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ConFucAmuS
488 abonnés
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4,5
Publiée le 27 mai 2012
Un sujet bien brûlant comme celui ci ne pouvait proposer qu'une alternative: une déception ou un grand film. Autant le dire tout de suite, c'est la deuxième option qui qualifiera l'oeuvre de Jonathan Demme. Il retrace le combat d'Andrew Beckett contre ses ex-employeurs, qui l'ont licencié de son cabinet d'avocat sous un faux prétexte, parce que leur poulain avait le SIDA. Avec l'aide de Joe Miller, avocat pourtant très réfractaire aux homosexuels, il décide de se battre alors que sa maladie le ronge et que son temps est compté. Avec un pareil propos, on pouvait vraiment craindre une forme nous servant du pathos à la louche. Demme se révèle plus malin que ça et colle le plus possible aux faits, au réalisme. On voit vite que le film devient un plaidoyer pour la tolérance et que son principal sujet glisse du SIDA vers l'homosexualité, et que le pays tout entier est divisé sur ses questions (cf: les manifestants présents aux portes des tribunaux avec des pancartes à caractères homophobes font peur à voir, tant elles rappellent notre époque actuelle). Dans le rôle du brillant avocat mourant, il fallait un acteur sachant allier subtilités et émotions. Une performance à Oscar, me direz-vous? Vous auriez raison, c'est le cas. Mais quand c'est Tom Hanks qui s'y colle, il faut bien avouer que cette remarque n'a plus aucune importance, tant il arrive à remporter tous les suffrages. Une scène suffit à rendre sa prouesse inoubliable: sa sortie du cabinet d'avocat de Joe Miller. Juste une minute de regard sur la musique magnifique de Bruce Springsteen suffit à faire entrer ce film dans les annales du cinéma. Rassurez vous, le personnage d'Andrew Beckett n'est pas le seul passionnant. Son collègue Joe Miller est aussi fascinant de contradictions: il ne porte pas les homosexuels dans son coeur et est pétri de préjugés, alors que la communauté noire, à laquelle il appartient, doit continuellement lutter contre ces mêmes outrages qui bafouent Beckett. Son développement et son basculement vers la tolérance se font de manière intelligente. Et la performance Denzel Washington est aussi anthologique que celle de Hanks. Dur, poignant comme rarement au cinéma, Philadelphia a fait date dans l'Histoire du cinéma à juste titre: que ce soit la réalisation soignée, son interprétation magnifique, sa musique (Neil Young compose une bande originale mémorable) ou bien son fond, elle ne présente aucune faille. Le genre de film qui vaut plus que des milliers de discours sur la tolérance.
Tom Hanks livre dans Philadelphia l'une de ses meilleur prestation, soutenu par l’excellent Denzel Washington et la réalisation remarquable de Jonathan Demme. Un film bouleversant et inoubliable dont on sort grandis...
3 601 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 21 novembre 2020
Philadelphia est peut-être le film qui a changé Hollywood. Pendant de nombreuses années ils ont dépeint les homosexuels comme des inutiles mais ce film les a obligés à changer. Tom Hanks donne la représentation de sa vie dans le rôle d'Andrew Beckett un avocat atteint du sida viré de son cabinet après qu'ils aient découvert son état. Avec Hanks, qui est toujours bon et Washington qui a également un très bon parcours ce film était destiné à être fantastique mais même moi qui ai toujours une vision optimiste quand il s'agit de cinéma je n'étais pas prêt pour l'impact que ce film a eu. Tom Hanks s'est même surpassé avec sa performance d'homosexuel atteint du sida qui est licencié de son travail simplement à cause de son état. C'est Hanks à lui seul qui rend crédible tout le scénario du film. La pression émotionnelle du film sur le public est immense et il est presque impossible de le regarder pour cette raison. Le maquillage qui donne l'impression que Hanks est vraiment atteint de la terrible maladie est parfait et la mise en scène simple mais frappante de Jonathan Demme (Le silence des agneaux) rend le film tout à fait irrésistible bien qu'il soit parfois très inconfortable. Mes compliments à tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce magnifique film...
Philadelphia ou le film émouvant par définition. Pour mon opinion de ce film, et bien c'est tout simplement mon second film préféré derrière Forrest Gump, autre film avec Tom Hanks. Le film en lui-même est un énorme procès captivant entre Andrew Beckett le héros et ses anciens patrons qui l'ont renvoyé car celui ci est atteint du sida. Ce film balaye les préjugés et s'intéresse à la relation entre Beckett et Joe Miller, l'avocat qui le défend, homophobe, et qui va s'attacher profondément à son client. Jonathan Demme réalisé avec brio une bombe d'émotion portée par un Tom Hanks inoubliable qui mérite amplement son oscar, un Denzel Washington excellent et de formidables acteurs secondaires ( Robards, Banderas, Steenburgen ). Que de superlatifs pour désigner ce film, mais si je lui avais trouvé un seul défaut, il ne serait pas mon second film préféré. Je le recommande franchement.
05 / 20 Je préviens a l'avance pas la peine de m'insulter ou autre parceque j'ai trouvé ce film mauvais , oui je n'ai pas aimé , c'est très réaliste mais c'est long , ça manque de rebondissements poignants et de ryhtme . Bien sur je ne m'attendais pas a un film d'action .. mais avec une histoire aussi " bouleversante " que " déchirante " je m'attendais a bien mieux . Tom hanks est bon mais il manque de crédibilitée . Antonio bandéras n'est pas plaisant dans ce film , pour moi c'est du déjà vu , seule la fin reste assez émouvante mais elle ne sauve pas le film . J'ai pas été touché , rien de surprenant . La première partie m'a paru très longue tout comme le film en général . Rien de très intéréssant , on s'ennui . Pas convaincu par la bande son , a part peût être bien sur la musique du film sinon c'est decevant , pas convaincu non plus par l'intégralitée du casting , n'y par la réalisation . La photographie est bonne je l'accorde . J'aime quand c'est un peu plus moderne , du même genre je cite " ma vie pour la tienne " beaucoup plus larmoyant et pleurnichant . Des insultes sur les gays exaspérantes ( même si c'était un peu ça a l'époque mais quand même ) . Donc au finnal c'est une grosse déception , la mise en scène est assez réussite , les dialogues sont classiques , absence d'événements choquants , pas très subtil . Un petit scénario pas très utile , en tout cas c'est pas a mes yeux le genre de film qui fait réfléchir . Je me suis beaucoup ennuyé. Je confirme qu'avec ce film que je deteste denzel washington même si il détient un beau rôle ..
Un très bon film avec de très bon acteurs. Un film simple mais très efficace, divertissant et intéressant en plus d'être culte. Il manque un tout petit plus de profondeur dans l'histoire pour la rendre encore plus mémorable.
Vraiment très moyen, limite ennuyeux! Il ressemble à de nombreux films sur la justice! Le seul truc en plus qu'à ce film, c'est une atmosphère qui nous imprègne...
Très belle histoire touchante,Philadelphia met en valeur deux grands acteurs que sont Tom Hawks et Denzel Washington. Néanmoins, on retrouve dans ce film des moments un peu trop long au niveau des scènes au tribunal.
Pendant américain des "Nuits fauves", sorti à peine un an plus tôt, "Philadelphia" se veut beaucoup plus consensuel, familial, larmoyant. Comme vous pouvez l'imaginez, aucun suspense du côté du procès que le héros intente. Celui qui affirme ne se douter de rien mérite très clairement qu'on se foute de sa gueule. Pas de rebondissement non plus. A croire que Jonathan Demme a voulu réaliser un film volontairement sobre, comme si la gravité du sujet impliquait que le spectateur se fasse chier, histoire de souffrir autant que le héros. Si le suspense est aux abonnés absents, le pathos occupe en revanche une place de choix. Le dernier quart-d'heure est à ce titre très révélateur. J'ai bien cru que le logo "sponsorisé par kleenex" allait apparaître. Le côté pédagogique est lui-aussi à l'honneur. On nous serine à longueur de film, que le sida n'est pas cantonné au milieu gay, et que même les gens "normaux" peuvent le choper. On nous montre en gros plan les lésions que la maladie provoque, j'ai même cru à un moment donné qu'on allait nous montrer une coupe transversale du corps humain pour nous expliquer l'évolution de la maladie. Bien sûr en 1993 le "grand-public", i.e. le gland de base, n'avait pas les connaissances que nous possédons aujourd'hui, du coup le film a bien vieilli et peut faire sourire. Bref, "Philadelphia" c'est une sorte de documentaire d'Arte en légèrement moins chiant, et surtout avec des tonnes de pathos histoire de faire pleurer dans les chaumière. Il compte pourtant dans l'histoire du cinéma, parce qu'il est le témoin d'un tournant médiatique dans l'appréhension de ce fléau mondial.