Avis : Et pour quelques dollars de plus - Page 8

Un excellent western de Sergi Leone. Clint Eastwood incarne un cow-boy. Un très beau classique de 1965.

Second film de la trilogie dollar de Sergio Leone. "Et pour quelques dollars de plus" est un excellent western. Ou l'on retrouve évidement le thème principal préféré du réalisateur : des problèmes d'argents que l'on retrouve dans quasiment la plupart de ses oeuvres. Les dialogues sont parfaits, les personnages sont fortement amusants, toutes ces couleurs, ces images tournées en Espagne sont formidables. Les acteurs sont au sommet de leur talent, l'intrigue est séduisante, et le duel final est tout à fait intéressant. Sergio Leone dépent a la perfection cet univers.

Figure majeure d'un genre qualifié péjorativement de "western-spaghetti" par ce cher facho de John Ford, Sergio Leone a pour moi tourné les meilleurs westerns du monde. Et pour quelques dollars de plus est formidablement maîtrisé, la mise en scène du grand Leone est irréprochable et le scénario est magnifiquement écrit. Comme dans tous ses films, Leone aime prendre son temps, s'attarder sur des détails et présenter les personnages (les vingts premières minutes du film illustrent mes propos). Les personnages sont cultes tout comme certains objets (le pistolet de Lee Van Cleef ou la "montre-boîte à musique"), les acteurs sont formidables... Ajoutez la sublime musique d'Ennio Morricone et vous obtenez un des meilleurs films du monde.

Sergio Leone était vraiment l'un des plus grands réalisateurs au monde et ce film prouve bien, une fois encore, son génie trop vite disparu.

la catégorie Best Film of the world présente: Et pour quelques dollars de plus
Un trio (Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Gian Maria Volonte) Juste magistral, une réalisation parfaite, une BO somptueuse, des décors éblouissant et un scénario excellent !
Le tout réalisé par le grand, le très grand SERGIO LEONE !!!

Le mot d'orde de cette suite est bien simple: faire plus que "Pour une poignée de dollars", le pari est gagné. Plus de fusillades, plus de décors, plus de personnages, un scénario mieux pensé, plus de musiques indémodables ainsi qu'une réalisation perfectionnée et un style qui se confirme. Culte de chez culte, mais ce n'est rien comparé à sa suite.

Deuxième volet des aventures de l'homme sans nom, "Et pour quelques dollars de plus" représente un pas en avant pour Leone (bien que moins important que la pas suivant que sera "Le Bon, La Brute et le Truand). Le film est plus flamboyant encore mais sans perdre cette vision radicale de l'Ouest. Et Leone commence à s'attacher plus profondément à ses personnages, à leurs blessures, à leurs obsessions, à ce qui leur reste d'humanité. Leone était un des rares à pouvoir faire cohabiter la petite mélodie triste qui s'échappe du souvenir de l'être aimé et le déchainement de violence que sa perte engendre.

Un western spaghetti qui n'a pas pris une ride (la quarantaine en 2009) et qui reprend du genre par rapport au premier "dollar". Un Leone et un Eastwood comme on les aime accompagnés de Lee Van Cleef et Gian Maria Volonté, superbes eux-aussi, tout comme la musique d'Ennio. Un pur chef d'oeuvre dans l'histoire du western.

Probablement pas le meilleur des westerns de Leone, même son reste dans un film de très bonne tenue.Le film s’appuie d’abord sur un trio particulièrement brillant, avec évidemment l’incontournable Clint Eastwood en figure de proue. Toujours très à l’aise dans ce genre de rôle, il livre une solide prestation, et oppose un style propre face à Lee van Cleef. Acteur talentueux mais que l’on a rarement vu bien utilisé, il offre ici lui aussi une interprétation mémorable, trouvant clairement un de ses meilleurs rôles, et imposant un charisme certain. Néanmoins celui que j’ai trouvé peut-être le plus percutant du film c’est Gian Maria Volonte, un méchant brillant, excessif, qui dépote. A noter qu’il y a aussi des seconds rôles de qualité, et que Kinski, qui apparait peu, nous gratifie déjà d’une prestation totalement barge en bossu ! Le scénario est efficace, avec une histoire comme souvent simple mais solide. Néanmoins je mettrais tout de même un bémol sur la longueur, un peu inutile du métrage, qui finit tout de même par devenir assez pesant au bout d’un moment. C’est souvent la petite lacune des westerns spaghetti. Qu’ils prennent leur temps dans les moments forts, je le conçois, mais enfin il y a clairement des passages où les longueurs ne se justifient pas. Varier le rythme peut aussi être une très bonne arme pour éviter une trop grande linéarité. Après le fond est intéressant, même si l’histoire n’est pas non plus la meilleure des westerns de Leone.Coté réalisation rien à redire. Leone est bien à sa place dans son genre de prédilection et il offre une mise en scène carrée sans ratée, particulièrement efficace dans des duels rondement mené et dans l’exploitation des décors tout à fait à propos. Des décors qui sont on ne peut plus convaincants, malgré le minimalisme du budget, avec un style peut-être moins crépusculaire que de coutume chez le réalisateur, malgré les villes décrépis et le costumes rafistolé d’Eastwood. Belle photographie aussi, claire et naturelle. Bien sur l’un des meilleurs atouts du film reste quand même largement sa bande son, mémorable, bien connue, qui fait une large part aux bruitages aussi, ce qui lui donne un type très particulier.Au final voilà un western tout à fait recommandable, même si encore une fois, de part une histoire relativement basique, un rythme très linéaire et souvent un peu paresseux, je ne placerai pas ce métrage en tête des œuvres du réalisateur. Il garde toutefois de nombreux atouts à faire valoir, surtout auprès de l’amateur qui y trouvera son compte. 4.

Beaucoup connaisse déjà mon aversion pour les western. Avec les films d'épouvantes c'est certainement la catégorie que j'apprécie le moins. Pourtant grâce à fresque dès "Il était une fois..." Sergio Leone m'avait réconforter avec le genre surtout par son association avec Ennio Morricone. Je me suis donc, depuis, promis de visionner tous les films où les deux hommes collaboreraient. "Et pour quelques dollars de plus" s'ajoute donc aux quelques uns déjà visionnés et présentés ici. Je n'attendais pas grand chose de ce film, j'avais par ailleurs du mal à rentrer dans l'histoire car pour moi il est toujours question de gentils combattants les méchants qui ont toujours en vision de torturer la veuve et l'orphelin et pourquoi pas de se faire une petite banque au passage (j'ai un peu trop visionné et lu de Lucky Luke). Aucune surprise de voir Clint Eastwood au casting puisque c'est un habitué des western (particulièrement à cette époque) et qu'il a déjà collaboré pas mal de fois avec Sergio Leone. L'histoire devient intéressante lorsque les deux hommes se cherchent puis collabore ensemble, l'introduction étant un peu longue. Mais le reste nous garde en haleine et nous promet quelques spéculations vis à vis de l'association des deux hommes et de ce que chacun va jouer. Sergio Leone est un réalisateur de génie, qui sait une fois de plus offrir des plans aux spectateurs dont lui seul à le secret, captant les personnages et leur émotion comme jamais et tout cela accompagné de la magnifique de Morricone dont la musique thème m'a beaucoup plu mais surtout fait rire. En résumé, j'ai passé un très bon moment, j'ai été emporté par la magie Leone/Morricone et je vous le recommande même si je préfèrerais toujours sa fresque historique.

Chaque western de Sergio Leone constitue une véritable leçon de cinéma. Exit le western à papa propre et manichéen à la John Wayne, et bonjour le romantisme brut, les personnalités troubles, les cow-boys crasseux et les duels épiques. La mise en scène donne une grosse claque à chaque visionnage. L'ambiance est poisseuse et les personnages sont fascinants dans leurs regards et leurs silences (Clint Eastwood et Lee Van Cleef sont comme toujours géniaux). Le spectacle est parfait : deux chasseurs de primes traquant le même bandit, un casse de banque, des décors magnifiques, la musique inoubliable d'Ennio Morricone, beaucoup de suspense et un zeste d'humour. Culte !

Un film envoûtant que je regarde avec autant de plaisir encore aujourd'hui. Un film splendide tant dans sa musique, sa photographie, son histoire, sa mise en scène que dans ses acteurs. Chapeau bas Mister Leone.

Je l'ai vu une première fois à moitié, et j'étais tellement resté sur ma faim que j'ai décidé le revoir. Et là, rien à dire, c'est du lourd. La géniale composition d'Ennio Morriconne, les paysages magnifiques, la prestation hors-norme de Gian Maria Volonte, le souffle épique de l'aventure, la mise en scène de Leone, les dialogues, les scènes d'action, l'ironie mordante, l'immoralité, le final assourdissant... Rien à dire, c'est parfait. Y a juste cette longueur vers la moitié du film, qui gène malheureusement (ainsi que cette association Lee Van Cleef / Clint Eastwood peut-être trop complice). Mise à part ce petit détail, c'est du divertissement haut de gamme, et qui annonce déjà le chef-d'oeuvrissime "Le bon la brute et le truand". Chapeau.

Une tuerie, ce film! Qui manque tout de même d'un peu de sauce tomate pour le réalisme. Un comble pour un western spaghetti...

Au sommet de son art, Sergio Leone signe un western grandiose où proliférent les qualités à chaque plan. D'une part les formidables interpretations respectives à chaque comédien qui constitue le casting hétérogéne et envoutant de cette aventure, d'autre part la beauté esthetique et visuelle des paysages qui composent un cadre idyllique pour le genre, et enfin la musique excellentissime et mythique du maestro Ennio Morricone. L'histoire, quant à elle, suite les péripéties de l'homme sans nom (Eastwood) et, à défaut de ne pas révolutionner le premier opus de la trilogie, le fait évoluer un peu plus là où l'argent, la trahison, font mine de routine. Les séquences se succédent et sont toutes plus jubilatoires les unes que les autres, avec en prime un final explosif et jouissif. Lee Van Cleef est terriblement efficace en partenaire imprévisible. Bref, c'est du cinéma dans toute sa splendeur, avec tous les bons ingredients recoltables à la pelle, sans chichis. Eblouissant. "Et pour quelques" sensations de plus, on se privera pas.