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    Cris et chuchotements
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    73 critiques spectateurs

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    Alolfer
    Alolfer

    91 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2024
    Pour le moment, le cinéma de Bergman ne m'a jamais déçu malgré que certains de ces films, ne soient pas accessibles. Pour le moment, la majorité de ses films que j ai pu voir, sont d'une reussite total ! Pour "Cris et Chuchotements" il met en scène, trois soeurs, dont une gravement malade auquel son destin est connu d'avance. Ce que j aime par dessus tout sur ce film, c est le recul sur ses personnages. Tout semble touchant et detestable pour chacun de ses personnages, comme si elles essayaient de se justifier de leur présence. C est tout de même le cas. Bergman réussit à nous faire plonger dans cette intimité familiale, sans qu'on sache plus de détails. Et c'est ça, la magie de Ingmar Bergman : nous plonger dans un secteur privé, où l'on sent comme chez nous. La mise en scène de Bergman est toujours aussi incroyable et parfaite, mettant en lumière des éléments qui deviennent compréhensifs au fur et à mesure (la couleur rouge est tout le temps présente par exemple). Un film culte de sa filmographie !
    Simplicissimus
    Simplicissimus

    3 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juillet 2023
    Difficile pour moi de parler du film de Bergman, dont c'est la première fois que je vois un des films .
    Chef d'oeuvre ou non ? En tout cas, assez peu pour moi, qui goûte peu l'austérité et l'épure de ce genre de cinéma.
    Bergman filme au plus près, impitoyablement, les visages décomposés de ses actrices ; la souffrance insupportable de l'une, la haine de soi ou la concupiscence des deux autres, dans un huis clos d'une densité étouffante.
    Seule, la servante, Anna, apporte une humanité apaisante ; servante qui sera sacrifiée sur l'autel des calculs égoïstes et du mépris de classe.
    Les trois hommes sont des figurants peu à leur avantage dans ce film consacré d'abord aux actrices..
    Patjob
    Patjob

    26 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2022
    Je ne comprends pas comment j’avais pu ne pas apprécier ce film lors de la précédente vision. Sans doute faut-il, si ce n’est une préparation, du moins une disponibilité émotionnelle pour « vivre » avec ces quatre femmes et supporter leurs souffrances et leurs tourments. Le film s’organise, après un prologue d’une grande sérénité évoquant la permanence de la nature (les plans extérieurs du parc) et l’inexorabilité du temps (la succession d’images d’horloges), en quatre « parties », dont chacune des quatre femmes sera le personnage central. Les moments montrés sont pour le moins éprouvants, mais la façon de les filmer leur donne une forme de grandeur. La mise en scène est d’une précision absolue, entre autres dans la façon dont la caméra se promène, dans une même scène, d’un détail signifiant à l’autre, d’un visage discrètement expressif à l’autre. Formellement le film est admirable, l’esthétique épousant la symbolique de cette symphonie en trois couleurs (le blanc, le rouge et le noir / l’idéal de pureté, le sang et la mort) et de nombreux plans, comme celui, saisissant, de Anna tenant Agnès dans ses bras, révèlent toute l’ambition picturale de Bergman. Ce film sombre et terrible, presque désespérant, se termine néanmoins sur une faible note d’espoir, la possibilité de vivre quelques fugaces moments de plénitude ; c’est alors le vert de la nature qui l’emporte, belle correspondance avec la scène de souvenir de la mère, et avec les premières images du prologue.
    Charlotte28
    Charlotte28

    98 abonnés 1 793 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    Toujours excellent dans sa mise en scène Bergman joue de symboles et de détails pour silencieusement établir les liens entre ces femmes ainsi que leurs états d'âme, assisté par les viscérales interprétations de ce puissant quatuor. D'emblée, avec le gros plan sur Harriet Andersson reprenant celui de Monika, on comprend que le cinéaste va explorer plus profondément ses questionnements sur les femmes, la culpabilité et le destin mais d'une façon crue, dénuée de toute fioriture émotionnelle. Et de fait, filmer cette lente agonie lui permet une violence difficile à appréhender. La justesse des dialogues levant le voile sur des tabous et des vérités pénibles à assumer rend le récit âpre voire dérangeant à suivre. Eprouvant.
    Shawn777
    Shawn777

    490 abonnés 3 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2021
    Ce film, réalisé par Ingmar Bergman et sorti en 1972, est vraiment très bon, et j'en suis le premier surpris ! Enfin pas vraiment surpris quant à la qualité du film mais vraiment sur le fait que j'ai apprécié ! Ce film est ma première entrée dans la filmographie du célèbre réalisateur suédois, que j'ai toujours boudé. Je ne suis en effet pas vraiment fan de ce genre de film intello et c'est toujours l'impression que m'a donné ce réalisateur, la preuve en est d'ailleurs avec ce film-ci. Néanmoins, même si c'est effectivement très intello, que c'est très lent et que ce n'est clairement pas du cinéma grand public, et bien, je me suis très facilement laissé porter par l'histoire, que je trouve superbement écrite ! C'est celle de deux sœurs qui sont au chevet de leur troisième sœur, mourante. Mais seule Anna, la domestique, semble aimer véritablement Agnès. Alors oui c'est du cinéma d'auteur, ça a certes un côté prétentieux (comme dans tous films d'auteur j'ai envie de dire) mais il n'empêche qu'on ne peut qu'être touché par cette histoire ! Le film dépeint le portrait de quatre femmes et de leur bonheur manqué. Cela peut aller d'une simple aventure extra-conjugale à la perte d'un enfant, mais le spectateur ne peut qu'être touché par la force dramatique que le film dégage. Enfin, je sais que, face à ce genre de film, chaque spectateur réagit à sa façon et je comprends très bien ceux qui se sont terriblement ennuyés ou ceux qui n'y ont vu aucun intérêt. Alors, certes le film est long mais cette lenteur est à mon sens nécessaire (et de toute façon annoncée dès le début avec les pendules) puisque c'est grâce à cette lenteur, à cette quasi-absence de paroles que nous allons pouvoir comprendre cet univers étouffant dans lequel vivent les personnages et les relations qu'ils entretiennent. Cet univers est de toute façon déjà très pesant et étouffant de par les décors et les trois couleurs dominantes du film, à savoir le rouge, le blanc et le noir, possédant chacune une symbolique propre. Nous avons également des scènes très dures, notamment celles dans lesquelles Agnès souffre ou alors celles dans lesquelles Karin déverse sa haine. La mise en scènes est quant à elle superbe, chaque plan est chargé en symbolique et métaphore et le film est visuellement magnifique surtout dans la construction des plans. En ce qui concerne les actrices, nous retrouvons Harriet Andersson, Kari Sylwan, Ingrid Thulin et Liv Ullmann qui jouent toutes très bien. "Cris et chuchotements" est donc un très bon film sous lequel je suis littéralement tombé sous le charme.
    stans007
    stans007

    19 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2021
    Un huis clos de quatre femmes dans un manoir, au chevet de l’une d’entre elles. Tout est rouge, l’ambiance est lourde et petit à petit on découvre la nature des personnages, leurs caractères, leurs défauts, leurs égoïsmes de classe, leurs souffrances et leurs relations ambigües. Film d’auteur, anti-romantique, très esthétique, très lent mais j’ai fini par rentrer dedans avec délectation.
    Roub E.
    Roub E.

    783 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2020
    Trois sœurs dans une maison aristocratique suédoise, l’une d’elle est à l’article de la mort, les deux autres se relaient à son chevet avec un entrain de façade. Cris et chuchotements et un film austère, quasi mutique, qui parle de la mort, de la peur qu’engendre cette dernière pour la personne qui va la subir et pour celles qui restent, de la jalousie, de l’égoïsme, de l’ennuie qui frappe les personnes qui ont tout d’un point de vue matériel mais dont le néant intérieur n’est que plus apparent... et tout un tas de chose encore tant la place qu’il laisse à l’interprétation et à la contemplation est importante. Mais c’est un film qui pourra laisser de côté pas mal de spectateur, à ne pas mettre un soir de fatigue ou de déprime, car on est face au temps qui s’écoule, le nôtre aussi et il y a des expériences plus agréables que celle ci . Est ce que j’ai pris plaisir à le voir: oui sans aucun doute. Est ce que je prendrais plaisir à le revoir : je ne pense pas.
    Hotinhere
    Hotinhere

    452 abonnés 4 793 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Dans un château suédois à la fin du XIXe siècle, l'agonie d'une femme, rongée par un cancer, fait ressurgir les conflits familiaux.
    Un drame austère et éprouvant qui souffre d'un scénario confus et d'un manque d'empathie éprouvé envers ces personnages complexes et névrosés, excepté la servante qui fait preuve de bienveillance.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2020
    C'est un film intimiste, un huis-clos presque où le réalisateur nous fait le portrait de 4 femmes, 3 soeurs et la servante.
    L'ambiance souvent teintée de rouge, intimiste et très personnelle, donne à ce film quelque chose de spécial.
    Les visages tourmentés souvent filmés en gros plan apportent aussi une touche de secret, de froideur et d'élégance à ce film.
    L'histoire décousue n'est pas toujours facile à suivre mais c'est cela qui donne de la magie à ce film.
    A revoir surement une seconde fois pour une meilleure imprégnation.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2020
    Mon 3ème Bergman après « Les fraises sauvages » et « Fanny et Alexandre » ; mais surtout le plus mythique et première déception. Je suis resté hermétique à cet huis clos féminin hyper codifié. Deux sœurs accompagnées de leur servante accompagnent la dernière de la fratrie dans ses derniers instants ; atteintes par un cancer utérin la faisant horriblement souffrir. Les cris de la mourante sont déchirants et ces scènes de fin de vie (sans morphine !!!) sont violentes mais tellement crues que moins touchantes que celles d’Haneke dans « Amour ». Les cris pour la sœur célibataire, aimante et aimable ; les chuchotements pour les deux sœurs mariées mais tellement malheureuses car assujetties aux désirs masculins. Le tout se déroule dans le cadre feutré du manoir familial ; feutré mais rouge du sol au plafond comme pour symboliser l’utérus féminin duquel sont sorties ces 4 femmes. Le rouge est partout, il réapparait en fondu enchainé lorsqu’il s’agit d’évoquer un souvenir douloureux pour chacune d’entre elle. Des flashbacks un peu appuyés pour expliquer où elles en sont au moment d’affronter la mort. Le thème n’est donc pas la mort, même si omniprésente, mais c’est un portrait d’une famille bancale handicapée par une éducation rigoriste. Enfermées dans un carcan, elles fuient le contact physique entre elles, l’amour fraternelle et peut être l’amour tout court les a fui… voire même ne les a jamais touchés. Seule la servante sait avoir les gestes d’affection et de réconfort et on sent bien que la mourante est en attente de ces gestes. Pire encore elle fantasme des relations familiales harmonieuses. Ces vœux consignés dans un carnet resteront pieux. Film codifié, corseté comme ses personnages qui est bien loin du chef d’œuvre attendu.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    50 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2020
    Voilà un film rouge et sanglant, esthétique et déroutant car Bergman ne nous donne pas toutes les clés de son investigation familiale,. Typique des films psychologiques des années 70, il nous laisse interrogatif et interpellé sur la violence entraperçue des frustrations adolescentes de ce milieu bourgeois enfermé dans un univers clos et empesé. Les sons du titre sont plus importants que les rares dialogues. entrecoupés du tic-tac d'horloges fatidiques. TV vo février 2020
    mazou31
    mazou31

    83 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2020
    Film impressionnant sur la mort physique et les rites qui l’entourent.Le rouge est partout dans ce film grave et amer. L’atrocité de l’agonie est restituée avec un soin si minutieux qu’on a un peu l’impression de partir un peu aussi ! Et tout du long court le sentment cruel des regrets de la vie.
    cinono1
    cinono1

    266 abonnés 1 995 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2020
    L'esthétique du film frappe tout d'abord : Un manoir bourgeois aux pièces et au meubles rouge vif, renvoyant à l'intérieur de l'ame, ou du ventre de la mère. Dans le manoir, trois soeurs, dont l'une ravagé peu à peu par la maladie et une servante. Dans ce lieu fermé, propres aux explications, chacune va faire l'examen de sa vie. Ingmar Bergman s'attache aux deux thèmes principaux de sa filmographie : la mort et les femmes. L'ensemble est austère, le spectateur du 21e siècle aurait surement envie de secouer toute cette ménagerie mais Bergman travaille la psychologie de ses femmes, les ramenant à leurs erreurs et à la condition humaine. Au milieu de toute ces douleurs, Bergman offre parfois des contrepoints et offre de la chaleur tel ce plan magnifique ou la servante couve Agnes, malade, de son sein, ou ces plan sur l'ainée des soeurs si vulnérable dans l'intimité. C'est un film difficile, qui se regarde parfois un peu trop, mais impressionnant par sa maitrise et les symboliques qui la composent.
     Kurosawa
    Kurosawa

    526 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2019
    Quand Bergman s'apprête à tourner "Cris et Chuchotements", une partie de la critique le lâche, pointant son manque d'inspiration. Alors, Bergman répond avec un film tranchant, abstrait et cauchemardesque : le décor frappe par la présence marquée du rouge, un rouge agressif et sanglant (cris), tandis que l'on entend le bruit léger et continu des pendules (chuchotements) dans une ouverture tendue où aucune réplique ne se fait entendre. Manière de faire comprendre que si les mots sont habituellement chez le cinéaste empreints d'une cruauté insoutenable, le silence peut également lui substituer une angoisse tout aussi dérangeante. Des mots, il y en a dans "Cris et Chuchotements" mais peu sont décisifs; au contraire, les images ne sont que visions terrassantes, qu'elles soient explicites et symboliques (le plan où la domestique Anna console Agnes sur son sein nu dit la froideur des relations entre les trois sœurs tout comme il annonce une dernière scène déchirante – l'innocence de l'enfance comme seule échappatoire au malheur) ou ambiguës comme ces flashbacks où l'on ne peut statuer sur les images qui défilent : sont-elles réelles ou oniriques ? Ces retours en arrière indécidables vont contaminer l'action présente, comme en attestent les moments de folie succédant à la mort d'Agnes qui accentuent le rapport problématique de Maria et de Karin au corps, rapport se nourrissant de névroses qui restent implicites. En dépassant son austérité par une atmosphère énigmatique et abstraite, "Cris et Chuchotements" prend une place à part dans l'oeuvre de Bergman et demeure l'un de ses films les plus fascinants.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    40 abonnés 1 099 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2018
    Selon le réalisateur, la genèse du film provient d’une image, une pièce rouge avec 4 femmes en blanc, image qui l’a poursuivi longtemps. D’où le synopsis, trois femmes qui attendent la mort de la quatrième. Le film débute par le générique sur fond rouge, avec une mazurka de Frédéric Chopin puis la 5e sarabande pour violoncelle de Jean-Sébastien Bach. Extérieur jour, brume à l’extérieur et bruit d’horloge. A la fin du XIXe siècle, dans un manoir, en automne, Agnès (Harriet ANDERSON), célibataire, se meurt d’un cancer tandis que ses deux sœurs, mariées, Karin (Ingrid THULIN) et Maria (Liv ULMANN) se relaient à son chevet avec Anna, la servante ( spoiler: qui a perdu sa petite fille
    ) et la plus dévouée. Des flashbacks montrent l’opposition entre les 2 sœurs, très différentes et qui essayent de se réconcilier. Le film bénéficie d’un bel éclairage d’intérieur mais trop artificiel car on s’éclaire à l’époque à la bougie ! N’est pas Stanley Kubrick qui veut dans « Barry Lyndon » (1975) ! Quelques scènes sortent du lot, spoiler: telles celle où Anna prend dans ses bras et sur sa poitrine, Agnès agonisante, à la façon d’une Piéta
    . Quant aux personnages, difficile de s’intéresser à eux : ils sont névrotiques ou insignifiants et seule la servante fait preuve d’humanité. Le thème, déchirement d’une famille, n’est pas nouveau chez Bergman mais la mise en scène qui rend bien l’atmosphère lourde et confinée, est pesante, trop appuyée, de peur que le spectateur ne comprenne pas or « L’art efface l’art ». C’est ce qu’ont mis en pratique d’autres réalisateurs tels Douglas Sirk ou Pedro Almodóvar qui excellent dans le mélodrame ou même Lubitsch, qui a le sens de la légèreté, même sur des sujets graves [cf. « To be or not to be » (1942) sur l’invasion de la Pologne par les nazis]. D’où un film un peu ennuyeux. .
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