scène. Notre veuf envisage bien une relation avec une serveuse de bar à saké lui rappelant sa défunte épouse mais rien ne se concrétise.
    Le personnage de la "vieille fille" n'apraraît que dans une seule scène et on voit bien qu'il est inenvisageable de le développer : ce n'est plus un être humain récupérable apparemrment. Malgré quelques beaux plans au début (évoquant la peinture américaine des années 1930, soit 30 ans plus tôt) et une musique de générique agréable mais elle aussi très occidentale, le film est long déprimant. Une pénible ritournelle italo-nippone d'ascenseur meuble de nombreuses scènes lentes et répétitives. Pas le meilleur Ozu loin s'en faut.
    SebD31
    SebD31

    78 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2009
    Un film d'une grande simplicité peut aussi être d'une immense profondeur. Un chef-d'oeuvre.
    mazou31
    mazou31

    83 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2023
    Dernier film d’Ozu mort l’année suivante (1963),ce film est une merveille de clarté, de simplicité, de pureté… mais il faut être très sensible à la culture japonaise traditionnelle. Point d’action trépidante, de mise en scène boursoufflée, de dialogues ampoulés, d’érotisme même timide. Dans un décor japonais minimaliste – aux plans fixes magnifiques dans leur composition —, dans des dialogues pudiques mais profonds, dans les interprétations fines et émouvantes, Ozu aborde toutes les contradictions de l’être humain entre égocentrisme et générosité, culture ancestrale et expansion moderne, machisme et respect de la femme, attachement à la famille et aux amis et solitude. On peut réfléchir des heures au rythme indolent de ce beau film humain et universaliste.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    49 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2018
    Osons Ozu en plein été, puisque j'avoue très peu connaitre ce grand maitre du cinéma japonais. Un peu dur de rentrer dans cette succession de scènes d'intérieur où les hommes boivent autant de saké que les russes de la vodka! Le propos est universel: comment intervenir ou pas dans le mariage de ses enfants? Avec un corollaire, faut-il souhaiter/imposer que l'un d'entre eux reste à domicile pour soulager la solitude des vieux jours. Nous voilà en face d'un bel objet, bien travaillé, mais difficile de ne pas décrocher si on est un tant soit peu fatigué! Ce qui reste un grand mystère, c'est quand , comment et pourquoi le Japon a-t-il renié sa culture pour s'occidentaliser, et du coup intérioriser complètement toutes les émotions personnelles. Il faut être patient pour voir la carapace se fendre et saisir la subtilité des analyses psychologiques d'Ozu. Je reste plus enthousiaste des films de Kurosawa ( les deux), Kitano ( certains) ou Imamura ( La ballade de Nayarama, complètement aux antipodes sur les mêmes thèmes!). DVD1 - aout 2018
    Acidus
    Acidus

    642 abonnés 3 667 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2016
    Pour "Le goût du saké", son ultime long métrage, Ozu ne créé pas la surprise et fait du Ozu. Ce dernier film peut se voir comme une synthèse de l'ensemble de sa carrière. Effectivement, on retrouve dans "Le goût du saké" des thématiques chères au cinéaste japonais: la famille, les conflits intergénérationnels, les problèmes sociaux liées au développement du Japon de l'époque,... Pour ce qui est de la forme, on reconnaît facilement la mise en scène si caractéristique du cinéaste nippon: ces plans de caméras, sobres et statiques, que l'on dit "à hauteur de tatami". Le visuel est également marqué avec une photographie typée jouant magnifiquement bien avec les couleurs; couleurs qu'il n'a adopté que tardivement, depuis "Fleurs d'équinoxe" en 1958. Si Ozu possède son style propre, il faut encore l'apprécier et je dois admettre que son cinéma ne m'a guère emballé. Mais, des films vus du réalisateur, "Le goût du saké" est mon préféré. Il faut aimer la lenteur, les histoires avec peu d'enjeux et une direction d'acteurs que l'on peut qualifier de personnelle. Il faut savoir se laisser porter et apprécier cette histoire simple et touchante.
    Agnes L.
    Agnes L.

    134 abonnés 1 490 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2023
    C'est le septième film que je vois dans la rétrospective qu'Arte consacre à Ozu et je ne m'en lasse pas. Il montre la vie quotidienne de la classe moyenne à cette période charnière où la modernité pénètre dans la vie des japonais. Le titre est sans doute lié au fait qu'il y a beaucoup de scènes où l'on voit les hommes dans un bar, boire du saké. C'est leur distraction principale après le travail comme cela l'était pour Ozu lui-même.
    Ce film reprend le thème du « Printemps tardif », et tourne autour du mariage de la fille célibataire qui vit avec son père et s'occupe de lui et de la maison. La variante, c'est qu'Ozu a pris l'option de montrer les conséquences des deux choix, soit la fille reste sans se marier, soit elle s'en va. Pour un japonais, marier sa fille, c'est la perdre puisqu'elle suit son mari alors qu'il peut toujours aller vivre chez son fils marié, s'il est trop vieux pour vivre seul.
    Del arte
    Del arte

    15 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2023
    Film magnifique sur un thème souvent traité ces Ozu, celui du mariage des femmes. Un père peut-ils'accaparer sa fille pour lui servir d béquille ? Ce phénomène devait être assez important au Japon à la fin des années 50. On assiste à beaucoup de repas et des bars à saké, des fêtes entre anciens camarades de lycée, On voit aussi que le Japon change, à travers le retour sur le passé, notamment lorsque les anciens élèves invitent leur professeur, sensei, comme il est de tradition, et sont confrontés à sa déchéance. Tout est dit dans le non-dit. Les expressions langagières sont éloquentes. Le style unique d'Ozu reste inimité.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    536 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2014
    Peu différent de ‘’Printemps tardif’’ mais encore plus déprimant, mon admiration que je peux porter à Ozu s'atténue au fur et à mesure de la connaissance de son oeuvre. Force en est à la répétition de ses propos qui finissent par lasser le français que je suis. Sa forme cinématographique ne me permet plus de passer sur son contenu et à force de côtoyer l’intimité des ses personnages masculins, je finirais par une déprime. Le film est clair, sans ambiguïté, facile à suivre mais sa respiration basée sur des vues urbaines, des fumées mouvantes ou des lumières qui clignotent ne suffit plus à mon plaisir. Le cinéma, c’est du rêve jouissif avec le moins de cauchemars possibles. Vivre dans le passé ou l’avenir ne me convient pas et comme le présent de Ozu est plus que morose, je finis par m’en lasser. La mise en scène évidemment irréprochable mais avec une prise de risque insignifiante permet juste de dire que c’est un beau film; Pour moi, ce n’est pas suffisant. Je laisse Ozu aux cinéphiles japonais.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 438 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2024
    Dernier titre de Ozu avant son décès prématuré à 60 ans en 1963. Nouvelle variation sur l'impermanence des choses à travers le mariage d'une jeune femme.

    Plus resserré que ses derniers titres et traversé d'une profond nostalgie, " le goût du saké" ( en réalité le goût du sanma - poisson bon marché et invitation ( peut-être) à la simplicité selon son titre original) renvoit forcément au parcours personnel du cinéaste ( il vécut chez sa mère de nombreuses années et resta célibataire).

    Avec " le voyage à Tokyo" c'est le premier titre à être sorti en salles en France en 1978, quinze ans après sa réalisation.

    On retrouve des épisodes déjà rencontrés dans des opus antérieurs ( le professeur à qui ses anciens élèves rendent hommage, les chants militaires entonnes par les vétérans, la femme qui travaille dans un bar et qui ressemble ( ou est ) à l'ex épouse - cf " crépuscule à Tokyo"), les trois amis ou collegues ( cf " les herbes flottantes", " fleurs d'équinoxe " , " fin d'automne ")...

    Après sa découverte en salle par le grand public occidental , l'oeuvre de Ozu fut l'objet de controverses interprétatives de la part de la critique.

    Entre ceux qui refusent l'idée même de " message" adressé au spectateur et pour qui on peut faire du cinéma sans avoir de message à transmettre ( opinion contre laquelle je m'inscris en faux, il suffit de penser aux grands noms du cinéma du patrimoine), ceux qui virent dans les titres tardifs de Ozu des considérations spirituelles, d'autres une proposition de philosophie existentielle, les pistes sont variées.

    Ce qui est certain ( il faut regarder l'ensemble de sa filmographie disponible) c'est que certains des thèmes abordés par le cinéaste avant guerre, ne le sont plus du tout après.

    Le parcours personnel du cinéaste et surtout de l'histoire de son pays ne peuvent pas être évacués comme facteur explicatif, surtout au vu de leur portée.

    Ozu à partir de " printemps tardif" (1949) jusqu'à la fin de son œuvre " le goût du saké" ( Yoshida dans son ouvrage sur Ozu, qu'il connaissait personnellement, laisse entendre que YO ne se savait pas malade lors de la réalisation de son dernier titre) ne s'attarda plus que de façon distante sur les tracas économiques de certains de ses personnages.

    Certes Ozu n'est jamais directement prescripteur, mais ( selon moi), il tente de montrer la vie telle qu'elle est ( selon lui) c'est à dire basée sur l'impermanence des choses et donc de la vie elle-même.

    Il ne faut pourtant pas y voir un regard de tristesse comme chez Naruse. D'ailleurs Ozu, invite à profiter des petites choses simples de la vie ( camaraderie, fidélité en amitié, partage de moments de convivialité, spectacle traditionnel, contemplation de jardins et de la nature, du passage des saisons).

    A cet egard les titres des treize derniers films du cinéaste ( selon moi) mettent sur la piste de de cette proposition.

    La culture japonaise n'est pas propice à l'épanchement des sentiments personnels profonds, le spectateur sera donc livré à sa propre réflexion, ses hypothèses, si le cœur lui en dit...
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    104 abonnés 2 933 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2023
    Dernier film de Yasujirō Ozu (1903-63) en 1962, l'acteur central de ce film avait presque le même âge, un film comme une forme de testament. Le saké est le principal alcool japonais et on en boit pas mal pendant ce film qui raconte un moment de l'histoire d'une famille, le père veuf intègre et bienveillant et ses trois enfants l'ainé marié, la fille de 24 ans et le plus jeune encore étudiant. C'est une chronique du quotidien un peu caricaturale et caustique mais plutôt bienfaisante avec une présente des amis et beaucoup d'amabilité même si la vie est morose. Tout tourne sur le fait du non mariage et du mariage de la fille. L'alcool est comme un anesthésiant, aux effets plutôt néfaste; de la solitude qui résulte de l'isolement quand les proches s'en vont. Cette histoire simple mais intelligemment montrée est universelle.
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