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    Directed by John Ford
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    3,1
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

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    0,5
    Publiée le 12 octobre 2007
    Parler du plus grand cinéaste américain, c’est l’ambition de Peter Bogdanovich dans «Directed by John Ford» (USA, 2006). D’une première version datant de 1971, le film s’est enrichi d’entretiens pour la version de 2006. Constitué selon une architecture ultra-classique (davantage même que les films de Ford), le film alterne conversations anecdotiques et extraits de films. Les anecdotes singulières que relatent un James Stewart, un Henri Fonda ou même un John Wayne s’opposent aux connaissances plus distancées, moins personnelles d’un Harry Carey Jr. ou d’un Martin Scorcese. Bogdanovich oppose la old school, les contemporains de Ford, à la new school, ses héritiers. Paysage d’un cinéma américain, d’un aller-retour entre ce qui fût et ce qui en est. Mais le documentaire du cinéaste, par ailleurs un de ses premiers films, est étriqué, douloureusement à l’étroit entre les extraits de films et les successions planes d’entretiens. Certes c’est un peu la personne John Ford qui se dévoile au spectateur, notamment dans cette scène révélatrice où John Ford, le cinéaste cow-boy, âgé, dévoile à Katharine Hepburn, tout aussi âgée, qu’il l’aime. La beauté d’une telle scène relève de cette intimité surprenante mais surtout de sa simple existence sonore. «Directed by John Ford» s’illumine parfois. Des lueurs mais fugaces. Si les historiettes de tournage de la old school visent à forger un portrait fordien, ce n’en est qu’un portrait brinquebalant, émietté puisque basé sur d’uniques souvenirs ponctuelles. Emporté par la narration d’Orson Welles (dont l’admiration pour Ford fut sans limite), le film, tout comme la plupart de sa matière constitutive, demeure anecdotique. Du désir de filmer un portrait du plus grand cinéaste américain par le biais de ceux qui l’ont connu et de ceux qu’il a inspirés, Bogdanovich ne fait pas de cinéma, c’est de l’ordre du souvenir de famille, du potin attendris. Il eut alors mieux fallu faire un livre bibliographique, Joseph McBride l’a compris.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 septembre 2007
    Tourné à l'américaine, ce documentaire aurait pu être réellement passionnant si Bogdanovitch ne s'était pas évertué à vouloir y compiler le maximum d'informations. Beaucoup de généralités sur le cinéaste, surtout dans la deuxième partie, un peu fastidieuse et longuette, parmi lesquelles surnagent des pépites : la conversation enregistrée (en partie "par inadvertance") entre Katharine Hepburn et John Ford, les témoignages et anecdotes de James Stewart, Henry Fonda, John Wayne, de John Ford lui-même et des extraits de films rares. Le parti-pris est trop prégnant, on sent trop l'admiration pour Ford de ses pairs, les témoignages contradictoires n'existent pas. Ford est dépeint comme un dieu, ni plus ni moins : au bout d'un moment, ça devient étouffant, comme quand Maureen O'Hara fond en larmes ou que des correspondances grossières sont opérées par Bogdanovitch. Et puis la musique, trop répétée, nous égare au milieu de cette mine d'informations éparses, qui auraient vraiment mérité un meilleur traitement.
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