Avis : La Chose d'un autre monde - Page 2

Déçu par Hawks qui selon de nombreuses rumeurs, légendes a tourné certains plans voir l'ensemble de l'objet cinématographique. Ce propos ne change finalement pas vraiment la donne dans le sens où "La chose d'un autre monde" reste un objet horrifique banal pour les années 1950. Alors, certes, il y a de très bons effets spéciaux, on ressent considérablement la claustrophobie tout au long du film... Mais est ce vraiment suffisant? Malheureusement, non ! En effet, le scénario est aussi ridicule que l'oeuvre de Carpenter, le monstre est loin d'être effrayant (à l'exception de la scène où il prend feu, excellent et une première pour le cinéma) et les dialogues souvent creux soulevant l'ennui qu'on ne retrouvait pas forcément chez Carpenter (la chose était aussi beaucoup plus terrifiant) ; à voir si vous avez été fan de Carpenter, les autres passés votre chemin au risque de vous ennuyer. Première fois que le remake dépasse l'original !

Lorsqu'un objet gigantesque et inconnu s'écrase proche d'une station militaire basée dans des glaces polaires, les observateurs se trouvent face à ce qu'ils ne connaissent pas et vont tenter d'en percer le secret.

Officiellement produit par Howard Hawks et réalisé par son monteur attitré Christian Nyby, il est maintenant considéré comme une oeuvre de Hawks ou du moins co-réalisé, que ce soit par les propos de ceux ayant participé au film ou certains points propres à Hawks que l'ony retrouve. Il met ici en scène un groupe d'hommes qui vont devoir faire face à l'inconnu et à un danger qu'il ne connaisse et maîtrise pas.

Alors que ce genre appartenait encore à la série B lorsque "La chose d'un autre monde" fut réalisé, c'est l'un des premiers films à clairement évoquer une invasion extraterrestre. Ici la métaphore n'est guère subtile et renvoie directement à l'affrontement idéologique entre l'URSS et les USA avec la "chose" évoquant le communisme dont le seul moyen permettant de l'éradiquer semble bien être les armes. Alors, c'est tout de même assez confus et j'ai parfois eu l'impression à travers certains dialogues qu'Hawks cherchait plus le second degré et la satire qu'autre chose mais même dans ce domaine-là, ça ne prend pas vraiment...

Sinon, le film est plutôt une déception et Hawks peine à instaurer une vraie atmosphère angoissante et prenante, qui ne marche que durant quelques séquences dans le film et non sur la durée. L'ensemble est assez bavard sans pour autant être intéressant et le film manque de tensions et d'angoisse (pour cela, il faudra attendre le remake de Carpenter). C'est dommage car l'ensemble ne manque pas forcément de bonnes idées à l'image des séquences dans la neige, des artifices du huis clos ou des relations entre les personnages, notamment via celui féminin, mais c'est trop insuffisant pour pleinement convaincre.

Bref, un film non dénué d'intérêt mais dans l'ensemble plutôt décevant malgré de bonnes idées, notamment dû au manque d'une atmosphère vraiment prenante. À mes yeux, la version de Carpenter exploite bien mieux cette histoire, arrive à clairement instaurer une tension et une ambiance angoissante et fait parti des ces quelques remakes supérieurs à l'original...

"La chose d'un autre monde" est un huis-clos au suspens et à l'ambiance correctement maintenue tout au long de l'histoire et ceci malgré le look dépassé de la créature. La musique et la photographie sont également trés belles.

'La chose d'un autre monde', malgré quelques longueurs, est un film à voir absolument pour les fans de 'The Thing' de John Carpenter ; en effet, ce dernier est le remake du film de Christian Niby et de Charles Lederer, il est donc intéressent de le découvrir. Personnellement, je préfère largement le remake (et de loin !) parce qu'il est plus personnalité, et l'ambiance est beaucoup plus forte... mais cette version a le mérite d'entretenir le suspens, de proposer une mise en scène efficace et de créer le mythe qui inspirera un génie du cinéma 31 ans plus tard ! La "chose" est moins impressionnante et terrifiante que le film de Carpenter, mais si on se place dans le contexte historique ça devait être impressionnant. Pour conclure, il est évident que le remake de Carpenter lui est bien supérieur mais cette version est tout de même son modèle ! Donc, ça reste un long-métrage qu'il faut découvrir pour les fans du genre.

Grand classique de la SF des 50's qui fleurissait à cette époque, cette Chose d'un autre monde n'a rien perdu de sa force et le film de Niby, supervisé par Howard Hawks reste une excellent film d'épouvante si l'on sait faire abstraction des effets spéciaux datés de l'époque. ce film engendrera deux suites: la version de Carpenter en 1982 qui sera également un chef d’œuvre du genre et une version en 2011 relativement poussive et quelconque malgré quelques bonnes idées.
Revu récemment, La Chose reste un film palpitant qui distille bien les effets et les doses de peur dans un univers claustrophobe et glacé avec un excellent James Arness.
Un classique du film d'épouvante qui n'a pas à rougir de la comparaison avec les film d'épouvante actuels ni avec ses deux remakes, .....

Bien qu'il soit vieux de plus de 50 ans, ce film n'a pas tellement vieillit et reste un très grand chef d'oeuvre, très angoissant.

Un classique du cinéma de SF, effets visuels exellent, acteurs très bons et une histoire très intérréssante .Une grand film qui a inspiré le chef d'oeuvre de Carpenter : " THE THING ". Son admosphère étrange et angoissante n'a rien à envié à d'autres films, l'apparition de "la chose" est tout simplement fabuleuse. La Chose d'un autre monde est un film véiculant un message politique de l'époque, cette étrange film d'ovni souvant copié mais jamais égalé, reste un véritable model du genre, un pure chef d'oeuvre, à consommer, sans moderation.

une réussite pour l'époque, très inventif et bien réalisé !!!

Première version d'un film qui connaitra un remake de la part du maître de l'épouvante John Carpenter, ce petit film de s-f est petit chef d'oeuvre. Le style de Howard Hawks y est homniprésent et le casting y est talentueux. Bien que la forme de la chose y est plus proche de frankenstein que d'un véritable alien, de nombreuses scène vous font décoller de votre fauteuil, tel la première apparition du monstre. Le poid des ans ce font sentir mais le film reste une oeuvre intéressante qui restera dans les mémoire comme la première et la dernière incursion d'Howard Hawks dans le genre. A voire.

Bien que signé officiellement Christian Niby, le monteur habituel de Howard Hawks à cette époque (notamment sur le Grand Sommeil ou la Rivière Rouge), ce film est considéré par la plupart des cinéphiles comme faisant partie de l'oeuvre de Hawks qui le supervisa au niveau du scénario, de la préparation et de sa présence sur le plateau. Ce scénario oppose ouvertement les thèses des hommes de science à celles des militaires, mais c'est avec la découverte de l'engin enseveli dans les glaces que le film prend sa véritable dimension fantastique, et l'apparition de la "chose" est assez étonnante pour l'époque, malgré son côté cheap. L'atmosphère plutôt banale au début, devient peu à peu inquiétante, et sans jamais avoir recours à des effets faciles ou granguignolesques, la réalisation est captivante par son ambiance de cauchemar, soutenue par l'angoissante musique de Dimitri Tiomkin. L'anonymat de l'interprétation qui se fonde sur de bons acteurs de série B, renforce encore l'impact et l'impression de vérité dégagés par ce film qui figure parmi les meilleurs films de science-fiction des années 50, aux côtés de Planète Interdite ou le Jour où la Terre s'arrêta... Et il ne faut pas oublier que la décennie 50 est celle où régnait la phobie des soucoupes volantes aux Etats-Unis, ce qui explique l'avertissement alarmiste qui clôture le film. Un grand classique du genre.

Un film poétique fait avec poésie avec une économie de moyens très poétique. C'est ça le Cinéma. Pas la peine de s'appeler Spielberg et de dépenser l'équivalent du PIB d'un pays africain pour laisser libre-cours à son imagination.

Difficile de comprendre les avis positifs sur ce film insignifiant et désuet. Le grotesque y dispute au pitoyable. Lorsque survient la chose on a qu'une envie, qu'elle fasse taire à tout jamais cette grande gueule de journaliste, toujours là à l'ouvrir; 2 gugusses pendent soit disant au plafond égorgé comme des cochons que ce grand dadais y va de ses réflexions à l'emporte pièce. Ils grelottent tous à moitié morts de froid que la jolie nana de service parle de mariage avec le capitaine, morceau choisie:"quand je serais en feu, j'espère que le capitaine viendra l'éteindre", et suivi par 2 compères badins:"le capitaine est toujours là pour rendre service...clein d'oeil...", le tout dans une ambiance bonne enfant, très boyscout...Ridicule...On prend fait et cause pour la chose en espérant qu'elle trucidera tout le monde sans exeption, les boy scout, le professeur, le capitaine, la bonasse et surtout ce grand corniaud de journaliste...
Ce machin poussiéreux et bavard est effectivement à 1000 lieux du remake de J. Carpenter. A regarder éventuellement pour se faire un cycle complet, la nouvelle et les 3 films afin de comparer les mérites et les tares de chacun.

Un extraterrestre congelé est découvert par les membres d'une station polaire américaine. Militaires et scientifiques s'opposent sur le comportement qu'ils doivent avoir envers lui, lorsqu'il revient à la vie... Réalisé par Christian Nyby en 1951, ce film d'invasion extraterrestre est, 60 ans après sa sortie, toujours aussi captivant à visionner. L'histoire se suit avec beaucoup d'interêt dès que les protagonistes découvrent l'extraterretre enfoui sous la glace jusqu'à sa destruction, qui s'avère par contre un brin décevante. La mise en scène de Christian Nyby provoque un certain malaise et d'ailleurs certaines séquences, notamment celle de la description de la vie à la base, est fortement inspirée de Howard Hawks, ce dernier étant producteur et même réalisateur non crédité au générique du film. On ne pourra donc jamais vraiment savoir si le metteur en scène de "Rio Bravo" à réalisé des séquences sur ce film, mais il paraît quand même tout à fait possible de croire que cela ait été le cas. En tout les cas, nous avons le droit de visionner une oeuvre vraiment estimable, car en plus son casting est bien inspirée, notamment en ce qui concerne la performance de James Arness qui est bien terrifiant dans le rôle de l'extraterrestre, tandis que la partition musicale de Dimitri Tiomkin apporte son lot d'angoisse. Un excellent film qui aura la chance de posséder un remake, 30 ans plus tard, signé John Carpenter et qui sera encore bien plus réussi.

"La chose d'un autre monde" est le film qui a inspiré le "The thing" de Carpenter, et qui apparait dans son "Halloween". Officieusement réalisé par Howard Hawks, peu de choses sont crédibles dans cette première version. La chose est un être végétal, donc le froid du pôle nord devrait la tuer et elle ressemble plus à Frankenstein qu'à un alien. Mais passons outre ses incohérences pour parler de son point fort: le scénario. Ancré dans la réalité de son époque, il évoque la menace communiste ( surveillez le ciel ) et l'opposition de la science et de l'armée, l'un servant l'autre durant la guerre froide. Reste tout de même une plutôt jolie photographie pour nos mettre dans l'ambiance, mais hélàs peu de tension pour un film d'épouvante. Je m'attendais pas à frissonner mais à avoir un minimum d'atmosphère, d'impression d'enfermement, ressentir la menace, la mort, de tension, avec les moyens de l'époque bien sur mais non, il ya beaucoup de blabla beaucoup trop pour le genre.
Enfin, "La chose d'un autre monde" reste tout de même sympathique à voir, et reste indispensable pour les cinéphiles, au mois pour voir le fondateur du chef d'oeuvre "The thing".

Le gros défaut de ce film de SF des 50's est bien évidemment son âge : créature improbable, décors faiblards, effets moyens... Quant à la mise en scène, elle est de qualité acceptable mais ne convient que peu au genre, le réalisateur hésitant entre jouer la carte du suggéré ou non et dirigeant ses acteurs comme dans un film policier bavard. On notera tout de même un scénario efficace et l'idée intéressante d'opposer les scientifiques désireux aux militaires expéditifs, néanmoins "The Thing from another world" doit aujourd'hui plus être vu comme le modèle de l'excellent "The Thing" de Carpenter que comme autre chose.