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Jerem69tt
88 abonnés
1 655 critiques
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1,0
Publiée le 10 septembre 2017
De déception en déception avec Scorsese et d’étonnement en étonnement avec les critiques. Ragging bull c’est un film long, qui alterne combats, très mal joués et pas réaliste un seul instant avec scènes de ménages d’un ennui mortel et de dialogues affligeants qui consistent principalement en une suite d’insulte à celui qui criera le plus fort. Le tout sans la moindre transition avec des ellipses ici et là et une histoire oubliée. Car la boxe, c’est du travail et de l’entrainement plus que du combat devant spectateur et c’est totalement absent. Scorsese ne maitrise pas son sujet faisant de ce film probablement l’un des plus mauvais sur la boxe. Et si on enlève la boxe que reste-t-il ? Et bien pas grand-chose, puisqu’il faut également enlever les disputes conjugales dont on n’arrive pas à apprécier tant les personnages ne sont pas attachants, mais plutôt repoussant au possible. Le tout étant long, rapidement ennuyant, avec un noir et blanc banal, et un sujet traité de manière tout ce qu’il y a de plus conventionnelle. Ragging Bull ne présente aucun intérêt, et restera comme étant un des rares films où j’ai décroché au milieu et où la bande son m’a pourtant suffi à suivre. Triste de pensé que certain appelle ça chef d’œuvre alors que c’est d’une pauvreté consternante.
Considéré comme la référence en matière de film sportif, « Raging Bull » narre la gloire et la déchéance du boxeur Jake LaMotta. Outre sa légendaire transformation physique, Robert de Niro y livre une interprétation éclatante d’un homme impulsif, borné et dans l’incapacité de gérer ni carrière, ni sa vie privée et encore moins ses émotions. Dans les rôles respectifs de son frère et de sa femme, Joe Pesci et Cathy Moriati ne sont en pas restent non plus. La mise en scène de Martin Scorsese, tournée dans un magnifique noir blanc, est splendide et inventive comme incruster sa caméra au cœur même du ring pour un rendu brut et saisissant des combats. Oeuvre phare aussi bien pour son réalisateur que pour son acteur principal, oscarisé pour l’occasion, sa renommée ne s’est pas faite en un jour, sa notion culte s’étant imposée avec le temps.
Même si on peut clairement me reprocher de l'avoir vu en VF ( la plus horrible qui soit d'ailleurs ), Raging Bull m'a laisser de marbre. Le personnage de La Motta est vraiment pathétique. Si sa vie in-ring est une réussite, c'est un raté sur tout les autres aspects. Sa vie affective se résume à menacer sa femme, jurer, et beugler sur son frère. On est loin du héros picaresque de Taxi Driver, mais quand même. On peut apprécier le fait que De Niro se soit plongé dans la Méthode pour incarner au mieux son personnage, on peut apprécier le jeu de caméra pour filmer les combats, mais sinon que dire d'autre ? C'est simple, à partir du moment où l'excellent Joe Pesci disparaît des écrans, Raging Bull devient presque aussi lourd que son personnage. Certes Scorsese aborde bien le thème de l’obsession, trop même, ce qui m'a peut être agacer au final. Au fond on espère que Jake n'est pas uniquement qu'une bête, mais avant tout un être humain, capable d'agir par bonté, vainement je pense.
Abordé par Martin Scorsese comme un de ses films sur la Mafia, un long-métrage choc qui vaut surtout pour la performance hallucinante de Robert de Niro autant dans son interprétation électrique, puissante et profonde que dans sa transformation physique. Très probablement le meilleur film de boxe que j'ai vu à ce jour. Une œuvre impressionnante comme on en voit trop rarement, un chef d'œuvre pour retracer le parcours hors du commun, violent, enragé, typiquement hollywoodien de ce personnage incroyable.
Robert De Niro et Joe Pesci sont magistraux dans ce biopic de Jake la motta !! La mise en scène est maitrisé , les combats sont bien chorégraphiés mais le point fort ce sont les dialogues qui sont juste savoureux et détonnant !! Un bon moment de passé , hormis le noir et blanc dont je suis pas fan
Il y a pas de mot où alors juste merci les gars. Taxi Driver avait longtemps était mon film préféré mais il faut reconnaître, ce soir après revisionnage, que Raging Bull singulièrement avec ses qualités tutoie davantage les étoiles. Tout y est. L'homme, l'amour, la vie, la famille, le bonheur et la gloire, la descente aux enfers et la rédemption. Mais il y a surtout De Niro et Scorsese qui pètent le feu et rendent complètement camé le plus réticent au cinéma. Réalisation soigné, époque retranscrit, musique, jeu d'acteur (j'oubliais l'inoubliable Joe Pesci !) non vraiment tout y est. Tour à tour somptueux, ridicule, violent, beau, magnifique, spectaculaire, triste voir parfois drôle. Intemporel à sa manière, Raging Bull marque au fer rouge le spectateur et fait parti de ces excellents film qui comme le bon vin se dégusteront encore longtemps après. Et oui, un film en noir et blanc sur la boxe avec un héro, au premier abord détestable, peut faire parti des tout meilleurs film de l'histoire ! Un chef d'oeuvre.
"Ça, c'est le spectacle !" ; par cette tirade prononcé par Robert De Niro dans la peau du désormais bidonnant Jake LaMotta s'ouvre ainsi le rideau du chef-d'oeuvre de Scorsese, "Raging Bull" réalisé en 1980. Alors dans un état psychologique épouvantable, le cinéaste finit par accepter la proposition de son acteur fétiche d'adapter l'autobiographie du sulfureux boxeur. Au départ peu sensible à la thématique, il y trouva au final l'un de ses plus bouleversants sujets de rédemptions qu'il affectionna tant durant sa longue carrière. Comment, avec autant de réticence affichée au départ, peut-on autant innover ? Car tout dans "Raging Bull" est bel et bien placé sous le signe de la créativité. Des combats filmés avec une inventivité extraordinaire, l'usage superbe et judicieux du noir et blanc, à la musique de Mascagni accompagnant lyriquement l'ascension, puis la chute vertigineuse de son héros. De Niro est comme Scorsese, au sommet, même si réduire le jeu à trente kilos et un "You fuck my wife ?" s'avère si vous le permettez un peu maigre tant son interprétation revêt en amont une bien plus grande ampleur. Arriver à transformer un sujet éculé et pour lequel on nourrit peu d'intérêt en véritable chef-d'oeuvre ? C'est peut-être ça au fond, la marque des grands.