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    Raging Bull
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    563 critiques spectateurs

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    janisaire
    janisaire

    79 abonnés 1 895 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2011
    un film culte la premier fois que je lai vu le choc quel claque un des meilleur film au monde
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    Robert de Niro a assuré. C'est avec ce biopic que je me suis vraiment rendu compte du talent qu'il a. Il n'a pas eu peur de prendre du poids et d'en perdre durant le tournage ; je pense que ça été le rôle le plus difficile qu'il ait eu à jouer, autant physiquement que psychologiquement. Incarner un boxeur de façon aussi réaliste n'est pas à la portée de tous, il s'en est sorti haut la main. Le faite que le film soit en noir et blanc ajoute un certain charme, une certaine mélancolique à l'histoire, et donne de la distance par rapport aux scènes violentes. La musique est belle. spoiler: On éprouve de l'empathie pour le personnage lorsqu'il se laisse aller et sombre dans la déprime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2010
    Vraiment génial ! Du grand Scorsese !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 février 2010
    Probablement le meilleur Scorsese que j'ai regardé, De Niro est IMPRESSIONANT comme je l'ai jamais vu.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    27 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2010
    Film qui permit la rédemption de Martin Scorsese grâce à un Robert De Niro magnifique. A voir également pour les répliques cultes de De Niro.
    charly5766
    charly5766

    10 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2011
    Excellentissime !! Un film culte !! Un chef d'oeuvre !! Le trio Scorcese Pesci De Niro est parfait tout simplement ... Après avoir visualisé l'oeuvre je me dis que De Niro est peut être tout simplement le meilleur acteur de tous les temps ... Je pense qu'on peux le revoir dix fois, la dixième fois on comprend encore des choses qu'on avait pas compris auparavant ... Scorcese illumine le 7e art !! Un must, un sommet, une montagne !!
    Jonathan J.
    Jonathan J.

    33 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 janvier 2019
    Vu dans le cadre de "Il était une fois" en VO, au cinéma, depuis le temps que j'en entendait parler...

    Quelle ne fut pas ma déception et mon ennui... Heureusement sauvé par le travail de Scorsese, De Niro et Pesci.

    Ici, point de film de boxe, on suit une partie de la carrière, ou plutôt de la vie de Jack La Motta.

    Et c'est là pour ma part que le bat blesse :
    On suit au final l'histoire d'un immigré italien, mysogine, sexiste, violent, limite parano, qui s'en prend sans arrêt à son entourage, qui lui passe tout (jusqu'à un certain point).

    L'époque de l'histoire est sous exploitée (seconde guerre mondiale et années d'après guerre) malgré le terreau fertile que cette période aurait pu être.

    Bref 2h10 sur la vie d'un homme violent, colérique, excessivement jaloux, et égoïste, bref de quelqu'un de méprisable...
    gregbox51
    gregbox51

    28 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    Plutôt un biopic sur la vie privée deLaMotta que sa carrière au sein de la boxe. Les combat sont courts ou survolés, le reste baignant souvent dans la violence et l'agressivité, les femmes battues n'étant pas ma tasse de thé.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 039 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2019
    Cette critique s'appuie sur le déroulé de l'intrigue.

    Scorcese qui représente ses origines au cinéma, cela donnait, dans les années 70, Mean Streets ou Raging Bull, deuxième grand film du réalisateur dans lequel De Niro tenait le rôle principal. Portant sur un boxeur tant légendaire pour son ascension que pour l'étendue de sa déchéance, un certain Jake LaMotta, Raging Bull s'inscrit dans la droite lignée du plus grand film de boxe sorti alors, Gentleman Jim, en plus moderne et, de fait, encore plus tourmenté.

    On sait, dès le départ, que l'entreprise a pour but de mettre en scène la chute de son personnage principal : s'ouvrant comme un film noir sur un discours rétrospectif de De Niro grimé pour paraître trente ans plus vieux, ce mythique film de boxe nous dévoile sa finalité pour mieux développer les étapes qui y conduiront. Mariage, amitié, paranoïa qui vire à la jalousie maladive, sexisme et violence conjugale seront ainsi les maîtres mots d'une histoire de vie à la rédemption difficilement envisageable.

    De l'élévation de LaMotta de son quartier italien jusqu'aux succès sans défaite des grands rings couverts par des journalistes internationaux, en passant par la rivalité contre Sugar Ray Robinson et la victoire face à Marcel Cerdan, on retient que cela ne durera qu'un temps : la début l'avait annoncé, l'ami Jake, s'il commence très bien sa carrière, est pourchassé par trop de démons intérieurs pour que dure cet âge.

    Et l'on voit poindre peu à peu les signes d'un comportement autodestructeur qui conduira à sa chute finale : au spectateur de subir la révélation de son véritable caractère, entre les injures à tout va, la violence conjugale et la perte de confiance en son meilleur ami, touchant Joe Pesci qui trouva là l'un des rôles de sa carrière, pour déboucher en point d'orgue sur la fameuse scène du déchirant "You fuck my wife?", où De Niro, à l'aise dans un rôle taillé sur mesure, peut démontrer toute l'étendue de son talent, et l'évolution psychologique et physique de son personnage.

    On comprend alors qu'un cap est passé, et qu'on arrive sur la periode de ses combats désastreux, que Scorcese filmera avec ce génie toujours unique : sa mise en scène, dynamique et réaliste, transforme la réalité en fiction par un classicisme de l'image (le noir et blanc) paradoxalement couplé au modernisme novateur de ses mouvements de caméra voltigeurs, aériens, presque surréalistes.

    Toujours très expérimental, Scorcese se permet le luxe de réinventer sa façon de filmer les combats en entrecoupant un massacre par des photos balancées par des flashs d'un personnage sonné par un coup qui s'effondre sur les cordes, et de reprendre sa mise en scène classique au moment de le voir s'écrouler puissamment sur le sol ensanglanté du ring, propulsant son art au stade de divertissement grandiose, et le spectateur jusqu'au plafond, réduit à gueuler dans son canapé comme s'il suivait un véritable combat de boxe.

    Les impacts des coups, la fatigue des combattants ainsi que l'endurance nécessaire pour rester debout jusqu'à la fin du combat sont ressentis par le public, puissance mille; c'est aussi pour cela, je pense, que l'on s'attache autant aux personnages de Raging Bull : ils sont filmés, écrits et interprétés avec tellement de simplicité, de justesse et de réalisme qu'on ne peut que s'identifier à ces hommes qui veulent épouser un destin rêvé, à ces femmes désireuses de mener une existence humble, tranquille avec leur époux tant aimé.

    LaMotta prend alors la place de la victime : spectateur de sa déchéance, il semble contrôlé par une force extérieure, celle du vice, d'une ambition démesurée qui n'est pas, de base, un élément fondateur de sa personnalité. C'est le goût du public, du succès, de la popularité qui l'ont conduit à devenir un aliéné, un détraqué du système, au point de gagner les combats de sa vie personnelle quand il perd ceux de sa vie professionnelle.

    Frapper sa femme et insulter son meilleur ami, il sait le faire : se réconcilier avec donne la mesure de sa déchéance, et le rend plus adolescent qu'adulte : l'on dirait un enfant perdu dans une vie qu'il n'avait pas désiré, écroulé sous les soucis d'une existence à responsabilités à laquelle il n'avait jamais prétendu : Jake LaMotta, enfant égaré dans un monde d'adultes, immigré qui se sera fait une place éphémère parmi les natifs de son pays d'adoption, se retrouve orphelin, isolé socialement, alors obligé de divertir en alcoolisant, en donnant aux hommes avides de sexe de la chair à canon dont il ne connaît pas même l'âge.

    Comment le blâmer d'avoir voulu exister? Comment peut-on seulement, en le voyant s'effondrer dans les bras de Pesci, larmoyant et se détestant de suivre sa nature profonde et bien enfouie, le détester, le rejeter? Le Jake LaMotta de Scorcese a tout de l'anti-héro qu'on adore malgré ses défauts, qu'on ne peut que voir d'un oeil attendri en fin de bobine lorsqu'on le suivra, en guise d'adieux, grossi, seul et prêt à se reconvertir comme acteur, marquant le lien entre l'industrie du spectacle de la boxe et l'art de la représentation sur scène.

    Et si l'on s'y attendait pas, on peut désormais le dire : Raging Bull, sublime film sur une déchéance totale, est finalement l'histoire touchante de la rédemption d'un homme ayant jouit trop intensément des plaisirs de la vie de luxe, sans savoir contrôler les répercussions d'une existence de débauche sur le quotidien d'un homme originaire des souches populaires, pour ne pas dire misérables.

    Gare à ne pas trop s'élever de sa condition : le risque serait de se perdre dans ses rêves sans avoir remarqué qu'ils se sont mués en cauchemars.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 184 abonnés 3 993 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2021
    Long-métrage de Martin Scorsese, “Raging Bull” retrace la vie du boxeur américain Jake LaMotta. Ce champion du monde des poids moyens n’a jamais été mis KO lors de ses 106 combats professionnels et ce, parce qu’il savait encaisser les coups violents mieux que personne. C’est Robert De Niro qui souhaitait porter à l’écran la vie de Jake. Alors en pleine dépendance à la drogue, le réalisateur accepte de mettre en scène le long-métrage uniquement pour remercier l’acteur de l’avoir soutenu durant cette période. Alors qu’on s’attend tous à voir un film de boxe, les combats n'occupent finalement qu’une petite partie de l’intrigue. Ceux-ci sont filmés comme une chorégraphie mêlant ralentis et noir et blanc, certainement pour éviter les afflux sanguins rouges vifs. Le film tire alors sa violence dans le personnage lui-même qui se détruit physiquement et mentalement jusqu’à en devenir paranoïaque. Il soupçonne ses amis de le trahir et sa femme d’entretenir une relation avec son frère. Oscarisé pour son rôle, De Niro a mis toutes ses tripes devant la caméra en offrant une prestation féroce, presque animale.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Ricco92
    Ricco92

    181 abonnés 2 092 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2020
    Quand on parle de boxe au cinéma, il est inévitable de penser à la saga Rocky. Cependant, juste après le titre qui revient le plus est Raging Bull de Martin Scorsese. Cet aspect est intéressant car ces deux titres représentent une des deux faces d’un même sport. Si le personnage interprété par Sylvester Stallone est un personnage possédant le cœur sur la main et correspondant au final à un digne représentant du Noble art, le Jake La Motta interprété par Robert De Niro en est l’exact opposé car il est aussi violent dans la vie que sur le ring.
    Martin Scorsese a ainsi pu retranscrire à l’écran toute la dureté du célèbre poids moyen et celle qu’il ressentait dans sa propre vie (il était en pleine dépression et était en cure de désintoxication quand Robert De Niro l’a poussé à se replonger sur ce film qui dans un certain sens lui a plus ou moins sauvé la vie).
    Le réalisateur crée ce sentiment d’un point de vue cinématographique par son utilisation du noir et blanc (seuls les extraits de films familiaux sont en couleurs), par ses raccords brusques entre les séquences (les cuts se font autant à l’image qu’au son) qui sont généralement accompagnées des dates de l’action et par le montage à la limite de l’expérimental des combats de boxe. Il n’est d’ailleurs pas innocent que cet aspect novateur coïncide avec l’arrivée de celle qui deviendra la monteuse attitrée du cinéaste, Thelma Schoonmaker (qui avait travaillé avec Scorsese sur Who’s that knocking at my door et Woodstock mais qui avait dû cesser sa collaboration pour des histoire syndicales).
    Mais la violence de l’ensemble est également due à l’interprétation. Il faut dire que tous atteignent un niveau assez exceptionnel à commencer par Cathy Moriarty dans son rôle de jeune fille mariée trop tôt (elle rencontre La Motta alors qu’elle n’a que 15 ans) qui devient rapidement une femme battue et Joe Pesci qui fait une entrée fracassante dans l’univers de Scorsese (qu’il retrouvera avec Les Affranchis, Casino et The Irishman). Mais c’est surtout Robert De Niro qui produit une performance exceptionnelle. Il faut dire qu’il a tout donné pour ce rôle en suivant un entrainement renforcé pour les séquences de boxe auprès du véritable La Motta (qui n’eut par contre pas le droit d’assister au tournage des séquences se déroulant hors du ring) puis en prenant véritablement 30 kg pour tourner les séquences de déchéance du personnage. De plus, il livre une prestation d’une intensité incroyable dans toutes les séquences concernant la vie privée du boxeur et ses multiples accès de violence notamment lors des scènes de ménage. spoiler: Cette performance est d’ailleurs restée dans la mémoire de tout cinéphile qui se respecte par l’intermédiaire de la séquence de la dispute avec son frère Joey et la célèbre question "You fuck my wife ?".

    Cet aspect privé était d’ailleurs contesté par le véritable Jake La Motta même si le film est tiré de son autobiographie. Scorsese, de son côté, dit avoir atténué la violence du personnage. Ce qui est sûr, c’est que le cinéaste s’est servi de cela pour retranscrire un univers dans lequel il a grandi et qui est marqué par le machisme et la violence spoiler: (lors du 1er combat, celle-ci est plus présente dans les tribunes que sur le ring donnant d’entrée de jeu un sentiment de sauvagerie intrinsèque au milieu décrit)
    .
    Ainsi, Raging Bull se révèle être un des plus grands films de boxe, un sommet de la filmographie de son réalisateur et une des plus grandes performances de Robert De Niro qui n’en est pourtant pas avare. Un classique incontournable.
    shindu77
    shindu77

    76 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    Un film parmi les classiques du genre. Porté par un bio pique centré sur le célèbre boxeur Jack Lamota, Robert De Niro réalise l’une de ses meilleurs partitions. Ce film nous montre la grandeur puis la décadence d’un grand boxeur.Le casting est très bon, la mise en scène est efficace et les combats de boxe sont tournées de manière bestiale.
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    31 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2022
    “Raging Bull”, c’est les prémices d’un grand réalisateur, on ressent déjà tout son savoir pour donner vie à ses personnages, les rendre captivants. Des beaux plans, de l’action, de la violence, de la sensualité, du cinéma comme il est toujours bon d’en voir. Le noir et blanc ajoute une touche "old school" qui ne gache en rien le spectacle. Robert de Niro, Joe Pesci, Cathy Moriarty sont incroyables.
    Comme il s’agit d’un biopic et que Scorsese souhaite rester fidèle à la vie de Jake la Motta , la dernière partie présente des longueurs, même si la présentation de la déchéance et de la reconversion du personnage est puissante, le rythme est fortement ralenti. La narration s’en trouve un peu étouffée, avec un personnage moins attachant et qui a du mal à contrôler ses émotions. Malgré ces quelques ajustements, il n'en est pas moins un excellent long-métrage.
    Nyns
    Nyns

    190 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Culte pour plusieurs raisons. Ce Raging Bull est un biopic en demie teinte dans le sens ou il se concentre plus sur la vie privée plutôt que l’ascension du boxeur Jack La Motta, le taureau du ring originaire du Bronx qui a mis à mal la catégorie poids moyen dans les années 50. Et concernant la vie privée c'est pas jojo, clairement Scorsese a dépeint un profil pathétique d'un gars perdu, qui reflète ce manque de confiance par de l’arrogance et l’habituelle misogynie mise en avant par ce genre cinématographique. C'est donc plus le destin tragique du héro brisé que le sportif grand vainqueur auquel on a le droit. Ça sûrement été le cas pour la vie du boxeur mais ça enlève du crédit à la démarche. Clairement à l'aise, De Niro interprète le rôle qu'il a proposé à Scorsese avec application et justesse, il en restera même une réplique qui colle toujours à son statut d'icône du 7ème art. Reste la façon dont les combats sont filmés, en immersion plongée, agréable pour l’époque. Malgré tous les reproches que l’on peut faire à ce film, qui peut grossièrement se résumer à un gars un peu trop possessif avec sa nana, le M.S. fait parti de ces réalisateurs qui savent capturer une ambiance, certains plans suffisent largement à racheter le film.
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2013
    La boxe étant à cette époque du cinéma très prisée grâce au succès de Rocky, Scorsese décide de narrer l'histoire vraie d'un boxeur emporté par son arrogance et son caractère violent qui conduiront à sa chute personnelle et professionnelle. Le cinéaste creuse admirablement les personnages, les relations sont très bien travaillées, spécialement entre De Niro et Pesci, deux frères qui ne trouvent que fraternité dans la violence. De La Motta est un boxeur qui remporte des victoires par tous les moyens, est détestable envers les femmes, et Scorsese détourne les règles en présentant son frère qui est exactement comme lui et non pas un saint homme. La chute de La Motta le fera passer de champion du ring au comique de scène, opposition très originale. Sa reconversion ne lui enlevera pas ses défauts et ne sera complète qu'après la purge de la prison, durant laquelle il reprendra conscience. Scorsese dresse ici un véritable portrait de la décadence sans exagération et gardant une grande crédibilité. Il accorde un soin extrême à la photographie, privilégiant le noir et blanc et n'accordeant que la couleur aux seuls bons moments de la vie du boxeur, à savoir son mariage et celui de son frère. Le rythme est parfait, la musique excellente ... Scorsese réussit un coup de maître artistique et scénaristique, un film violent et sage, contenant une leçon cruelle de la vie d'une idole malade de sa propre personne.
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