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Régine B
1 abonné
38 critiques
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0,5
Publiée le 13 avril 2020
Tout est invraisemblable dans ce film ! C'est d'un ennui mortel entre une Deneuve horripilante et un Montand qui nous sort toujours le même jeu. L'île offre un cadre paradisiaque, la maison est superbe et on regrette qu'elle ait été brûlée pour les besoins du tournage, alors que cela n'apporte absolument rien à l'histoire. Que de temps et d'argent perdu....!
Une très brillante comédie très bien rythmée et très bien réalisée ! Catherine Deneuve, dans le rôle de la pire enquiquineuse que l'on puisse rencontrer, est excellente et prouve qu'elle est une très bonne actrice de comédie face à un Yves Montand qui est lui aussi très en forme. Le film idéal pour un très bon moment !
On rêve tous de la vie en ermite sur une île deserte avec une femme comme Catherine Deneuve, surtout à l'époque. Jean Paul Rappenneau signe sûrement l'une de ses plus belles oeuvres grâce à cette comédie d'aventure rythmé par une course poursuite incessante.
Jean-Paul Rappeneau ne pouvait pas trouver de meilleur titre pour son film: Yves Montand a vraiment tout de l'archétype du sauvage: célibataire endurci, solitaire, peu sociable et qui se néglige (tant par la tenue vestimentaire et l'apparence physique en général). Seulement ce que ce sauvage ne pouvait pas prévoir c'est qu'une blonde sulfureuse fasse irruption subitement dans sa vie. Qu'il soit à Caracas ou aux Antilles cette jeune femme belle et écervelée va le suivre partout. Oui, quand on est solitaire c'est difficile de cohabiter avec une personne aussi virevoltante que Nelly (jouée par Catherine Deneuve). Finalement, au contact d'une femme, même un sauvage peut s'attendrir... Dans ce film, on passe de Caracas aux Antilles (et ses belles mers bleues turquoises), à New York pour terminer dans la campagne Française, Rappeneau signe un long métrage plaisant, sans temps morts, dont le tempo est assuré par une Catherine Deneuve très tonique et que l'on a rarement vue aussi belle.
Le film de Jean-Paul Rappeneau est bien écrit, appliqué dans la narration et soucieux de vraisemblance. Cette comédie d'aventures mi-exotiques, mi-sentimentales se partage entre des séquences d'action plus ou moins spectaculaires mais très rythmées, et la relation tendue, pour ne pas dire explosive, entre Yves Montand et Catherine Deneuve dans une version mixte de "L'emmerdeur". Les deux comédiens sont plutôt dans le contre-emploi: Deneuve incarne une blonde exubérante et égocentrique tandis que Montand interprète plus sobrement un maraicher se ressourçant dans la solitude et la nature. L'une est pourchassée (par de furieux amants), l'autre fuit (une pesante réussite industrielle). Les rapports entre les deux personnages, entre Martin et Nelly, constituent bien évidemment, par leur contraste et une promiscuité forcée, toute la fantaisie du film. Conflictuelle, puis progresivement sentimentale, comme on peut s'en douter, cette relation aurait mérité d'être développée plus longuement, quitte à reléguer les seconds rôles et leur traque hystérique, pas franchement digne d'intérêt, à un rang plus subalterne. C'est dire ainsi que je trouve les deux rôles plaisants et séduisants.
Comédie parfaitement réussie avec un début trépidant de cascades à Caracas (Vénézuela), centré sur une Catherine Deneuve au top de sa classe, suivi d’un épisode écolo-poétique dans une île paradisiaque et d’une fin romantique. Le tout accompagné de la musique de Michel Legrand, ce qui ne gâte rien.
Un film qui n'a pas vieilli. On (re)découvre Deneuve et Montand au sommet de leur art. Seule la fin est un peu convenue ... (film vu au festival LYON Lumières 2011 en présence de JP Rappeneau)
Je trouve certaines critiques bien dures à l'encontre de ce film. Tourné en 1975, il n'a pourtant pas pris une ride. Chacun a plus ou moins eu envie une fois dans sa vie de jouer les Robinson sur une île tropicale avec une maison les pieds dans l'eau et un potager digne du jardin d'Eden. C'est notre petite part de rêve dans ce monde de brutes. L'image est belle, la musique de Michel Legrand nous enchante. C'est une comédie joyeuse portée par les deux monstres sacrés de l'époque, Deneuve qui explose de beauté et sensualité, et Montand en ermite ronchon. Pas d'hystérie, mais quelques scènes d'engueulade enlevées par deux caractères que tout oppose. Le scénario est mince? Et alors? Il justifie l'affrontement des deux personnages principaux jusqu'à une fin attendue et convenue qui ne me dérange pas. Le jeu des acteurs est irréprochable, les seconds rôles sont bien tenus et les dialogues truculents. Certaines répliques sont devenues des classiques: Deneuve (qui goûte le vin de Montand): "Pique un peu, non?". Montand (avec sa moue): "Pfff...Pique pas du tout!". Et le fameux: "My Lautrouec!" du personnage d'Alex. Un vrai plaisir à voir et à revoir.
Assurément, Le sauvage mérite une reconnaissance. Malgré près de trois millions de spectateurs en 1975 et une jolie place parmi les dix premiers du box-office français cette anne-là, ce film semble curieusement sous-estimé des télévisions, et donc du public actuel. Tourné dans de merveilleux paysages sud-américains, le rythme effreiné du film rappelle rapidement LHomme de Rio, quavait dailleurs co-écrit le réalisateur, Jean-Paul Rappeneau. Une comédie daventures surprenante, complète, à laquelle se mêlent pour notre plus grand plaisir, action, humour et, naturellement, beaucoup dexotisme. Le tandem Montand-Deneuve (celle-ci particulièrement belle ici) agrémentant le tout, lennui est inexistant, outre le nombre restreint de personnages. Si les sorties de Rappeneau restent rares (à peine 7 films en 50 ans, lexcellent Bon Voyage étant le dernier), elles en valent décidément à chaque fois la peine.
Jean-Paul Rappeneau réfléchit beaucoup avant de tourner, stratégie qui se révèle payante : à peine dix films en près de cinquante ans de carrière et rien à jeter. Avec ce "sauvage", il rend bien sûr hommage à l'âge d'or de la comédie américaine (le couple Montand-Deneuve ne résonne t-il pas comme un lointain écho au couple Tracy-Hepburn dans les années 30-40 ?). Avec une mémoire de cinéphile et, aussi, une précision et une méticulosité devenues bien rares dans le cinéma français, Rappeneau a donc bâti une oeuvre non négligeable (on peut citer "La vie de château", "tout feu tout flamme","Cyrano De Bergerac")
..Le film commence pourtant de façon étrange, avec ces fiançailles siciliennes qui font penser au " Parrain " et n'augurent pas que le film va être une comédie trépidante, avec revisite du mythe de Robinson Crusoé et île de fantaisie au large du Vénézuela. Je tiens " Le Sauvage"" pour une des trois meilleures comédies françaises des années 70, avec " Le Magnifique" de De Broca et " La Folie des grandeurs" d'Oury, pour leur sens du rythme et cette élégance des comédies à la française. Yves Montand est formidable, comme souvent lorsqu'il joue un rôle comique, dans le rôle de ce Robinson flegmatique dont la tranquillité est bouleversée par une tornade blonde qui provoque des catastrophes partout où elle passe. Et Deneuve, réputée froide et distante fait preuve, ici, d'un beau tempérament comique..