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ChauvelCinema
15 abonnés
573 critiques
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4,0
Publiée le 16 août 2008
Un premier Klapisch qui débute ainsi sur d'excellentes bases. On retrouve dès ce film toute la fougue, la jeunesse, l'innocence et la fraîcheur que l'on retrouvera ensuite dans ses autres oeuvres.
Les acteurs sont bons et s'amusent bien sauf qu'on ne sait jamais vraiment à quel type de film on assiste : plutôt les sous-doués ou la haine ? L'équilibre est un peu bizarre mais on prend quand même du plaisir :-)
Pas le meilleur klapisch, mais il arrive très bien à dévoiler le monde des ados. Les personnages sont très bien travaillés ils ont tous de la personnalité. Bons dialogues, bon scénario.
Un très bon film de Cedric Klapisch sur la jeunesse des années 70, au travers des souvenirs d'une bande de potes qui se retrouvent des années plus tard pour un bond dans le passé. Casting attachant !
Générationnel, pour ne pas dire culte, "Le Péril Jeune" est un film sur l'amitié et sur l'école, sur la profonde solitude adolescente et le système. Un film souvent drôle, mais un peu triste aussi. Les acteurs (pas tous) sont désarmants de naturel, deux d'entre eux feront d'ailleurs une très belle carrière, vous savez de qui je veux parler... Le prof de maths est assez génial, à contre-courant de ce qu'on pourrait attendre, et la complexité des personnages principaux est bien travaillée. spoiler: Certaines scènes sont marquantes comme l'accouchement en cours de sciences nat, le trip à l'acide ou encore le petit ménage de Tomasi au foyer.^^ Que de souvenirs !
Premier long-métrage de Cédric Klapisch, initialement destiné à la télévision, "Le péril jeune" (1994) est une chronique des années-lycée, largement autobiographique, de cette génération qui passait le bac en 1975. Dix ans plus tard, 4 amis de cette époque se retrouvent à la maternité pour la naissance du fils de leur pote disparu récemment, le flamboyant Tomasi (alias Romain Duris, déjà excellent) ; ils évoquent ces années d'insouciance, entre souvenirs autour du flipper, galères avec la gent féminine et engagement politique désordonné... Mai 68 est passé par là, mais ces garnements ne savent même pas ce qu'ils revendiquent réellement, hormis glander, draguer et se marrer. La première moitié du film est plus drôle et potache, quand la seconde se fait plus émouvante, entre la love story de Bruno et la descente aux enfers de Tomasi. Comme il le fera plus tard avec sa trilogie sur les (mes)aventures de Xavier à différents âges, Klapisch n'a pas son pareil pour saisir l'air du temps et capter l'essence d'une génération, et ce "Péril jeune" s'inscrit dans cette lignée.
Loin d'être aussi prenant et sympathique que "L'auberge espagnole". Klapish nous sort ici un film très bon avec une grande nostalgie qui nous envahit très rapidement. Les personnages sont très bien travaillés et on se reconnait au moins dans un des personnages. Klapish sait très bien étudier des phénomènes de société, il a commencé à le prouver ici avec la nostalgie des années 70/80 et tous ce qui va avec puis confirmer dans "L'auberge espagnole" et "Les poupées russes" sur la difficulté des jeunes à faire face au commencement de leur vie professionnel et amoureuse. Au final "Le péril Jeune" est sympathique à regarder, je l'ai personnellement vu car c'était le seul film de Klapisch que je n'avais pas encore vu, je n'ai pas été déçu malgré que le film ait un peu vieillit et qu'il est de plus en plus difficile à s'identifier à une époque que tous le monde n'a pas connu.
On sent le vécu chez Klapish! Impossible de ne pas se retrouver dans cette belle histoire pleine de nostalgie. Les années lycées resteront décidément une étape importante dans la vie. Klapish l'a comprit,, lui. Michelle Pfeiffer, dans Esprits rebelles, n'a pas vraiment comprit. Enfin bref
Même si la mise en scène a un peu vieilli (les scènes à l'hôpital servant de prétexte aux nombreux flash-back en particulier), quel plaisir de voir les premiers pas devant la caméra de Romain Duris et de Vincent Elbaz entre autres. Ce n'est pas le seul point fort du film qui oscille entre nostalgie (des années 70 pour ceux qui les ont vécues ou tout simplement des années-lycée) et petites histoires entre copains qui parleront à presque tout le monde. Mais, je me répète, un peu vieilli quand même...
Cédric Klapisch dépeint ici une jeunesse parisienne post soixante-huitarde, tantôt fortement politisée, tantôt anarchiste, au sens philosophique du terme. Mais le film se révèle au final une oeuvre sur l'entrée dans l'âge adulte, avec des thèmes comme l'amour, l'exacerbation des sentiments, la politique, le sentiment de révolte, de sortir du carcan familial et sociétal. Et puis au final, les personnages se rangent. Ces personnages, d'ailleurs, le spectateur finit par s'y lier, grâce à une composition impeccable de chacun d'eux. Romain Duris montrait d'ailleurs dans ce film un talent certain pour le métier d'acteur, qu'il a su confirmer par la suite.
Au-delà du portrait de groupe, Klapisch réalise celui d’une époque, d’un courant jeune qui a désormais disparu. Des tranches de vies, donc, lycéenne et sociale, à la fois drôle et grave durant lesquelles on s’attache bien plus qu’on ne le pense à la joyeuse bande, à leur insouciance, à leur envie de vivre. Belle époque, beau film.
Si les années relatés par Klapisch semble un peu dépasser, elle n'en reste pour le moins plutôt passionnante et agréable. En effet, Klapish à sans doute voulu démontrer qu'à travers le temp qui passe, "Le Péril jeune" reste le même malgré les générations, la mode et les expressions qui l'accompagnent. Les risques et les préoccupations qui sont la drogue, l'alcool et le sexe ne changent pas. Les bons moments, les hontes et les inquiétudes que cette jeunesse éprouve sont évoqués avec précision et justesse en mêlant humour potache, réflexion et étude profonde des sentiments et comportements quelque peu spéciale de ces ados. Klapisch, instaure en parallélle une prise de conscience à ses personnages en les regroupant lors de l'âge adulte, ou ces derniers se remémorent avec émotion et recul, les souvenirs qu'il soit bon ou mauvais de leurs "années lycées". Entouré par un casting talentueux, où Romains Duris se distinguait dors et déja, l'oeuvre reste un bel exemple dans le genre par son ambiance et sa parfaite reconstitution des années 70s. Habile et sans clichés.
Celui qui ne se reconnait pas dans ce film n'a jamais mis les pieds dans un lycée normal ! Le péril jeune est un fabuleux film nostalgique porté par ses jeunes interprètes, tous excellents et dont trop peu ont réellement fait carrière. Un film à voir, à revoir, et à revoir encore tant il est drôle et nous rappelle de si bons souvenirs.
Klapish signe ici son meilleur film. En effet, tous les personnages du film sont très attachants et c'est avec plaisir qu'on assiste à cette histoire d'adolescence entre comédie et drame.
Film culte ? Indéniablement pour la plupart qui l’ont visionné lors de leur adolescence, comparant la leur a celle des années 1970. D’où vient pourtant cette sensation de l’intemporalité de ce film ? En détournant tous les clichés qu’il use pour dépeindre cette génération, Klapisch arrive a dépasser l’histoire singulière de cette bande de potes et a la recadrer dans les dualités propre de cet âge, entre la joie et la souffrance, entre le fantasme et la réalité. C’est également la première génération frappé par la désillusion politique et la prégnance de l’individualisme que (ne) peuvent combler (pour un temps) l’aventure collective. En tout cas, avec le péril jeune, Klapisch a su inventer un style et lancer de nombreux acteurs qui seront prometteurs.