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titusdu59
60 abonnés
696 critiques
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4,0
Publiée le 7 mai 2010
Un film à l'humour sans pudeur, complètement loufoque, avec des acteurs qui se prennent au jeu. Bon, le scénario n'est pas une bombe, et il est même parfois décousu, mais "Les bronzés" reste très divertissant et dépaysant. Une cummulation de gags sympas, mais parfois un peu lourds.
Après avoir fait rire les café-théâtres avec leur pièce Amour, coquillages et crustacés; le Splendid (composé de Gérard Jugnot, Josiane Balasko, Michel Blanc, Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier et Bruno Moynot) faisait ses premiers pas au cinéma avec son adaptation, Les Bronzés. Le film est réalisé par Patrice Leconte (qui s'affirmera par la suite) et on retrouve également Dominique Lavanant, Luis Rego, Martin Lamotte, Guy Laporte et Michel Creton. Le succès sera au rendez-vous contre toute attente, devenant même un phénomène de société donnant lieu à deux suites l'une gigantesque, l'autre naveteuse à mort. Mais revenons à une époque où les comiques n'étaient pas bourrés de fric et où certains ne prenaient pas le fric pour se payer un voilier flambant neuf (n'est-ce pas Thierry?!). Les Bronzés est le type même du film choral par excellence avec au moins une dizaine de personnages forts. On a Bernard (Jugnot) marié à Natalie (Balasko) qui le trompe depuis une semaine avec Popeye (Lhermitte), le forniqueur du Club allant jusqu'à peser les filles qu'il se tape pour voir combien il a de kilo de filles ! Jérôme est le docteur branché mais auquel il ne faut pas trop donné de piments (Clavier qui va aux waters après s'en être pris un paquet, fantastique). Gigi (Chazel), elle, est la fille libérée par excellence qui coucherait avec tout et n'importe quoi. Par exemple, quand elle est avec Bernard, c'est évidemment "en copains" qu'elle couche ! Christiane (Lavanant) est la mal-aimée, pas aidé par une robe avec Giscard dessus (!). Bobo (Rego, pas moi hein?!) est du même acabit, certes animateur comme Popeye mais restant surtout sur le carreau. Mais le meilleur, c'est l'ami Jean-Claude Dusse (Blanc). Voilà le looser absolu, celui qui se prend des vents à chaque fois qu'il essaye de draguer. Une sorte de Borat (là c'est moi) avant l'heure et totalement anorexique (là non). Le type qui se retrouve avec toutes les saloperies et qui les accumule avec une phrase culte "je sens que je vais conclure!". Un mec optimiste comme pas possible. De tous les Bronzés, il s'agit de mon préféré tant Blanc est incontournable dans ce rôle qui lui collera durant des années à la peau pour notre plus grand plaisir (Viens chez moi, j'habite chez une copine ou Marche à l'ombre intensifieront cet aspect). L'esprit d'équipe est pas mal et l'humour fait en général mouche. Clairement on ne s'ennuie pas devant ce film et ce malgré les tonnes de rediffusions opérées par TF1 depuis plus de quinze ans. On relèvera d'autres scènes cultes comme la séquence de massage ou le passage du karaté réellement à se pisser dessus. Une bonne comédie choral avec des interprètes encore bons et qui a juste le reproche d'arriver avant le chef d'oeuvre.
Radio Galaswinda bonjour! Les Bronzés et leurs gags sont aujourd'hui dans toutes les têtes! Et jamais on ne se lassera de cette succulente comédie qui sent bon les vacances. Culte!
Les clubs de vacances paraissent ringards aujourd'hui donc forcément le film vieillit mal... Les gags sont lourds et d'un ennui profond. Uniquement tourné pour faire rire la France profonde. A éviter.
Le premier opus des Bronzés est celui que j'apprécie le moins. L'humour est assez médiocre et les situations comiques manquent cruellements. Malgré tout, ce premier opus nous permet de faire la connaissance avec cette fameuse bande de copain qui se retrouveront au ski pour notre plus grand plaisir.
Assez basique pour le premier opus des Bronzés, on assiste à la présentation des personnages phares , mais on n'a pas vraiment de répliques ni de scènes cultes. Le moins bon des trois films. Le problème vient des personnages, ils ont tout des stéréotypes à la teen-movie, donc impossibles à s'y attacher. C'est lourd et long.
Je ne sais pas ce qu'on trouve à cet épisode des bronzés mais pour moi c'est le moins marrant de la série, de la nudité qui ne veut absolument rien dire et ça en devient même grossier. Un film raté !
Je me souviens que j’avais allégrement craché à la gueule du troisième film que je considérais (et que je considère toujours) comme un bon vieux navet à la française. En fait, il se trouve que le premier volet de la trilogie des Bronzés est exactement du même acabit. C’est dire le niveau du film…Je n’ai rien contre les comédies un peu beaufs, il m’est d’ailleurs arrivé d’en apprécier certaines, mais là, franchement, j’avoue que j’ai quand même du mal à comprendre pourquoi ce premier volet est considéré comme un film culte de notre cinéma. Car moi tout ce que j’ai vu, c’est une bande de mecs et de nanas dans un club de vacances en Côte d’Ivoire et qui ont une libido qui ferait peur même à notre cher DSK. D’accord, ça se voulait être une parodie des clubs de vacances, ouais, sauf que c’est mal fait, et ça finit par ressembler à rien. Pour ma part, j’ai rien trouvé d’hilarant. Deux ou trois passages sympas (comme celui du père qui fout une tarte à sa fille car il a découvert le pot-aux-roses). Par contre, le personnage de Michel Blanc, véritable archétype du looser et du ringard m’a beaucoup plu. C’est d’ailleurs pour cela que j’accorde une étoile.