Derniers Avis sur The Game

Ce "thriller" , que le spectateur sait spoiler: dès le début n'être pas réel
, parait tellement gros, dépasse tellement les limites du plausible qu'il est difficile spoiler: d'entrer à son tour dans ce jeu de rôle
comme Michael Douglas spoiler: le fait (lui à son insu). Le twist final est ainsi totalement improbable (Nicholas qui vient de tirer sur son frère, puis de se suicider en se sautant de plusieurs étages survit miraculeusement, vu que c'était un jeu où tout était bien entendu calculé y compris l'endroit précis de sa chute, avant de trinquer normalement avec tout le monde pour fêter son anniversaire...bref....).

Pas de suspens, pas de tension, des scènes décousues. Bref encore une fois, un synopsis intéressant sur le papier mais bien trop invraisemblable pour fonctionner à l'écran sur la durée.

La première qualité de "The Game" est le scénario brillant, terriblement malin et haletant qui joue avec nous et nous fait réfléchir à chaque scène ce qui est vrai, faux, un jeu ou pas.
La réalisation et les acteurs ne sont pas en reste.
Au final un excellent divertissement, qui, même si on connaît la fin, se laisse revoir. Mais bien sûr le premier visionnage restera le plus prenant.

Le scénario est intéressant mais devient en fait très vite gonflant et à bloc donc bon après une longue journée...

Ce n'est vraiment pas de jeu : trop réaliste et trop truqué. En tout cas, on y croit jusqu'au bout !

Le héros, un homme d'affaire puissant (magistralement interprété par Michael Douglas) a pourtant des blessures de l'enfance (son père s'est suicidé en se jetant du haut d'un toît). Alors qu'il atteint l'âge de son père au moment du drame (48 ans) et voyant que sa vie est devenue une unique course à l'argent des plus stérile, son frère engage une compagnie organisant un jeu pour l'obliger à changer, à se confronter à son passé et à revivre le trauma pour enfin s'en libérer.
Une oeuvre magnifique (et psychanalytique) de David Fincher. 5 étoiles.

OUH on passe un bon moment de suspens, en se demandant ce qui est vrai ou faux !!!
Belles prestations

Un film haletant que ce thriller qui capture le spectateur et l'entraine dans une spirale infernale où il s'identifie à ce businessman froid et cassant qui, pour ses 48 ans, a accepté de participer à un jeu proposé par son frère. Malheureusement tout dérape et dégénère dans des courses poursuites mortelles, des personnages à plusieurs faces. La paranoïa s'empare du héros qui se retrouve prisonnier dans un taxi en train de sombrer dans le fleuve, puis enterré vivant au Mexique, dépouillé de tous ses biens et sans un dollar. Cheminement rédempteur qui lui permettra de solder les traumatismes de son enfance jusqu'à un final époustouflante à double twist.
Prenant donc, mais tellement invraisemblable que le plaisir de s'être fait manœuvrer s'en trouve finalement amoindri

David Fincher fait indiscutablement partie du haut du panier des réalisateurs de cinéma. Il le prouve encore ici par ce film au scénario ciselé et aux scènes d’anthologie. Il fallait tout de même penser à cette histoire , haute en couleur, de célébration d’anniversaire d’un patron qui s’ennuie ferme dans son job. Mickaël Douglas est impérial dans ce rôle de patron, l’alors jeune Sean Penn jouant avec talent son frère. L’ambiance anxiogène grandissante est parfaitement rendue, les scènes d’action s’enchaînant sans temps mort. Seule la fin peu réaliste affaiblit un poil l’ensemble, mais on passe dans l’ensemble un très bon moment de divertissement . A voir et revoir (ce qui était mon cas).

Une intrigue qui mene l acteur a la paranoia tout comme le telespectateur.Les acteurs principaux sont talentueux, le film est excellent.

Dans le labyrinthe cinématographique qu'est "The Game", David Fincher nous plonge dans une réalité aussi vertigineuse qu'insaisissable, où les frontières entre le jeu et la vie se brouillent avec une habileté diabolique. À travers le périple de Nicholas Van Orton, interprété avec une froideur calculée par Michael Douglas, Fincher nous convie à une réflexion sur la solitude, le pouvoir et la quête de sens dans une existence dorée mais désespérément vide. La prestation de Sean Penn, bien que moins centrale, ajoute une couche supplémentaire de complexité à cette intrigue déjà dense, incarnant un Conrad à la fois perturbateur et catalyseur de la transformation de son frère.

La direction artistique, l’œuvre conjointe de James J. Murakami et Steve Saklad, conjointement avec la photographie de Harris Savides, tisse une toile de fond aussi élégante qu’oppressante, capturant l’essence même de San Francisco tout en accentuant l’isolement et la paranoïa croissante du protagoniste. La musique d'Howard Shore, quant à elle, enveloppe le tout d'une atmosphère enveloppante qui guide subtilement les émotions du spectateur au fil des rebondissements.

Toutefois, malgré ces indéniables réussites, le film n'est pas exempt de certaines faiblesses. Le scénario, bien que brillant dans sa conception, pâtit par moments d'une certaine prévisibilité, et certains retournements de situation, bien que spectaculaires, frôlent la limite de la crédibilité. Cette oscillation entre le génie narratif et les faiblesses scénaristiques est d'autant plus palpable dans la résolution du film, qui, bien qu'ingénieuse, pourrait laisser un arrière-goût de facilité à certains spectateurs.

"The Game" demeure cependant une œuvre majeure dans la filmographie de Fincher, illustrant avec brio sa capacité à manipuler les attentes du public et à explorer les abysses psychologiques de ses personnages. Si le film atteint des sommets d'intensité et d'originalité, il n'évite pas quelques écueils narratifs qui, sans entacher sa qualité globale, l'empêchent d'atteindre la perfection. En somme, "The Game" est une expérience cinématographique riche et complexe, offrant une réflexion profonde sur la nature humaine et la quête de rédemption, encapsulée dans un thriller haletant qui défie constamment nos perceptions.

J'avais qualifié Fight Club de "plus mauvais film que j'ai jamais vu" et ramassé pas mal de pouces bas... Enfoncé le "film culte" ! The Game, c'est le pompon ! Un critique de la presse lui a trouvé un air de Lynch ; c'est tout dire ! Le manque de respect du spectateur est total. Il est vrai que de nos jours, au cinéma, on ne cherche plus à faire vraisemblable ; mais là, sous prétexte de rebondissements on est devant des situations délirantes...

The Game est un film surprenant ! Considéré comme un classique de sa filmographie, je dois dire qu'il m'a laissé perplexe. Entre la mise en scène de Fincher, tres réussi, ainsi que son scénario à suspens, où le film part dans tous les sens jusqu'à nous surprendre totalement, j en ressors bluffé et en même temps, un goût d'inachevé.

Ce sentiment d'avoir vu un bon film mais manquant un élément qui aurait pu me le faire sublimer !

Epaté par la performance de Michael Douglas qui tient probablement un de ses meilleurs rôles !

Je ne peux que le conseiller bien évidemment car cela reste un bon film de Cinéma dans la carrière de Fincher

Une nouvelle leçon de manipulation de David Fincher. Il nous fait passer par toutes les émotions pour arriver à un final exceptionnel et splendide

Sixième film de David Fincher, The Game à la lourde tâche de succéder au cultissime Se7en. Comment réitérer un tel succès ? Impossible direz-vous. Et c'est en partie vraie. Mais The Game vaut quand même le détour et a de forts arguments à faire valoir.

Fincher y place dedans les bases de son cinéma : un scénario haletant, rempli de rebondissements ; un casting brillant, rendant une copie exceptionnelle ; sans oublier un final spectaculaire et inattendu.

Michael Douglas et Sean Penn livrent un duo fraternel magique, où le frère en détresse se retrouvera finalement être le sauveur de l'autre.

Grâce à son frère et ce jeu social au limites de la déontologie, Mr Van Orton va tenter de retrouver son humanité, enfouie au plus profond de son être.

The Game est donc un thriller extrêmement bien ficelé, qu'il faut voir au moins une fois dans une vie.
Savourez le jusqu'à la fin, la dernière partie de jeu saura vous surprendre.

Félicitations à David Fincher pour ce film qui s'inscrit comme un classique dans le genre des longs métrages à rebondissements, orchestrés d'une main de maître.
The Game ne sera pas sa consécration , mais une excellente confirmation après Se7en.

Voilà un film qui a tout pour être un thriller efficace, avec une longue introduction qui pose les bases, la découverte du concept du jeu par le protagoniste, puis le flou qui s'installe jusqu'à toute une série de twists finaux aussi géniaux qu'imprévisibles. Le seul truc qui empêche le scénario d'être parfait, c'est la confusion quant à savoir si on est encore dans le jeu ou pas. Enfin non, pas vraiment, puisque c'est sur cette ambiguïté que tout le film est construit (c'est d'ailleurs génial de voir le personnage de Michael Douglas perdu entre jeu et réalité et encore plus génial de ne pas savoir soi-même, spectateur, ce qu'il en est). Le problème, c'est plutôt la manière dont cette ambiguïté est amenée : la mise en scène du film et sa tonalité (qui m'a presque laissé croire que le personnage de Douglas n'était en fait qu'un vieil aigri en pleine dégénérescence) brouille complètement les pistes, quitte à mettre le spectateur sur de mauvais rails et qu'il ne prenne pas le film pour ce qu'il est vraiment : tout simplement un thriller bien (trop?) manipulateur.

Visuel : 3/5
Scénario : 4/5
Acting : 4/5
Son, musique : 3,5/5